dAuvare

Acquérir un casque de route sur une place de marché à l'autre bout du monde demande un minimum de précautions. Quiconque y a déjà fait quelques emplettes sait combien le pire y côtoie le meilleur. Du pire, on en trouve aussi en Europe, mais moins fréquemment et nous disposons de recours. Un a priori ? Non, une réalité tangible et chiffrable tant en termes de normes que de règlementation, que le monde nous envie, déteste ou cherche à contourner. Le marquage CE est uniquement déclaratif. Lequel d'entre nous n'a jamais lu sur ces sites de vente en ligne une déclaration de conformité (DoC) affichée fièrement par le vendeur, mais périmée, bidonnée ou bien ne n'appliquant pas au produit vendu ? Par ailleurs, tous les 2 ou 3 ans une "affaire" vient réactiver notre vigilance face aux dangers liés à l'utilisation d'un produit erronément présenté comme conforme aux normes en vigueur. Dans le cas présent, il est possible à l'acheteur de vérifier par lui-même que la DoC est sincère (cela m'a pris 5 minutes, tu trouveras facilement comment procéder). On peut donc acheter ce modèle de casque en confiance, après s'être assuré qu'il s'agit bien du modèle souhaité (méfiance, là encore). Il n'en demeure pas moins qu'en vantant de façon répétitive sur ce forum les mérites d'un EPI et en fondant ta recommandation uniquement sur des avis d'acheteur, tu t'exposes tout aussi bien à te retrouver dans la position de l'influenceur qui met en avant un produit dangereux.

Rien ne t'empêche effectivement de préférer une centaine d'avis sur un site marchand à une certification EN 1078 non usurpée et dont le dossier est consultable sous 24 h pour inspection par les autorités de tutelle. Et de penser en outre que cette centaine d'avis te protègerait mieux en cas de chute que ladite norme et que toute la recherche en traumatologie crânienne chez les cyclistes conduite par Folksam (SE), Virginiatech (US), Certimoov (F), etc. depuis 20 ans et dont certains fabricants s'inspirent pour développer de bons produits, y compris pour leur entrée de gamme.

Ces interférences sont normalement bien gérées par les ceintures évoluées sauf microcoupures sur les électrodes périphériques (ci-dessous le schéma d'une H10).

Une défaillance prématurée de l'électronique, laquelle est protégée par un boitier étanche, semble peu probable. Je veille à ne pas maltraiter les jeux d'électrodes (protection + détection) quand je lave la ceinture et évite de la plier au fond du sac. En espérant ainsi prolonger sa durée de vie. Sur certains modèles, il est malheureusement impossible de ne remplacer que la ceinture.

L'huissier de service a mal fait son boulot et malheureusement il y a deux boules "gagnantes". La plaque athéromateuse qui se détache peut s'emboliser dans une artère en aval du coeur. Elle laisse place à un ulcère sur la paroi interne de l'artère à partir duquel un caillot (thrombus) peut se former, se détacher puis s'emboliser.

Sans être aussi sévère que "blast" (mon levier de 2017 est toujours en vie), le fonctionnement du levier droit sur le Potenza est très moyen. Dans le sens de la montée, passe encore, mais à la descente il y a souvent un point où tu descends de 2 pignons au lieu d'un seul, même avec une gaine et un câble neuf et en veillant que le câble coulisse on ne peut mieux. Le bouton actionnant la descente des vitesses a une forme plus ergonomique que sur un levier Chorus, mais revers de la médaille, il faut s'assurer qu'il est libre de ses mouvements (bon ajustement de la cocotte, aucune surépaisseur au niveau du bouton, p. ex. guidoline). Il est nécessaire d'ajuster finement la butée basse après son réglage de base. L'ajustement de la tension du câble demande un peu d'expérience (différences de fonctionnement tout sauf négligeables selon que la chaine est sous tension ou non (vélo sur pied d'atelier) ). J'ai fait contrôler la patte de dérailleur, mais à ma grande surprise, la personne ne connaissait pas l'existence de la "vis H". Dépité, je n'ai pas fait vérifier depuis. Avec Shimano, tu règles les butées basse et haute, puis tu respectes à la lettre la procédure d'ajustement de la tension du câble et ça fonctionne du premier coup.

