Clara Copponi a consacré une grande partie de son été à la piste avec différents stages, les Championnats de France à Hyères et les Championnats du Monde à Montichiari (Italie). Elle est revenue bronzée d’Italie en terminant 3ème de la poursuite par équipe (accompagnée de Valentine Fortin, Laura Da Cruz et Marie Le Net), sur l’omnium elle échoue au pied du podium à 1 point de la troisième place. Retour à la maison avec une petite pointe de déception mais elle est déjà tournée vers sa dernière course dans la catégorie junior, le Championnat du Monde sur Route à Bergen (Norvège) qui aura lieu demain matin. « J’aime bien reprendre à 100% mon vélo de route, le fait d’alterner me permet de me changer les idées, je suis très motivée pour les Championnats du Monde, j’ai envie de bien finir mes années juniors, surtout que l’an dernier j’étais déçue de mon Championnat du Monde au Qatar», confie la sudiste.

 

Pour préparer cet ultime objectif elle était en stage il y a deux semaines à St Quentin en Yvelines avec l’équipe de France dirigée par Julien Guiborel. « Je suis tombée malade pendant le stage mais j’ai quand même pu faire la globalité des sorties. J’ai ensuite couru avec les hommes pour finaliser la préparation. Je suis maintenant guérie, les sensations sont bonnes à l’entraînement alors j’espère que ce sera le cas vendredi matin.», explique Clara Copponi.

 

Arrivée en début de semaine en Norvège pour avoir le temps de récupérer du voyage et de reconnaître plusieurs fois le parcours, Clara Copponi se sent bien, « l’hôtel est formidable, on est aux anges », sourit-elle. « L’ambiance avec les filles de l’équipe et le staff est très bonne. Parler avec les élites, ça fait rêver. J’ai même eu la chance de rouler avec Shara Gillow. », ajoute la jeune junior.

Le circuit est annoncé usant avec des conditions météorologiques pouvant être difficiles, pas de quoi inquiéter Clara Copponi, « le parcours est assez complet, nous sommes tout le temps en prise. Il est technique avec des virages en épingle, une descente sinueuse et la bosse principale de 1km500 qui va user les organismes avec l’enchaînement des difficultés. »

 

La française se rendra au départ avec de belles ambitions, « je vise un podium, le circuit me plaît alors j’espère avoir de bonnes sensations pour pouvoir me faire plaisir. Nous avons une bonne équipe où chacune aura sa chance, la communication sera très importante pour aller chercher le meilleur résultat possible.»

La jeune espoir du cyclisme féminin n’est pas du genre stressée et est prête à en découdre, « au départ je ne pense à rien, je me dis lâches tout, débranches tout, vas-y fonces. » sourit celle qui sera l’une des favorites pour le titre mondial.

 

Par Maëlle Grossetête