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50,267 km dans l'heure


Bernard MOREAU
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Il y a 3 heures, Bernard LUC a dit :

sur 5000/10000 m et marathon en altitude,  je ne parlais pas (il y a qq jours) de penetration dans l'air (je ne suis pas idiot, je sais que c'est minime),  mais de manque d'oxygene, donc une perte chronometrique, et je supposais qu'elle n'est pas compensée par l'apport des nouvelles chaussures 

Bon d'accord, la façon dont tu t'exprimais donnait à penser que tu n'avais pas trop réfléchi à la chose.
Le gain des nouvelles godasses à récupération d'énergie dans la semelle semble être de l'ordre de moins de 1,5 à 2 mn sur 120 mn de course ; soit 1,5 % (C'est déjà bcp). 
A 2000 m d'altitude, le manque de pression d'O2 doit déjà coûter en CàP longue distance de l'ordre de 6%, et cela s'aggrave quand on monte plus bien sûr.


J'ai un ami chercheur indépendant qui bosse sur le sujet depuis des décennies, mais pas de simples semelles, tout un appareil qui s'adapte aux pieds. Il manque bien sûr d'argent pour construire ses prototypes, tout son (peu d') argent passe dans ces prototypes et la protection des brevets (traductions nécessaires dans plusieurs langues). J'ai des doutes qu'il arrive à un modèle commercialement viable, je pense qu'il aurait dû viser les modèles pour une clientèle de gens ayant un handicap à la marche.

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Il y a 9 heures, Bernard MOREAU a dit :

Bon d'accord, la façon dont tu t'exprimais donnait à penser que tu n'avais pas trop réfléchi à la chose.
Le gain des nouvelles godasses à récupération d'énergie dans la semelle semble être de l'ordre de moins de 1,5 à 2 mn sur 120 mn de course ; soit 1,5 % (C'est déjà bcp). 
A 2000 m d'altitude, le manque de pression d'O2 doit déjà coûter en CàP longue distance de l'ordre de 6%, et cela s'aggrave quand on monte plus bien sûr.


J'ai un ami chercheur indépendant qui bosse sur le sujet depuis des décennies, mais pas de simples semelles, tout un appareil qui s'adapte aux pieds. Il manque bien sûr d'argent pour construire ses prototypes, tout son (peu d') argent passe dans ces prototypes et la protection des brevets (traductions nécessaires dans plusieurs langues). J'ai des doutes qu'il arrive à un modèle commercialement viable, je pense qu'il aurait dû viser les modèles pour une clientèle de gens ayant un handicap à la marche.

https://www.danslateteduncoureur.fr/blog/chaussures-lames-carbone-performances-running

 

 

"Il faut bien comprendre que ce gain de 4% s’applique à la VO2 consommée à une allure donnée. Aussi, le gain chronométrique ne peut pas excéder les 2% pour un athlète de haut niveau. Et il ne s’agit là que du gain relatif maximal dans le cas d’une chaussure totalement adaptée à l’athlète qui serait lui/elle-même répondant à 100% à cette technologie. L’apport de ces nouvelles technologies s’il ne peut être contesté doit donc être pondéré, il s’agit d’un facteur de performance parmi la multitude de ceux qui existent et ne peut légitimement pas expliquer à lui seul une performance chronométrique."

Modifié par Sylvain KARLE
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Il y a 2 heures, Sylvain KARLE a dit :

https://www.danslateteduncoureur.fr/blog/chaussures-lames-carbone-performances-running

 

 

"Il faut bien comprendre que ce gain de 4% s’applique à la VO2 consommée à une allure donnée. Aussi, le gain chronométrique ne peut pas excéder les 2% pour un athlète de haut niveau. Et il ne s’agit là que du gain relatif maximal dans le cas d’une chaussure totalement adaptée à l’athlète qui serait lui/elle-même répondant à 100% à cette technologie. L’apport de ces nouvelles technologies s’il ne peut être contesté doit donc être pondéré, il s’agit d’un facteur de performance parmi la multitude de ceux qui existent et ne peut légitimement pas expliquer à lui seul une performance chronométrique."

Je ne connais pas la biomécanique, qu'il s'agisse de vélo ou de CàP. 
J'ai parlé d'un gain de 1,5% avec ces nouvelles pompes en regardant les gains récents de performances.
Heureux de voir que des spécialistes du sujet soient d'accord avec cette valeur.
On n'a pas tous des pieds identiques, ça ne me surprend donc pas que l'auteur s'attende à d'éventuelles différences entre individus.

"Il faut bien comprendre que ce gain de 4% s’applique à la VO2 consommée à une allure donnée. Aussi, le gain chronométrique ne peut pas excéder les 2% pour un athlète de haut niveau."

Alors qu'en vélo dans une course de côte un gain de 4% de VO2 donne un gain chronométrique proche de 4%, ce n'est pas vrai pour la CàP SUR LE PLAT. La moitié de la perf s'explique par le VO2, l'autre moitié par d'autres facteurs.

Modifié par Bernard MOREAU
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