Classique Champagne-Ardenne. Et de dix pour Benoît Daeninck (CC Nogent-sur-Oise), qui a enlevé son dixième succès de la saison dimanche sur la Classique Champagne-Ardenne, entre Châlons et Sedan. Un an après avoir accueilli la finale de la Coupe de France DN3, l’épreuve ardennaise retrouvait cette année une très grosse affiche. Les bordures auront été incessantes sur les plaines venteuses de l’est marnais. Et c’est un peloton réduit à une cinquantaine de concurrents qui a attaqué les difficultés des Ardennes. Là, la tête de course s’est réduite à une dizaine d’hommes forts mais personne n’a pu déloger Benoît Daeninck, qui n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires au sprint en enlevant sa dixième victoire Elite de l’année devant Risto Raid (CC Villeneuve Saint-Germain SA) et Dennis Coenen (Bofrost Prorace).

Classement :

1. Benoît Daeninck (CC Nogent-sur-Oise) les 153,1 km en 3h37’42 » (42,2 km/h)
2. Risto Raid (EST, CC Villeneuve Saint-Germain SA) m.t.
3. Dennis Coenen (BEL, Bofrost Prorace) m.t.
4. Mathieu Fernandes (CC Etupes) m.t.
5. Jérôme Giaux (BEL, Bofrost Prorace) m.t.
6. Clément Penven (AVC Aix-en-Provence) m.t.
7. Camille Thominet (CM Aubervilliers 93) à 8 sec.
8. Guillaume Barillot (SCO Dijon) m.t.
9. Kévin Goulot (CC Etupes) m.t.
10. Hugo Hofstetter (AC Bisontine) à 47 sec.

GP de Guerville. La 46ème édition du Grand Prix de Guerville s’est disputée hier en Seine-Maritime. Et c’est Pierre Lebreton (Team Peltrax-CS Dammarie), rentré victorieusement du Tour de Guadeloupe, qui a reçu les honneurs à l’issue des huit boucles de 16,4 kilomètres. La répétition de la côte de Guerville a usé ceux qui briguaient la victoire en Normandie. C’est dans les 20 derniers kilomètres que la course a basculé quand Pierre Lebreton a gagné du terrain avec ses compagnons d’échappée, le champion de France Cédric Delaplace (Sojasun Espoir-ACNC) et les coureurs de l’est Alo Jakin (VC Rouen 76) et Tomasz Olejnik (USSA Pavilly-Barentin). Souhaitant éviter une confrontation au sprint avec ces garçons-là, Pierre Lebreton s’est évadé à 10 kilomètres du but pour terminer l’épreuve en solitaire et rallier la ligne d’arrivée en vainqueur, 1’21 » avant le trio poursuivant réglé par Tomasz Olejnik devant Cédric Delaplace.

Classement :

1. Pierre Lebreton (Team Peltrax-CS Dammarie) les 122,5 km en 2h58’19 » (41,2 km/h)
2. Tomasz Olejnik (POL, USSA Pavilly-Barentin) à 1’21 »
3. Cédric Delaplace (Sojasun Espoir-ACNC) m.t.
4. Alo Jakin (EST, VC Rouen 76) m.t.
5. Dylan Kowalski (VC Rouen 76) à 2’33 »
6. Martijn Degreve (BEL, EFC-Omega Pharma-Quick Step) m.t.
7. Michael Olejnik (POL, USSA Pavilly-Barentin) m.t.
8. Benoît Daeninck (CC Nogent-sur-Oise) m.t.
9. Frédérik Backaert (BEL, EFC-Omega Pharma-Quick Step) m.t.
10. Gerry Druyts (BEL, EFC-Omeg Pharma-Quick Step) à 3’08 »

Trophée Cycliste Elites Loire-Atlantique. Le Trophée Cycliste Elites Loire-Atlantique aura lieu samedi et dimanche avec la participation des meilleures équipes amateurs françaises. Les dirigeants de l’UC Nantes-Atlantique souhaitent que cette fête sur deux jours soit populaire et que les parcours concoctés assurent un spectacle en toute sécurité et valorisent le territoire de la Loire-Atlantique. La première étape se déroulera au Landreau sur les routes du sud du département. Comme lors de la première édition, c’est la Communauté de Communes Loire-Divatte qui accueillera le Trophée mais avec un parcours légèrement remanié. La seconde épreuve inédite présentera un tracé nerveux et bosselé au nord de la Loire-Atlantique entre Thouaré-sur-Loire et Guénouvry, et un final sur le traditionnel circuit du Verger de l’UC Don. L’an passé la première édition de l’épreuve était revenue à Benoît Poitevin.

3 questions à… Gilbert Duclos-Lassalle, organisateur du Tour du Piémont Pyrénéen

Gilbert, quel bilan tirez-vous du 8ème Tour du Piémont Pyrénéen organisé du 23 au 25 août ?
Du côté des aspects négatifs, je suis un peu déçu du manque d’équipes présentes. De nombreuses formations s’étaient inscrites puis finalement se sont retirées quelques jours avant le départ. Néanmoins, les teams présents ont réalisé un beau travail. Les partenaires ont été à la hauteur, le public au rendez-vous à Laruns et à Navailles-Angos. Voici mes points positifs. Le Tour du Piémont Pyrénéen doit rentrer dans les mœurs, et peut-être deviendra-t-il un rendez-vous immanquable dans la région !

On se souvient que l’édition 2012 avait été placée sous le signe de la montagne. Cette année, point de sommet, et nous avons eu pourtant une course animée. Alors, reviendrons-nous sur la route des cols en 2014 ?
Le tracé avait été imaginé l’an passé par des personnes différentes. Pour cet été, ce sont deux anciens coureurs, Guillaume Carricart et François Burtre, qui ont élaboré le parcours. J’avais donné comme mot d’ordre « un Tour pour baroudeurs » et preuve en est, c’est la quatrième année que la course se joue à la seconde. Je ne pense pas que la montagne doit être obligatoirement au programme pour vivre une belle course. Vous savez, il me revient en mémoire une compétition dans les Landes où la directrice de course était inquiète du fait d’une journée sans la moindre difficulté. Au final, les derniers ont franchi la ligne avec 25 minutes de retard car il y a eu une bagarre fantastique ! On peut penser un Tour et le tracer, mais ce sont les coureurs qui font la course.

Nous avons assisté à un départ inédit dans les Hautes-Pyrénées. Est-ce que cette exportation est amenée à se répéter dans les années à venir ?
Il faut déjà savoir pourquoi l’épreuve est partie là-bas. Ici dans les Pyrénées-Atlantiques, les communes ne prenaient pas de décisions, les mairies en général ne s’engageaient pas. A un moment donné, il faut trouver les personnes qui vont bien vouloir organiser un départ. J’ai réussi à convaincre le maire de Barbazan-Debat d’accueillir notre course. Je pense qu’il n’a pas été déçu, il a trouvé cette compétition extraordinaire, d’autant plus qu’il n’a pas beaucoup d’animations de ce genre. C’est donc un premier pied posé dans ce département, peut-être qu’à l’avenir nous y reviendrons.

Propos recueillis par Medhi Casaurang.