Adonis LEJUMEAU

Bonsoir, André Sablière est en pleine forme, il vient effectivement de reprendre du service en créant une nouvelle société dans la région stéphanoise. Ce grand couturier du cyclisme va continuer d'innover avec un savoir faire unique et une connaissance du milieu cycliste inégalé. Un grand bonhomme du vélo assurément, doublé d'un ami que j'apprécie particulièrement 😆sur le plan humain

l'important finalement n'est ce pas que le cyclisme international retrouve de son éclat en cette saison 2015 et particulièrement les brillantes équipes françaises ,

j'adore ces forums où l'objectif semble être de dire un maximum de bêtises, décidément, l'année recommences bien et le niveau des cyclistes n'a apparemment pas progressé entre Noël et le réveillon, particulièrement de la part de ceux qui ont été désignés "forumers de l'année 2014" ça promets !!! l'année 2015 risque d'être longue dans ces conditions😆

oh et les gars, vous aviez pris des bonnes résolutions pour cette nouvelle année 2015: que les cyclistes se mettent au bon français et ne passent pas pour des boeufs !!! "quelles équipes va briller" ou "beaucoup d'équipes va briller"!!! vous n'y pensez-pas, dites plutôt: "l'équipe AG2R La Mondiale va briller dans les équipes françaises, d'autant que leur boss, Vincent Lavenu, un de mes collègues de chez les cadets (1973, ça nous rajeunit pas !!), arbore maintenant la légion d'honneur !! allez on se reprend les gars, haut les coeurs 😇

ou toi apprandre phrancais et aurtograffe ps: humour !!!!!!!!! 😇

Je connais une équipe du côté de Saint-Etienne qui est bien contente de cette nouvelle !!

La réponse est peut-être très simple: à Aigle se trouve le siège de l'UCI au Centre Mondial du Cyclisme et que le président de L'UNCP et le directeur de ASO se trouvent ensemble à cet endroit au moment où l'UCI est dans le processus d'homologation des licences Pro-Tour pour 2015 n'a rien d'aberrant ni de croustillant, c'est juste logique !

Bernard Thévenet, que j'ai particulièrement admiré lorsqu'il a terrassé "l'ogre de Tervueren" dans la montée sur Pra-Loup dans le Tour de France 1975. Devenu depuis un ami, il m'a expliqué avoir joué l'intox à fond lorsqu'il a repris Eddy Merckx dans la dernière montée en se mettant sur la "plaque" juste au moment où il l'a doublé (confirmé par les photos d'époque figurant dans tous les ouvrages de l'histoire du cyclisme, sur lesquelles on le voit bien). Il m'a dit qu'il s'est empressé de tomber le gros plateau dans le virage suivant. J'ai refais la montée quelques années plus tard et j'avoue avoir été bluffé, car je ne vois pas comment on peut monter sur la plaque dans ce raidard. D'autant que le lendemain, il gagne l'étape arrivant à Briançon après un numéro dans l'Izoard. Dans la vie, cet homme est empreint d'une grande simplicité et d'un vrai humanisme Quelques années plus tard, j'ai couru avec Greg Lemond, alors Junior, je me suis retrouvé en échappée avec lui et j'ai subit son "gros moteur". A l'arrivée, alors qu'il avait gagné, j'ai découvert son fair-play et son humilité. Je l'ai suivi après dans toute sa carrière et ait été heureux de discuter avec lui lors du Tour de France 2014. Il a eu l'élégance de me faire croire qu'il me reconnaissait. Cela pour dire que tout ce qu'il a fait chez les Pro, des Tours de France 1985 à 1991, en passant par sa victoire incroyable de 1989, sont pour moi époustouflants. Sans compter qu'il s'est fait le chantre de la lutte anti-dopage et que jusqu'à aujourd'hui je le pense totalement sincère. Pour moi, une idole de jeunesse, c'est l'homme qui ressemble dans la vraie vie à l'image idéale que l'on s'était faite de lui et cela correspond pour moi parfaitement à ces deux personnes: Bernard et Greg.

