Cadet 1 au Vélo Club de Saint-Julien en Genevois, Mathis Ducruet a participé la semaine dernière au Tour de l’Ain Cadets, en ouverture des pros. La course, tournée vers le collectif, réunissait à la fois des équipes françaises et européennes, en quête du maillot rose décerné à la meilleure équipe à chaque étape. Pour Mathis, il s’agissait d’une première course par étapes. Etant le seul du VC Saint-Julien en Genevois, il a été accueilli pour courir avec l’équipe d’Ambérieu. A l’issue de ces quatre jours durant lesquels les Cadets ont affiché de belles moyennes, Mathis avoue avoir eu quelques courbatures dans les cuisses. Il a pris une semaine de repos complet avec sa famille pour repartir ensuite sur la piste avec de nouveaux objectifs.

Mathis, comment es-tu arrivé au vélo ?
Avant le vélo, j’ai pratiqué le tennis pendant six ans, mais le choix s’est présenté à moi de faire un jour du vélo. Or le cyclisme réclamant beaucoup de sacrifices, il était difficile de se lancer sur deux disciplines en même temps, ce pourquoi je me suis lancé à 100 % sur le vélo il y a quatre ans. J’évolue cette année en Cadets 1ère année. J’ai déjà participé à de nombreuses courses de niveau national, sur route comme sur piste, où j’ai été sacré champion Rhône-Alpes du scratch. Mais je n’ai pas participé aux Championnats de France sur piste, ayant été désigné remplaçant. A côté de cela j’ai accumulé beaucoup de Tops 10 à un niveau régional.

Comment te définis-tu ?
Je me sens pistard avant tout, c’est là que je prends le plus de plaisir. Maintenant, je n’ai pas forcément le gabarit pour. La piste nécessite de posséder un gros volume musculaire, ce qui n’est pas tellement mon cas. Sur la route, je suis surtout à l’aise dans les montées. Je me définis plus comme un grimpeur.

Comment se passe ta scolarité ?
Je m’accroche, comme on dit. J’ai quelques difficultés dans les langues, surtout en anglais. Je fais des cours de soutien et j’aime bien aller en suivi de maths.

Quel personnage admires-tu dans le monde du vélo ?
J’ai une grande admiration pour André Greipel, qui s’est imposé cette année sur les Champs-Elysées au Tour de France.

Quelles sont tes ambitions pour l’avenir ?
J’aimerais bien participer à des Championnats de France, comme beaucoup. Et bien sûr je rêverais de passer pro un jour. Je sais que ça demande beaucoup de temps et de patience. Il faut être régulier, faire attention à son hygiène de vie, manger équilibré, se coucher tôt… Sur le vélo, comme tout le monde, j’ai toujours envie de franchir la ligne le premier.

Propos recueillis par Christelle Chaumontet.