Stronglight a voulu s’imposer dans un secteur où la concurrence faisait rage et les adversaires étaient nombreux. C’est par l’innovation que la société rhônalpine a pu faire face ! Le concept CT² a ainsi permis à Stronglight de se développer et désormais d’équiper de nombreux cyclistes. Mais qu’est-ce que le CT² ? Et surtout qu’apporte-t-il sur la route ?

Les plateaux que nous utilisons sur nos machines doivent être à la fois résistants à l’usure, rigides et conférer un frottement minimal pour obtenir le meilleur rendement possible de notre transmission. Stronglight a déposé le brevet CT² (pour Ceramic Teflon Treatment) afin d’obtenir toutes ces caractéristiques. En effet, les plateaux en aluminium 7075 T6 sont recouverts d’un revêtement céramique lui-même imprégné d’une couche Téflon. Théoriquement, la couche céramique permet de durcir le plateau en surface, d’augmenter la rigidité du plateau, alors que le Téflon permet de limiter le frottement et donc d’augmenter la durée de vie de vos plateaux, tout en diminuant les bruits dans votre transmission, ce qui peut être un confort non négligeable. Cette innovation et la maîtrise des procédés pour la mettre en œuvre permettent à Stronglight de proposer des plateaux alliant légèreté (80 et 37 grammes), rigidité, longévité et rendement. Mais qu’en est-il sur le terrain ?

Nous avons pu essayer les plateaux CT² de Stronglight, sur un pédalier Shimano 105, pendant près d’un an, dans toutes les conditions que les saisons et les routes ont pu nous offrir. Première impression : la fluidité ! Ce qui nous a marqué durant les premières semaines, c’est le confort de la transmission. En passant de plateaux classiques à ces plateaux haut de gamme Stronglight CT², les bruits parasites ont disparu et la transmission semble plus fluide qu’auparavant. En théorie, pas besoin de lubrifier vos plateaux grâce à la couche de Teflon en surface du plateau. Mais bien évidemment en lubrifiant votre cassette vous lubrifiez vos plateaux… Quid d’une cassette CT² chez Stronglight ?

Après plus de 8000 kilomètres de test, les plateaux semblent encore en état de fonctionnement et nous n’avons rencontré aucun problème de passage de plateaux ou d’usure prématurée d’une chaîne à cause de plateaux usés. Il est important aussi de noter que le rendement semble toujours très bon, et qu’aucun des deux plateaux n’a pris de voile, ce qui confirme la rigidité élevée annoncée par Stronglight. Enfin, après 2000 kilomètres, nous avons noté une réapparition plus rapide du problème de lubrification et de bruit dans la transmission, certainement due à une détérioration de la couche de Teflon.

Pour conclure, ces produits ont répondu à nos attentes. Nous les conseillons à tous les coursiers et cyclosportifs qui souhaitent s’équiper d’une transmission fiable et performante ! Vous pouvez retrouver ces plateaux sur la plupart des pédaliers Stronglight ou à l’unité avec un large choix de dentures pour le grand comme le petit plateau (respectivement 46, 48, 50, 51, 52, 53 et 38, 39, 40, 41, 42, 44) et compatible avec les différents standards (double, compact, Shimano ou Campagnolo). Le seul hic, le prix ! Comptez une grosse centaine d’euros pour la paire, contre moins de 50 euros pour une paire de plateaux « classiques ».

Plus d’infos sur Stronglight sur www.stronglight.com. Pour toute question sur ce test matériel, vous pouvez nous contacter directement par email : testvelo101@velo101.com.