Merci de vos réponses. Je vais continuer à chercher une solution. J'ai déjà désinstallé puis réinstallé l'application Android. Prochaine étape = reset du dispositif ???

Depuis 3 semaines environ, Livetrack refuse de démarrer automatiquement au départ d'une activité (Edge 530). Il démarre uniquement en mode manuel. Le message qui s'affiche alors sur l'écran est : Sachant que Strava n'a jamais été connecté au Garmin Edge. J'ai validé les autorisations dans Garmin Connect, à moins que j'en aie oublié une particulièrement bien masquée par l'interface plutôt moyenne. Rien trouvé sur les forums si ce n'est que Garmin a pu par le passé désactiver le démarrage auto "à cause" du RGPD,... sans prévenir les utilisateurs. Et chez vous ?

Je n'ai pas démonté pour vérifier la présence ou absence du bouchon sur le SI à ma disposition.

Peux-tu stp inspecter la face interne de la manivelle gauche ? Sur les productions postérieures à > S*, la manivelle est forgée d'un seul bloc et aucune ligne de joint-colle n'est apparente (une manivelle 105 rebadgée ?). En revanche, l'étoile et la manivelle droite restent assemblées par collage, même sur les R8000 récents. Tout est expliqué ici, avec des illustrations qui permettent de localiser facilement le joint colle (je ne les reproduis pas à cause du copyright): https://velo.outsideonline.com/road/road-racing/whats-going-on-with-shimanos-road-cranks/ Pour les non anglophones, il existe des extensions de traduction automatique à la demande, comme TWP pour Firefox. J'ai vérifié sur le mien (un SI). Cette page web propose par ailleurs des explications (corrosion galvanique) et liste des facteurs de risques pour la survenue d'un décollement.

4500 c'est le nombre d'incidents rapportés. N'ayant pas trouvé l'origine de ce décompte, je supposerai qu'il a été communiqué par le fabricant. Pour estimer le nombre de pédaliers concernés, il faut prendre en considération : - Le nombre d'incidents non rapportés au fabricant, ni en direct par utilisateur, ni par l'intermédiaire d'un vélociste. Chiffre inversement proportionnel à la qualité du réseau de distribution, donc dépendant de chaque pays. Un taux de déclaration suivie d'enregistrement avoisinant 1 sur 2 ne m'étonnerait pas. - une possible sous-estimation par le fabricant - les pédaliers défectueux non encore fracturés : pédaliers peu ou rarement sollicités sachant que la rupture peut ne survenir qu'après 10000 voire 20000 km. Pas énorme, pas énorme...

Ce qui sous-tend que le procédé de fabrication (voire le design également) a été corrigé dès le second semestre 2019. En Novembre 2021, le fabricant minimisait le défaut et déclarait "poursuivre ses investigations", cf cette page web de road.cc : https://road.cc/content/tech-news/shimano-claims-no-design-problem-hollowtech-cranks-287827 Or, la chronologie des évènements suggère qu'il avait probablement déjà identifié les causes du phénomène deux ans plus tôt. Et finalement un rappel pour inspection du produit en septembre 2023. Je partage l'avis de Nicolas qu' "un rappel est (parfois) une opération de marketing qui peut rapporter plus qu'elle ne coûte", mais dans cette affaire, je doute que le programme d'inspection vienne renforcer la réputation de la marque.

Le mien, plus récent, n'est pas concerné : code de production = SI.

Si je n'habitais pas si loin, je me serai proposé pour conduire la voiture ouvreuse, décapotable quitte à être un peu joueur... Ce n'est qu'une galéjade bien évidemment. Je ne connais pas encore ce secteur, mais les routes de montagnes en période de dégel, ça oui !

