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Cyclosportive Font Romeu - Défi des Pyrénées


Sébastien DUC
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Bonjour,

Petit résumé en ce qui me concerne: je nm'étais inscrit sur le grand parcours et finalement, vu le temps dimanche matin, je me suis aligné sur le petit circuit.

Il faisait mauvais à Font Romeu (crachin, brouillard, froid) et le temps s'est amélioré en allant sur Mijanès.

Là j'ai regretté (un peu) de ne pas être sur le grand parcours.

Le col des Hares est sympa, pas trop difficile.

Ensuite retour sur Font Romeu où le temps recommence à se dégrader.

Le col de la Creu est court (3 km), ça se monte bien (c'est régulier).

Ensuite on basculait vers le col de la Llose, là aussi pas de difficulté majeure, si ce n'est le vent.

Et retour sur Font Romeu où il commence à pleuvoir.

Peu de monde au départ des 2 circuits.

Quand je vois arriver les vainqueurs du grand circuit sous la pluie et le froid (ils bouclent le circuit à 27 km/h de moyenne) je me dis que j'ai fait le bon choix.

Les organisateurs ont raccourci le circuit du grand parcours à cause des conditions météos.

Je pense qu'ils auraient du faire cela d'emblée, peut être y aurait-il eu plus de monde (dont moi) car faire la Creu et la Llose après Pailhères, Pradel et les Hares cela faisait beaucoup quand même (surtout pour un début en haute montagne).

Voilà,

Thibaut

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Bonjour,

J'étais au départ sur le grand circuit. Température +4° et du brouillard, il ne pleut pas mais la route est mouillée.

On nous libère à 8h38, avec 8mn de retard à cause d'une voiture en panne dans la rue...

Je n'ai pas été bien loin car au 40ème km, mon câble de dérailleur arrière à cassé ! Je me retrouve bloqué sur le onze dents au pied de la première montée. Impossible de continuer, abandon, snif !🙁

J'ai réussi à caler la chaîne sur le 34x15 et j'ai refais toute la montée comme ça jusqu'à Font Romeu ou je suis arrivé 3h plus tard sous la pluie.

Je me suis consolé avec un bon repas à l'arrivée.

Mais je reviendrais quand même l'année prochaine.

Thierry

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  • 2 weeks later...

Bonjour,

Pour ma part cette journée en enfer aura malgré tout été un plaisir! Départ à 7h15 d'Ax les Thermes avec le copain avec qui on s'est engagé pour rejoindre le départ sous le beau temps, on s'est dit tiens, on va avoir de la chance. Passage du col de Puymorens sous la pluie et dans le brouillard, départ dans des conditions glaciales, emmitouflés dans nos tenues d'hiver.
Traversée du Capcir dans des conditions s'améliorant, puis on enchaine dans la descente des gorges de l'Aude, rapide, sinueuse, bref un plaisir au niveau des sensations, puis le panneau d'Escouloubre annonce le début proche de la souffrance. Virage à gauche (au passage, un coureur semblait avoir chuté à cet endroit, il était arrêté près des commissaires et se tenait bizarrement. Quelqu'un l'a vu faire?), puis on attaque le Pailhères, première grosse difficulté du jour, sous les ruines du chateau d'Usson et le soleil. Le temps de s'arrêter pour enlever le bonnet et rerégler le casque, ranger les gants et les manchettes, ouvrir en grand le maillot et le coupe vent, et c'est parti pour 1h et quelques de plaisir et souffrance sur les pentes du Pailhères, avec des paysages magnifiques, un final au milieu de la neige extraordinaire, et enfin l'arrivée, glaciale à cause du vent au sommet. Ravitaillement, on se recouvre, coup d'oeil derrière le temps d'apercevoir la voiture balai quelques kilomètres plus loin en bas, coup d'oeil devant, les nuages n'annonçaient rien de bon.
Descente ensuite du Pailhères que j'aime tant. Doucement au début, à cause des torrents qui traversaient la route à cause de la fonte des neiges, puis descente à fond à partir des lacets, histoire de se faire plaisir, jusqu'à Goulours, où on bifurquait vers la droite et le Pradel... et la pluie, un kilomètre après le début de l'ascension!

