
Cette souplesse se traduit aussi dans la pratique. Les pneus se déforment bien, augmentant la sensation de confort. La pression minimale recommandée est de 1,8 bar. Les crossmen légers pourront descendre jusqu’à 1,5 bar. Avec les Toro CX, sur terrain sec, il n’est pas utile de gonfler à plus de 3 bars. Quel que soit le gonflage, les pneus donneront toujours l’impression d’accrocher à la route. Il faut dire que les nombreux crampons ne favorisent pas la vitesse. En gonflant plus, la perte d’accroche serait supérieure au gain de rapidité, ce qui ne serait pas très pertinent.
C’est sur les terrains humides que les Toro CX se montrent les plus efficaces. On parle ici de terrain détrempés, glissants et boueux (dans une certaine limite). Le terrain type que l’on retrouve sur la plupart des cyclo-cross. Dans ces conditions, un gonflage entre 1,5 et 2 bars s’impose. C’est à cette pression que les qualités des Toro CX s’expriment le mieux. Les pneus se déforment très bien dans les virages, l’accroche est sécurisante et met en confiance. Cela apporte aussi du confort sur des parties qui secouent le vélo.

Les Toro CX sont également déclinés en version tubeless et en boyaux. Sur le marché, on trouve la version pneu à une vingtaine d’euros, une trentaine pour les tubeless et boyaux. Des prix attractifs par rapport au reste du marché.
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