MSC, marque espagnole connue notamment pour ses VTT de XC légers, propose une très large gamme d’accessoires, souvent lights eux aussi ! Pour confronter la légèreté à la fiabilité, nous avons maltraité sa chaîne Ultralight en version 9 vitesses pendant toute une saison de compétitions VTT cross-country. De février à novembre, 1400 kilomètres dont 75 % en compétition auront tenté de venir à bout de cette chaîne, dans toutes les conditions possibles, et avec mauvais traitement. Croisements de chaîne et changement de vitesse en pleine charge étaient au programme !

Mais avant de donner le résultat du test, parlons cosmétique ! La finition nickelée des plaquettes extérieures et intérieures donne résolument un look haut de gamme à cette chaîne. Pour gagner quelques grammes, les plaquettes sont également ajourées et les rivets sont creux. Ainsi, une trentaine de grammes est gagnée par rapport à une chaîne standard 9 vitesses (255 grammes ici contre 285 pour la standard).

Livrée en 112 maillons, un rivet spécial, comme il en existe chez Shimano, permet de régler la chaîne à la longueur souhaitée. Pour ce test, nous avons préféré utiliser un maillon rapide Power Link fabriqué par SRAM. Il est ainsi plus facile de démonter la chaîne, pour l’entretien, ou en cas de soucis en course (chaîne qui se coince dans les rayons par exemple…). Pour réparer une casse de chaîne, et lorsqu’on n’a pas de maillon rapide en poche, il faut absolument riveter la chaîne réparée avec ce rivet spécial. En effet, sur les chaînes « modernes », on ne peut pas enlever puis remettre un rivet normal sans que celui-ci ne crée un point de faiblesse de la chaîne, sujet à une nouvelle casse. Durant toute la durée du test, la chaîne a été lubrifiée avec des huiles conçues pour conditions humides.

Utilisée avec une transmission mixant une cassette Shimano XT, et un dérailleur SRAM X9, la chaîne MSC Ultralight a fonctionné correctement durant les premières centaines de kilomètres. Les premiers signes de fatigue sont apparus après environ 800 kilomètres, avec un jeu latéral augmenté, et un allongement sensible. Il aurait donc été logique de la changer à ce moment-là afin de garder un confort et une bonne qualité de changement de vitesses. Malgré cela, pour le test, nous avons continué à l’utiliser. Et aucune casse ne sera survenue pendant nos 1400 kilomètres d’essai.

Au final, l’endurance de cette chaîne semble dans la norme. Compte tenu des conditions de test (compétition avec un coureur de 80 kg), sa fiabilité apparaît être dans la bonne moyenne. Les chasseurs de grammes apprécieront et seront prêts à y mettre le prix. Au contraire, les pratiquants raisonnés trouveront sans doute cette chaîne un peu trop exclusive, de par son tarif, pour une utilisation normale. D’un poids de 255 grammes (112 maillons), elle pèse 50 euros. La chaîne MSC Ultralight existe également en version blanche, dorée, noire, bleue et rouge, avec traitement Téflon, pour 64 euros.

Plus d’infos sur MSC sur www.mscbikes.com. Pour toute question sur ce test matériel, vous pouvez nous contacter par email à testvelo101@velo101.com.