Adrien, tu as commencé le vélo à 12 ans aux Etats-Unis, par quelles étapes es-tu passé ?
J’ai commencé avec mon club dans la ville où j’habitais à San José, après je suis passé dans une équipe Juniors de Garmin et ensuite des équipes amateurs aux Etats-Unis. Et cette année je suis avec l’équipe d’Axel Merckx en continental.

On voit qu’Axel Merckx a un talent pour révéler des jeunes, quel est son secret ?
Je crois surtout qu’il sait comment développer les coureurs. Son père a été le meilleur coureur de tous les temps donc il connaît un peu ce que c’est d’être jeune, d’avoir du talent et cette pression. C’est sûr que c’est un super directeur.

Comment définirais-tu ton profil de coureur ?
Je crois être un coureur de courses par étapes, j’arrive à faire des bons chronos et aussi à bien grimper avec les meilleurs. J’espère disputer un jour les Grands Tours.

Et comment récupères-tu sur une course de plusieurs jours ?
Je récupère bien, on a fini le Tour de l’Avenir mais je ne me sentais pas trop fatigué.

Et en comparant avec le Tour de l’Utah ?
Au Tour de l’Utah je crois que j’étais quand même un peu plus frais. La récupération n’était pas non plus super ici, je n’ai pas eu les meilleures sensations mais je réussis quand même un podium donc il faut être content.

Tu vas poursuivre ta saison avec l’équipe Etixx-Quick Step, tu avais d’autres propositions ?
Oui j’en ai eu, mais j’ai aussi choisi Etixx car c’est le même vélo, Specialized, que j’utilise actuellement donc c’est plus simple de rester sur le même équipement. Mais après je n’ai aucun contrat pour l’avenir sauf l’année prochaine avec l’équipe d’Axel, je reste amateur et espoir donc je suis encore ouvert pour après.

Ton ambition serait donc de passer professionnel après la saison prochaine, en 2018 ?
Oui bien sûr, en gardant des options sur le niveau WorldTour.

Donc tu vas passer plus de temps en Europe l’année prochaine ?
Oui comme cette année, je suis en Europe depuis janvier, j’ai passé seulement trois semaines à la maison. Il faut savoir vivre en Europe si on veut être professionnel. J’ai envie de revenir et de faire toutes ces belles courses classiques pour Espoirs.

Et le fait de parler français, ça facilite les séjours en Europe ?
Oui c’est beaucoup plus facile pour moi que pour beaucoup d’américains qui ont déjà un peu de mal d’être ici. C’est sûr que c’est un avantage.