Je connaissais ce col sous une chaleur écrasante, j'ai pu le découvrir dans le froid, la pluie et un brouillard incroyable qui gâchait tout en haut (moi qui voulait pouvoir voir la face nord de la dent d'Orlu sous la neige, c'était raté!). Col une fois de plus très difficile, mais quel plaisir là encore à gravir ces routes!

Ensuite la descente. Je savais qu'elle était technique pour l'avoir déjà empruntée en voiture, mais c'était sous le sec. Sous la pluie ça a été l'horreur pour moi, et pas que moi apparemment! Très vite je rattrape un autre concurrent qui descendait sur les freins, le froid, la pluie, les torrents d'eau, de boue et autres saletés ramenées par la neige rendent la descente hasardeuse, pas de prise de risque donc, descente sur les freins. Malgré la faible vitesse, je me retrouve rapidement avec les doigts gelés et en plus le frein arrière morfle très vite. Premier arrêt au premier village, le temps d'éponger comme je pouvais mes gants, de resserrer le frein arrière et de réchauffer les mains, on repart, on se réarrête pour les mêmes raisons, on repart à nouveau... et surprise! Ammoncellement de personnes sous un rocher, plein de monde en train soit d'essayer de se réchauffer, soit d'essayer de grimper dans des véhicules de l'organisation, gelés! De quoi vous motiver à finir! On repart aussitôt, réarrêt plus loin pour encore resserrer les freins, éponger les gants, et se réchauffer les doigts (ça devenait une habitude!), puis une remontée pour enfin se réchauffer!

Je crois au passage que c'est bien la première fois que je suis aussi heureux d'en finir avec les descentes et de repartir à monter! La suite en solitaire, seul au monde, à se demander par moment ce que je faisais sur le vélo! Arrêts ravitos, on continue. Au 100e kilomètre environ, petite discussion avec le bénévole qui s'y trouvait et qui me rassure, ça va enfin remonter au Capcir, ça sent bientôt la fin! Hélas pour moi, dans l'un des derniers virages dans le descente vers Querigut, crevaison lente au 111e kilomètre. Frigorifié, j'essaye de réparer, tache rendue difficile par les doigts engourdis par le froid, pour que finalement un signaleur et un autre bénévole, voyant que je ne parvenait pas à réparer et voyant apparemment que j'étais pas bien (je m'en rendais pas compte mais apparemment j'avais une sale tête, en tout cas vu leurs réactions ça devait être marrant à voir!), m'ont envoyé dans une auberge où ils m'ont gentillement payé un café en attendant que la voiture balai revienne. Une fin pas vraiment voulue, avec un goût d'inachevé, mais bon.

En bref, malgré tout, du plaisir malgré les conditions dantesques, et je ferais tout pour revenir l'an prochain! Le parcours est magnifique, l'organisation a assuré malgré les conditions exécrables, les gens étaient sympa, l'ambiance était pas mal, les paysages, pour ce qu'on en a vu en tout cas, étaient magnifiques, bref de quoi donner envie de revenir!

Enfin, pour finir ce message, trois choses: tout d'abord bravo à tous ceux qui y étaient et notamment à ceux qui ont fini.
Ensuite, petite question, c'était quoi la boisson énergétique qui était proposée aux ravitaillements? Je l'ai trouvée pas mal (goût, conditionnement, effets...) et j'envisage du coup de m'en procurer, si je sais ce que c'est!
Et enfin, petite suggestion, ce serait de prévoir soit une salle, soit un chauffage d'appoint (pas très écolo mais bon 🙁) pour le repas des prochaines éditions: pour ma part, la douche m'avait à peine assez réchauffé, idem pour le copain avec qui j'étais, qui a fini lui aussi frigorifié, du coup on a avalé notre repas en express sans vraiment en profiter, afin de retourner au plus vite à la voiture pour mettre le chauffage à fond!

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