Marc HirschiMarc Hirschi | © Sirotti

Marc Hirschi s’impose après une course d’équipe incroyable. Le Suisse vient tout juste d’être sacré champion du monde U23 à Innsbruck, en s’imposant en solitaire après une superbe course de son équipe. A 60 kilomètres de l’arrivée les Suisses étaient en surnombre à l’avant, avec quatre représentants sur sept coureurs. Ensuite Patrick Müller s’est retrouvé en tête avec Mark Padun, avant que Marc Hirschi ne gère parfaitement la dernière montée, en répondant à l’attaque de Bjorg Lambrecht. Il l’a ensuite lâché dans la descente pour aller chercher ce titre mondial. « c’est incroyable, l’équipe a fait un super travail. Dès le départ, on était toujours dans le bon groupe, on jouait avec les autres. C’est incroyable, complètement fou », déclare le nouveau champion du Monde Marc Hirschi.

Clément Champoussin n’était pas à la rue. Le coureur du CCF a pris la 12ème place hier du championnat du monde espoirs. « Le parcours était usant. Quand les meilleurs ont attaqué dans le dernier tour c’était difficile de suivre, je n’ai pas pu le faire. 12ème ce n’est pas mal, mais je finis dernier de mon groupe au sprint. Je perds pas mal de places, mais je n’étais tout de même pas à la rue. Je suis satisfait de ma course, il m’a juste manqué un petit quelque chose. C’est comme cela, j’ai tout donné. », déclare le premier représentant français de l’épreuve hier. 

Bjorg Lambrecht MondiauxBjorg Lambrecht Mondiaux | © Belgium Cycling

Bjorg Lambrecht a fait tout ce qu’il a pu. Le Belge qui a pris la seconde place du mondial espoirs revient sur sa course, où il ne pensait pas pouvoir jouer le titre, se sentant pas très bien en milieu de course. « J’ai attaqué, encore et encore… Mais Marc Hirschi était très fort. Toute l’équipe a fait un superbe travail pour moi et je dois me contenter de cette médaille. Je crois que l’on peut être satisfait. Ça reste une belle médaille et mon équipe Lotto-Soudal est heureuse pour moi. » 

Pierre-Yves Chatelon « Nous sommes à notre place ». Le sélectionneur national n’a pas de regret car cela s’est fait à la pédale. « Valentin Madouas n’était pas dans un bon jour. Clément Champoussin a pu jouer avec les meilleurs, il doit encore prendre confiance en lui mais il joue à la pédale avec les meilleurs, c’est une grosse satisfaction. ». Le seul regret est que les Français n’aient pas accompagné les Suisses dans la descente, malgré de bonnes cartouches dans ce domaine. 

Par Maëlle Grossetête