Kévin, en 2017 tu remportes la Durtorccha et tu termines troisième du Tour de Moselle et du Trophée des champions. Avec le recul, que retiens-tu de cette saison ?

Je suis très content de ma saison, j’ai aussi fait deux podiums en Coupes du Monde et 6ème sur le Tour des Flandres, ce qui m’a fait très plaisir. Ces résultats me montrent que je ne dois pas avoir peur de viser haut cette saison, même sur les grandes courses.

Comment s’est déroulée ta préparation hivernale ?

La préparation hivernale s’est très bien passée, je ne suis pas tombé malade, ni été blessé. J’ai effectué un premier stage en janvier à Nice avant de partir en Espagne début février avec la fédération luxembourgeoise. Après j’ai enchaîné directement avec le stage du CCF à Voguë. Tout s’est bien passé, je suis prêt pour le début de saison.

Tu attaques ta troisième saison avec la DN 1 du Chambéry Cyclisme Formation. Comment est la vie au sein de l’équipe ?

Le CCF m’a énormément apporté. J’ai appris à vivre la vie d’un vrai cycliste, sur le vélo et en dehors. Il y a une bonne cohésion avec une superbe dynamique en travaillant pour le même but : être fort ensemble.

L’an dernier tu as fait l’impasse sur ton championnat national au Luxembourg pour te consacrer aux études afin d’obtenir ton baccalauréat, chose que tu as réussi. Comment as-tu vécu cette période ? Que fais-tu maintenant ? 

C’était une période plus difficile. En hiver je m’entraînais souvent seul, dans la nuit et sur le home-trainer parce que j’avais beaucoup d’heures de cours. Après un début de saison réussi c’était plus facile de se consacrer pendant deux semaines vraiment à l’école, presque sans entraînement et sans course. Après ce passage délicat, j’avais la tête libre et j’ai retrouvé mon niveau après quelques semaines.

A quoi ressemble une semaine type pour toi ?

Une semaine type c’est environ 15 heures d’entraînements, 15 heures d’école et une course le week-end. Le lundi c’est souvent mon jour de repos après la compétition. Sur cette journée de récupération j’en profite pour faire des activités hors vélo.

Quelles sont tes ambitions pour l’exercice 2018 ?

C’est ma troisième année espoirs et j’attends beaucoup de cette saison. Je souhaite confirmer et montrer que je suis présent sur les grandes courses.

Si tu devais choisir, quel profil de cycliste es-tu ?

J’aime bien les courses par étapes parce que je suis assez complet. J’aime aussi grimper et j’apprécie le contre-la-montre, ce qui m’aide souvent à me placer dans les classements généraux. Je prends aussi du plaisir sur les classiques en Belgique comme le Tour des Flandres et Katterkoers où il faut se placer toute la journée, ce sont de bonnes courses de stress.

Si tu devais gagner une course cette année, laquelle choisirais-tu ? et pourquoi ?

Le Tour des Flandres, j’ai fait 6ème l’an dernier et j’ai pris un énorme plaisir sur cette épreuve. C’est l’une de mes courses préférées que j’ai fait jusqu’à maintenant.

Quel est ton coureur qui te fait « rêver » ?

Oliver Naesen. En étant stagiaire chez AG2R La Mondiale l’année dernière, j’ai fait une course avec lui. C’est une personne très calme, équilibré et très professionnel.

Quel est ton péché mignon ?

Les lasagnes de ma mère.

Par Maëlle Grossetête