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Mourir de déshydratation en cyclisme


François BABEN
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http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-piste/Actualites/Deces-de-sebastian-cancio/538621

Bien triste nouvelle...

N'étant pas hispanisant personnellement je ne comprends pas les articles espagnols trouvés sur le***. Quelqu'un connaît-il les circonstances de ce drame et quelles sont les explications possibles de celui-ci ?

Sportivement, François.

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El ambiente del ciclismo argentino está en shock. El juninense Sebastián Cancio, que dos semanas atrás finalizó tercero en la tradicional prueba Doble Bragado, murió este domingo en el Hospital Ramos Mejía. Había quedado internado tras sufrir un cuadro de deshidratación e insolación durante lacompetencia.

Cancio, de 36 años, padecía insuficiencias hepáticas y renales desde una hepatitis que contrajo hace dos años, lo que le originó la descompensación en la competencia. Tras ser internado, %@!? el correr de los días su cuadro se fue agravando, lo que derivó en complicaciones en el hígado y en los riñones.

"Sebastián venia incubando una hepatitis previa a la carrera a lo que hizo caso omiso y esta patología provocó la recaída que se incrementó por el cuadro de deshidratación", explicó su entrenador Gerardo Crisafulli, en declaraciones a Bragado Informa.

El sábado sufrió un paro cardíaco y anoche, pasadas las 23, tuvo un segundo ataque al corazón, que terminó %@!? su vida.

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Y'a 2 semaines il avait fini 3ème d'une course. Mais il s'était déshydraté pendant la course (ils parlent d'insolation!) et il a été hospitalisé..

Il souffrait d'insuffisances hépatiques et rénales suite à une hépatite contractée y'a 2 ans. A l'hôpital sa condition s'est aggravée. En fait il couvait un début d'hépatite avant la course mais n'en avait rien dit.

Le samedi il a fait un arrêt cardiaque et hier (dimanche?) après 23h, il est décédé d'une seconde défaillance cardiaque (aucune précision n'étant donnée on peut se demander s'il était assez étroitement surveillé).

Voilà grosso modo l'essentiel de ce que dit cet article.

Donc ce n'est pas la déshydratation seule qui l'a tué, mais une combinaison de facteurs.

 

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Rémi est en vacances et on ne va pas attendre son avis, mais je ne suis quant à moi qu'à moitié surpris. Une déshydratation sévère c'est qq chose de grave.

En principe on te dit qu'une perte de 10% du poids du corps ou plus peut entraîner la mort. Personnellement c'est une limite que j'ai dépassée au moins 2 fois ds ma vie, en 1972 et en 2003 (enfin une année impaire puisque je me suis trouvé ds la CdF et le Galibier avec des gars faisant le BRA).

Ni dans un cas ni ds l'autre je n'ai ressenti quoi que ce soit, à part d'avoir du mal à faire des efforts importants.

En deux autres occasions je n'ai pas pu me peser, mais bien que stable sur le vélo, une fois descendu j'étais incapable de marcher sans soutien (en m'appuyant sur mon vélo j'y parvenais. Méchants coups de chaud qui précèdent les gros problèmes)

Quand tu es très déshydraté et que tu fais des efforts ta température prend l'ascenseur et le cerveau n'aime pas trop (c'est pourquoi tu tee mouilles la nuque).

La déshydratation a d'autres effets et entraîne une lourde charge pour les reins, or ce cycliste avait un gros problème rénal.

Donc, pour moi, cette déshydratation a servi de déclencheur. 

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Salut Bernard,

Je pense aussi l 'avoir échappé belle au cours du REV 2013,contraint à abandonner à cause d'un sérieux coup de chaud.La température oscillait de 40 à 50° en plein soleil.De plus je m'étais mal préparé,car je n'avais pas une bonne hydratation avant de débuter cette compétition.Je n'ai pas assez bu les jours précédents,sous prétexte que je ne roulais pas,car il faisait déjà très chaud les 3 jours avant l'épreuve.

Mes pulsations avaient dépassé de 10 % de mes seuils habituels.J'ai eu quelques hallucinations et des maux de tête.

Je n'ai eu qu'une envie,de me baigner dans le lac le plus proche,avant de rentrer à vélo à Luxeuil.

Cet abandon m'a servi de leçon...

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Je n'ai eu qu'une envie,de me baigner dans le lac le plus proche,

Tu y serais sans doute resté!!! (hydrocution)

Par contre, t'arroser avec de l'eau du lac pour faire baisser la température ça t'aurait fait un bien énorme et t'aurait pu repartir en buvant un peu plus bien sûr par la suite.

Je ne pense pas qu'on puisse faire une réserve d'eau : elle finit aux toilettes. Il faut juste boire normalement.    

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- Bernard,je n'y suis pas resté,puisque j'ai trouvé le lac en question,celui proche de Champagney.

J'ai bien sûr pris le temps de faire baisser ma température en allant progressivement dans l'eau (20 mn) avant de faire quelques longueurs.

Je pense qu'en buvant plus que d'habitude la semaine avant une telle épreuve,on reste bien hydraté,tout comme il faut déjà boire dès les premiers kms pour ne pas entamer ses réserves.Ce que je n'ai pas fait.

-Joachim,j'ai toujours 2 bidons de 0,8 l,mais qui ont été mal utilisé.

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il n y a pas de medoc pour soigner l hepathite et l essentiel du traitement est le repos.Lors de la mienne(tres grave) en 1971 on m a donné de la cortisonne durant 1 mois avec interdiction de me lever tant mon foie était gros et risquait de se deplacer(aujourd hui on ne donne meme plus de cortisonne).Au debut j ai fait 3 courses et finissait tres loin mais j insistait pensant manquer d entrainement.Arret complet du velo du 3 mars a fin octobre.Reprise de l entrainement et j ai recourru a partir de mars 72 ou j ai gagné une course en mai.Mon toubib m a donné de l extrait de foie pour aider a la reconstitution et m a dit qu il avait pensé que je ne referai jamais de velo.Ca affaibli terriblement ,tous les soirs a 17h j etais epuisé car javais repris contre l avis du medecin le boulot en mai 1971et je conçois tres bien qu avec la dessus une insolation,le pire peut arriver sans avoir besoin d'aller chercher midi a quatorze heures

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