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La Pierre Jacques en Baretous


Philippe POUEY
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Nous limitons le nombre d'inscrits à 500 environ . Nous tenons à garder l'esprit de l'épreuve et bien accueillir les participants, d'expérience je pense qu'au delà l'épreuve change de nature . Nous n'avons pas les structures pour bien recevoir plus de concurrents.

 

Cela dit nous ne sommes pas à quelques dizaines en plus .

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Retour de La Pierre Jacques !

 

Que ce fut difficile, la col de la pierre saint martin est vraiment terrible ! je l'ai trouvé plus dur que le Mont Ventoux pour ma part on est sans cesse en rupture de pente alternant les 8,10,12,14 % de plus il est vraiment trés long.

Au niveau de la météo, on a été chanceux, du brouillard au départ et jusque 5 km après la descente de la pierre saint martin (pas de vision à 10m) et ensuite le temps s'est dégagé et beau soleil tout le côté espagnol, on a eu à nouveau du brouillard en haut du Port de Larrau et ensuite c'était couvert, température de 10°C au sommet des cols.

 

Sinon un grand chapeau à l'organisation pour sa gentillesse et son dévouement, ils sont toujours dans l'optique de bien faire et de préserver cette ambiance de petite cyclo limitée à 500 personnes ! moi j'ai vraiment aimé.

Un grand merci encore à tous les bénévoles et les organisateurs et à l'année prochaine.

 

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Youpi !

Ca avait bien pu se finir en voiture balai pour ma part ! J'avais crevé de l'avant dans la descente du premier col. J'avais le matériel pour réparer, du moins en théorie et je dirais même plutôt physiologiquement : une chambre à air latex, une pompe en carbone Babieri, deux démonte pneus, un prolongateur de valve, de la colle pour rustine et UNE minuscule rustine. Je remplace la chambre à air, je gonfle, je gonfle, ça se dégonfle, je regonfle... J'utilise mon prolongateur, ça se gonfle un peu mieux et la crac je casse le prolongateur (pour faire de la mauvaise pub, c'est de la marque BBB). Je désespère, je devais me situer dans l'un des premiers paquets... Je vois xxx cyclistes défilés devant moi, qu'est-ce que ça agace. Finalement je lance un signe de SOS et la miracle un espagnol vient à mon secours et ce dans SON pays ! Il a une pompe un peu plus fonctionnelle que la mienne. Mais au moment de la retirer de la valve, crac la vis s'est rompue. Il avait deux chambres à air sur lui et il m'en a filé une et me l'a monté sur ma roue. Je ne serais jamais comment le remercier gracia, perfecto, amigos,... les seuls mots qui m’étaient venus à l'esprit.

J'ai finalement pu finir le grand parcours et ça n'a pas été très facile...

Le lendemain j'ai regonflé le pneu avant et j'ai constaté qu'il n'y avait que 4 bars de pression. Heureusement que ça avait tenu.

Jean-Pierre, c'est bien qui m'avait reconnu au départ à Arette et vers le sommet du 2ème col ?

Bref, je ne regrette pas mon inscription et mais 750 km de voiture (avec un petit détour par les Pyrénées au retour avec la Hourquette et l'Aspin à vélo en prime et peut-être une tendinopathie au tibia !)

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