La variation de la pression atmosphérique avec l'altitude peut être modélisée, mais tous les modèles supposent une atmosphère normalisée. https://fr.wikipedia.org/wiki/Variation_de_la_pression_atmosphérique_avec_l'altitude Des facteurs comme la température et l'humidité sont à même de biaiser les estimations. Or en montagne, d'un versant à l'autre, sous la canopée ou à découvert... Garmin propose une liste plus complète de ces facteurs sur la page "Barometric Altimeter Accuracy on an Edge Cycling Computer" https://support.garmin.com/en-US/?faq=sFMkjQFdnZ99DcunfAue66 Si les conditions atmosphériques y sont plus homogènes la nuit, puis-je me permettre de proposer à Pierre-Yves de poster ici les résultats de deux ascensions nocturnes vers Derborence ?😁

J'échange souvent avec des laboratoires de chimie analytique et tous utilisent le terme calibration aussi bien en anglais qu'en français. On peut le regretter, mais il est bien tard pour vouloir interrompre l'usage d'un anglicisme qui s'est imposé dans de nombreux milieux scientifiques.

Réponse MAJ : Finalement, Nicolas a peut-être raison. Même si la page web évoque le EDGE 1030, je viens de lire son mode d'emploi et celui-ci ne mentionne pas l'existence d'un mode auto pour l'altimètre, qui serait activable/désactivable par l'utilisateur.

La correction d'altitude est désactivée par défaut si le dispositif utilisé est muni d'un altimètre barométrique car le fabricant considère que le calcul à partir des données GPS + DEM est moins performant. Le calcul serait basé sur des "professional survey data" (???). https://support.garmin.com/en-US/?faq=R4I5hFFcUk8gJPC4zi0Xv6 Quelques utilisateurs s'interrogent à propos des susdites "professional survey data" sur les forums anglophones. Cela peut ressembler à la stratégie de Strava (voir plus haut dans ce fil), mais en moins bien documenté. La méthode de Strava a fait l'objet d'une publication scientifique en 2017... que je n'ai pas l'intention de lire. 🥵 https://www.researchgate.net/publication/365367685_An_Automatic_Approach_to_Extracting_Large-Scale_Three-Dimensional_Road_Networks_Using_Open-Source_Data

Donc, la lecture que tu fais de l'extrait que j'ai cité est proche de la mienne.

Même pas un petit verre de vin blanc à pH 2.8 ? 😥

Effectivement, le texte parle surtout des montres, mais le paragraphe liminaire en gras fait explicitement référence au Edge 1030. https://www.garmin.com/fr-BE/blog/comprendre-le-fonctionnement-de-laltimetre/

Merci Olivier, mais là n'était pas mon interrogation. Si j'ai bien compris la page web de Garmin, ils ne laissent pas l'altimètre barométrique fonctionner en roue libre pendant des heures et des recalibrations sont faites en cours de sortie, sans intervention de l'utilisateur.

Après Strava, Garmin : https://www.garmin.com/fr-BE/blog/comprendre-le-fonctionnement-de-laltimetre/ Je ne suis pas certain de bien comprendre leur explication. Le compteur est programmé recalibrer l'altimètre, mais il ne peut le faire que si le cycliste est à l'arrêt ou qu'il circule sur du plat ???

Merci James, page intéressante et bien documentée. Le principal avantage de Strava serait donc pour qui souhaite retraiter des données exclusivement GPS, grâce à ceci : Quand on dispose déjà d'un résultat obtenu à partir de mesures barométriques et du fichier de données qui va avec, l'avantage me semble moins évident. Sauf peut-être pour les utilisateurs de compteurs Bryton (des capteurs de qualité, mais le software n'est pas leur point fort).

Un dentiste dans l'avion, peut-être ? Non, alors je me lance. Pas trouvé de réponse argumentée et fiable à ta question (coloration). Un papier rapporte un effet sur la coloration des matériaux de comblement, mais c'est hors sujet. Seule l'érosion de l'émail en relation avec les boissons acides (sodas + boissons énergisantes) est correctement documentée. L'effet érosif des boissons de l'effort n'a été, quant à lui, que très peu investigué. Si l'on exclu les études conduites dans les pays où la frontière réglementaire entre boissons énergisantes et boissons de l'effort est incertaine, celles conduites sur des sportifs qui boivent n'importe quoi après un match, voire pire entre deux compétitions, celles qui ne renseignent pas le pH de la boisson, etc. pas sûr que l'on arrive à une conclusion ferme et sans appel. Il n'en demeure pas moins qu'une boisson de l'effort qui serait particulièrement acide soit un facteur de risque théorique à considérer. A ma connaissance la mention du pH de la solution reconstituée n'est pas obligatoire sur l'étiquetage.