Alois Charrin Mondiaux 2018Alois Charrin Mondiaux 2018 | © Relève Skoda
 
Vendredi dernier tu as pris la septième place du Championnat du Monde juniors à Innsbruck, en arrivant dans le groupe pour la cinquième place. A froid, comment analyses-tu ta course ? Es-tu pleinement satisfait ?

Je pense avoir réalisé une course propre, en étant toujours placé dans les 60 premiers kilomètres, ce qui m’a permis d’éviter un grand nombre de chutes. Malgré ça, je suis tombé au pied de la première bosse, comme beaucoup de monde. En arrivant sur le circuit final j’avais de bonnes jambes, mais il m’a manqué un petit truc pour aller jouer le podium ou les premiers rôles. 

Quel est le meilleur moment que tu retiens de ce mondial ? 

Il me reste des images particulièrement fortes quand on traversait Innsbruck avec la vieille ville et les spectateurs venus en masse. 

Comment as-tu trouvé le circuit proposé ? 

C’était un circuit vraiment sympa, on remontait toute une vallée et il y avait des montées ni trop courtes, ni trop longues. Il me convenait plutôt bien.  

Il te reste quelques courses ou tu es en coupure ? 

Je vais juste faire quelques chronos, puis je finirai ma saison sur le Chrono des Nations à la mi-octobre, et je ferai ma coupure après. 

Feras-tu du cyclo-cross cet hiver ? 

Je ne pense pas en faire beaucoup, juste quelques uns pour m’amuser. Je rentre chez les espoirs et je préfère me concentrer sur la route pour réaliser un bon hiver en vue de la saison prochaine. 

Alois CharrinAlois Charrin | © Anais Labarre

L’an prochain tu feras partie de la DN 1 Chambéry Cyclisme Formation. Pourquoi ce choix ? Qu’est-ce qui t’a séduit dans le projet ? 

J’ai connu le CCF quand j’étais cadet grâce à Pierre Latour qui était au centre de formation. J’ai toujours voulu l’intégrer, puis au fil des années je voyais que je pourrais demander, c’est également dans la continuité du projet avec la U19 B’twin AG2R La Mondiale. Le but est vraiment de se former au métier de cycliste, tout en pouvant concilier les études en parallèle.

Plus généralement, quel bilan tires-tu de ta saison 2018, la dernière dans la catégorie des juniors ? 

Je suis globalement satisfait de ma saison, même s’il me manque quelques grosses victoires.

Si tu devais gagner une course, ce serait laquelle ? Pourquoi ? 

Il y a trop de belles courses pour en citer une. Déjà arriver à gagner sur n’importe quelle épreuve, c’est déjà énorme.

Si tu veux faire des remerciements, n’hésites pas. 

Je remercie toute ma famille, mon entraineur Thibaut Humbert ainsi que Frederic Macaudière qui est arrivé à fonder un groupe exceptionnel en sélection Auvergne Rhône-Alpes.

Par Maëlle Grossetête