Dimanche dernier tu prends la 7ème place d’Annemasse Bellegarde et retour, après avoir tout tenté dans le final. Quel sentiment domine à l’heure actuelle ?

A l’heure actuelle c’est du passé, j’étais très déçu sur le coup mais c’est le jeu. Il y aura d’autres occasions.

Comment s’est déroulée la course ? Les jambes répondaient bien ?

Nous avons retrouvé un schéma assez classique pour cette course-là. Le juge de paix a été chez Padon à 25 kilomètres de l’arrivée. En effet, Aurélien Paret-Peintre a placé une grosse accélération dedans, ce qui a fait exploser ce qu’il restait du peloton. Nous étions alors 8 en tête pour se jouer la victoire, j’ai essayé d’attaquer à plusieurs reprises. Ça n’a pas fonctionné cette fois-ci mais je n’ai pas de regret, j’ai couru pour gagner. Au final je ne fais « que » 7ème, seule la victoire compte et Aurélien était le plus méritant. Pour les sensations j’étais content après une semaine à 30 heures de vélo, j’ai réussi à être dans le match.

Comment s’est déroulée ta préparation hivernale ?

Je vis maintenant en Bretagne à côté de Landerneau et l’hiver a été catastrophique. Avec l’équipe nous avons fait le choix de ne pas partir en stage et de se servir des Plages Vendéennes comme support.

Quelles sont tes ambitions pour cette saison ?

Cette année j’ai décidé de plus cibler mes objectifs. Annemasse Bellegarde et retour était le premier gros, je passe à côté, alors je me prépare à présent au suivant, que je garderai pour moi.

Si tu devais gagner une course, ce serait laquelle ?

Si je devais en gagner qu’une ce serait le championnat de France, il n’y a plus que ça qui me fait « rêver » dans le vélo, avant d’arrêter ma carrière sans doute l’an prochain. Mes autres rêves d’enfant étaient d’intégrer l’équipe de France un jour dans les catégories jeunes et de passer professionnel par la suite…

Penses-tu que les circuits proposés sur la Coupe de France DN 1 permettent à tous les types de coureurs de s’illustrer ?

Je pense qu’il faudrait revoir le format de la Coupe de France DN 1 car ce sont souvent des courses qui se ressemblent. Il n’y en a pas pour tout le monde, je ne comprends pas pourquoi on ne met pas au moins une manche en montagne et surtout pourquoi mis à part la Sportbreizh il n’y a pas de chrono.

Quelle place à la récupération dans ton quotidien ?  

A Côtes d’Armor Marie Morin Veranda Rideau j’ai la chance d’avoir une kiné à côté de chez moi, Karen Le Borgne, qui me masse chaque mardi. Je retourne également le vendredi chez le kiné, j’ai toujours considéré la phase de récupération aussi importante que celle d’entraînement.

As-tu des petits rituels la veille et le jour même de la course, avant le départ ?

Je ne suis pas très superstitieux, je n’ai pas de rituel particulier.

Quel est ton péché mignon ?

J’adore le Kouign Amann, c’est une spécialité en Bretagne. Quand je veux en manger je fille en vélo chez ma grand-mère, j’ai 75 kilomètres à faire et je refais le chemin en sens inverse, histoire de bien l’éliminer (sourire).

Par Maëlle Grossetête