Le Ventoux est resté le plus fort. Si Jean-Pascal Roux a attaqué la onzième montée du Ventoux en avance de son tableau de marche, notre cycliste a connu une violente panne d’énergie. Les jambes ne répondaient plus, le corps a dit stop, mais Jean-Pascal a malgré tout trouvé l’énergie pour grimper jusqu’au Chalet Reynard avant de mettre la flèche. Le plaisir n’y était simplement plus et le Vauclusien d’adoption a donc préféré écouter son corps. Aussi douloureuse soit-elle, la décision reste sage. Le manque de lucidité, la fatigue accumulée et le stress auraient augmenté considérablement le risque de chutes en descente. Les difficultés éprouvées par Jean-Pascal montrent à quel point le défi qu’il s’était lancé était extrême et les mots viennent à manquer pour qualifier l’exploit qu’il a réalisé.
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