La première impression visuelle au regard de ce cuissard Skins C 400, c’est la qualité. Il semble tout de suite qualitatif. Le choix de la taille se fait avec un tableau à respecter scrupuleusement. Inutile en effet de tricher sur son poids ou sur ses formes, il est primordial de bien choisir sa taille. Car ce cuissard possède une singularité : ses niveaux de pression ont été étudiés très précisément. On les retrouve à des endroits bien définis, ce qui permet une meilleure oxygénation des muscles et une meilleure récupération dès l’effort. Le tissu technologique gaine plus le muscle qu’un cuissard classique, on le fatigue ainsi moins. Au niveau des quadriceps, le cuissard fournit une légère compression. Toutes les petites vibrations qui fatiguent le muscle sont gommées grâce à ce tissu. C’est un petit plus.

Le choix du tissu apporte un réel confort, jusque dans l’évacuation de la transpiration. On ne transpire pas de l’entrejambe, ce qui est assez surprenant. On se sent vraiment très bien. Le confort offert par ce produit est impressionnant, on est de suite bien dedans. On ne le sent pas et il ne marque pas le corps quand on le retire. Certains cuissards laissent la trace de la couture, pas celui-ci. La raison ? Skins utilise des coutures plates, ce qui ne laisse aucune marque. Sans être couturier, on constate tout de suite la qualité de la couture. Dès lors on ne ressent pas de gêne ni d’impression de frottement.

Le tissu est à même la peau, il n’y a pas de démarcation entre la peau et le cuissard. C’est très surprenant. La peau de chamois est également très confortable, très anatomique. Elle est un peu plus fine que sur d’autres marques car plus axée sur la performance, mais on ne la sent pas. Au niveau des bretelles en revanche, nous avons rencontré un petit inconvénient. Notre testeur a respecté la grille de taille et de poids mais cela lui a donné un buste un peu long entre son buste et son entrejambe, et il s’est senti un petit peu tendu par les bretelles. On sent bien que ce cuissard a été parfaitement pensé pour les cuisses et les fesses, moins pour les épaules.

Au moment du choix, on conseillera de ne pas raisonner systématiquement par rapport aux grands classiques du textile, le mieux restant bien entendu d’essayer le produit avant de l’acheter si on en a l’occasion ! On suggérerait donc à Skins d’apporter des bretelles un peu plus élastiques, mais ce produit reste haut de gamme et destiné à quelqu’un souhaitant optimiser son confort et ses entraînements. L’un dépend de l’autre.

Et au lavage ? Nous avons lavé ce cuissard de manière tout à fait classique, à 30°, comme le reste de nos affaires de vélo. Il n’a pas bougé.

Le prix de ce cuissard, 200 euros, peut paraître important, mais il le vaut. On sent qu’il est réellement très technique, très étudié. Le confort sur un vélo dépend en partie de la selle mais aussi du cuissard et du textile. Un investissement de 200 euros sur un produit comme celui-là, comparativement à l’achat d’un vélo qui peut coûter plusieurs milliers d’euros, se justifie finalement.

Si nous pouvions toutefois émettre une toute petite critique à Skins, c’est la couleur noire mat du cuissard. On trouve trop peu de diversité de ce côté-là. Mais il ne s’agit au fond que d’une question de goûts.

Plus d’infos sur Skins sur www.skins.net. Pour toute question sur ce test matériel, vous pouvez nous contacter directement par email : testvelo101@velo101.com.