Dans le garage de Raymond : quand la passion rencontre l’innovation
C’était en 1986, dans un petit garage de Tessenderlo en Belgique. Raymond Vanstraelen, ancien coureur devenu entraîneur, regardait ses deux machines à coudre d’un œil déterminé. Ce passionné de cyclisme avait une obsession : comprendre pourquoi certains watts se perdaient en route, pourquoi le corps de l’athlète ne donnait pas toujours son maximum. Son idée paraissait simple sur le papier : mesurer le cycliste en mouvement pour optimiser chaque geste, chaque position. Il appela son projet « Biomechanics for Racers », rapidement raccourci en Bioracer.
Quelques semaines plus tard, le premier prototype voyait le jour. Fini les maillots en laine-coton qui devenaient des éponges à la moindre averse ! Raymond misait sur un polyester léger, inspiré des combinaisons de ski. Une révolution silencieuse était en marche.
Près de quarante ans après, cette philosophie guide encore chaque décision chez Bioracer, devenu un acteur incontournable avec des centres de recherche sur trois continents, tout en gardant jalousement sa production européenne.
La « Science of Speed » : quand chaque détail compte
Chez Bioracer, on ne parle pas de vitesse par hasard. Tout repose sur trois piliers que l’équipe a affinés au fil des décennies.
D’abord la BioEfficacité : éliminer tout ce qui freine, tout ce qui gaspille l’énergie précieuse du coureur. Chaque fibre, chaque couture est pensée pour que la puissance se transforme directement en vitesse. Ensuite le BioConfort, parce qu’on a beau avoir le textile le plus aéro du monde, s’il serre à la mauvaise place ou empêche de respirer, il devient inutile. La compression doit soutenir les muscles sans les entraver, la respirabilité doit suivre les efforts les plus intenses.
Enfin la BioRégulation, cette capacité à maintenir le corps à sa température idéale. Les ingénieurs de Bioracer cartographient les zones de chaleur, développent des tissus qui évacuent l’humidité là où il faut, quand il faut.
Pour mettre tout cela au point, trois laboratoires travaillent main dans la main : le Speed Center analyse l’aérodynamisme et l’ergonomie, le Protolab découpe au laser et teste en chambre climatique, tandis que le Textile Studio invente les fibres de demain avec leurs canaux creux et leurs membranes respirantes.
Le résultat ? Des innovations qui marquent l’histoire du cyclisme : la veste pluie Isofilm dès 1988, la combinaison que Remco Evenepoel a portée aux Jeux olympiques, ou encore cette nouvelle peau « Wave Pad » au design anatomique révolutionnaire.
De l’idée à la route : maîtriser toute la chaîne
Ce qui rend Bioracer unique, c’est sa capacité à tout contrôler, du premier croquis à la tenue finie. Contrairement à beaucoup de marques qui sous-traitent, Bioracer possède ses propres ateliers de confection. Les prototypes naissent en Belgique, les petites séries prennent forme en Roumanie et Macédoine, les collections hivernales sont assemblées en Tunisie, et l’Amérique du Sud est approvisionnée depuis la Colombie.
Cette organisation permet une traçabilité totale et des délais impressionnants : une tenue personnalisée validée en ligne via MyBioracer peut être expédiée en moins de trois semaines. Pas étonnant que la marque crée plus de 15 000 designs différents chaque année pour des clubs amateurs, des équipes continentales et plusieurs sélections nationales.
Côté produits, deux grandes familles se partagent les routes : Icon, conçue pour l’endurance et la polyvalence du cycliste du dimanche au cyclotouriste aguerri, et Epic, le pur-sang de la performance avec ses manches « Clean-Cut » et ses ourlets soudés. Chacune se décline selon l’usage : route, off-road ou conditions extrêmes.
Au-delà du vélo : quand Bioracer conquiert d’autres sports
Si Bioracer a grandi avec le cyclisme, la marque belge n’a pas tardé à essaimer vers d’autres sports. Triathlètes, patineurs, athlètes : tous découvrent les bénéfices de cette « Science of Speed ». En athlétisme notamment, plus de 1 300 médailles internationales ont été remportées avec des tenues frappées du logo Bioracer. La preuve que les secrets de la vitesse dépassent largement le cadre du vélo.
Cap sur 2030 : l’avenir se dessine en 3D
Danny Segers, l’actuel CEO, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son prochain défi ? Un configurateur 3D révolutionnaire où chaque cycliste pourrait scanner son corps via smartphone, essayer sa tenue en réalité augmentée, puis la faire produire dans l’usine la plus proche pour réduire l’empreinte carbone.
L’objectif est ambitieux : tendre vers le zéro stock tout en portant à 80 % la part de matières recyclées d’ici 2030. Une approche qui colle parfaitement à l’esprit pionnier de Raymond, toujours à la recherche de solutions innovantes.
Aujourd’hui, que vous visiez le podium d’une course FFC ou que vous prépariez votre première cyclosportive, la collection 2025 vous tend les bras sur la boutique officielle. Avec Bioracer, chaque cycliste peut désormais bénéficier des mêmes technologies que les médaillés olympiques. Pas mal pour une aventure qui a commencé dans un garage avec deux machines à coudre et une vision.
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