C'est cette tutelle qui se crée autour de lui qui est désagréable au fond. On dirait qu'il est instrumentalisé contre son gré pour promouvoir entre autre une Ardéchoise dont on connait les ambitions et les luttes intestines je reviens dans la discussion, car je croyais être sur un forum de sportifs et j'ai l'impression d'être plutôt au café du Commerce ou l'on enfile les conneries comme des perles. Tout d'abord, pour ceux qui glosent sur le fait que le mérite de Robert Marchand ne serait dû qu'à la génétique, le médecin qui vient de s'exprimer sur le grand journal de Canal + évoque le fait que la génétique ne pèserait que 15 % dans la longévité et que le reste est à mettre sur l'exercice physique régulier (30 minutes par jour) , l'hygiène de vie, la joie de vivre. Bref tout le portrait de Robert. Ensuite, pour Benoit qui parle d'instrumentalisation, je réitère la nécessité de s'approcher du bonhomme car à 103 ans il n'abdique rien sur sa liberté et refuse obstinément tout ce qui ne correspond pas à ses valeurs et il raconte dans son bouquin tout ce qu'il a refusé par conviction. Maintenant sur le venin lancé sur l'Ardéchoise, moi qui ne suis ni Ardéchois et n'ai pas de pied à terre dans cette région, je suis surpris qu'on se permette de déclarer que Rober Marchand "serait instrumentalisé pour promouvoir l'Ardéchoise, dont on connait les ambitions et les luttes intestines". Honnêtement est-ce que le succès non démenti de l'Ardéchoise depuis 1992 doit quelque chose à Robert Marchand ? Les organisateurs de l'Ardéchoise seraient ambitieux, mais-n'est ce pas logique pour la plus grande cyclosportive d'Europe ? quant aux luttes intestines, il y a des différents dans tous les groupes humains et si le charisme de Gérard Mistler peut déranger ceux qui n'aiment pas les réussites, où est l'anomalie ? Enfin, je reviens une dernière fois sur le caractère instrumentalisation de Robert Marchand par l'Ardéchoise et Gérard Mistler. Sur ce forum de cyclistes, personne n'a formulé l'hypothèse évidente qu'il s'agirait tout simplement d'une histoire d'amitié, personnellement j'ai la réponse à cette dernière question. Je laisse les polémistes professionnels de ce forum répliquer bonne soirée

Pour Olivier: malgré la tentative de récupération des Ardéchois, Robert est originaire d'Amiens et réside depuis son retour du Canada à Mitry-Mory, à quelques encablures de l'aéroport Charles de Gaulle, il s'entraine le long du canal de l'Ourq

je réponds quand même: en fait il ne s'en est jamais remis, compte-tenu des circonstances terribles du décès de son épouse, mais "de facto" je conviens qu'il a vécu en célibataire

Pour Benoit je pense que tu te prends trop la tête avec des spéculations intellectualisantes, mon ressenti ne vaut que ce que vaut une tranche de " vécu" au contact de quelqu'un qui ne doit laisser personne indifférent par ce qu'il est et rabaisser ce qu'il est et ce qu'il fait avec des arguties globalisantes (l'égoïsme possède une définition dans le dictionnaire) est vain. Contentons nous de méditer sur ce qu'il peut nous apporter par son exemple (ça y est je vais avoir droit à une réplique sur le concept d'exemple) et je réitère mon propos sur le fait que ceux qui ont l'opportunité de le rencontrer se fasse une opinion à son propos "en vrai". Sur ce, j'ai tout dit sur le sujet !!!

Bonsoir, je reviens dans la discussion, car j'ai le grand privilège de bien le connaitre et plusieurs hypothèses émises par certains d'entre vous ne sont pas les bonnes. Tout d'abord je ne peux qu'encourager tous ceux qui veulent en savoir plus sur sa vie à lire son livre (102 ans et toujours en piste, édité en février 2014 chez www.leseditionsdephenicie.fr) en plus vous ferez une bonne action car le livre est vendu à son profit et cela peut faire un joli cadeau de Noel pour vos proches. Contrairement à ce qui a été dit, il n'est pas célibataire mais veuf (il a eu la douleur de perdre sa femme pendant la 2ème guerre mondiale), il a eu une longue vie de M..., allant de galère en galère et c'est le vélo qui l'a sauvé lorsqu'à 67 ans il a pris sa retraite. C'est un homme qui a avant tout une force de caractère exceptionnelle (il participait à Bordeaux-Paris jusqu'à 90 ans !), qui ne se laisse démonter par aucune contrariété, il est particulièrement ouvert aux autres et tient beaucoup à ses nombreux amis, se préoccupant de la santé des uns et des autres. Donc rien d'un égoïste misanthrope comme certains le décrivent. Dans son livre, il y a plusieurs contributions de médecins qui expliquent que la génétique ne pèse que 30 % dans son parcours et que effectivement la force de caractère, l'hygiène de vie (bien qu'il aime boire un coup...de champagne) et la joie de vivre pèsent autant dans sa longévité. Pour ceux que son exposition médiatique contrarie, il faut savoir qu'après une vie de misère il goute la gloire (mais qui d'entre nous y est insensible ?) et que les médecins qui tournent autour de lui cherchent surtout a tirer des enseignements scientifiques qui peuvent être utiles pour d'autres et il se prête de bonne grâce à la chose. Donc j'en termine en disant que si j'ai employé le terme de modèle à son sujet, c'est de modèle d'espoir car après la vie rude qui a été la sienne depuis l'age de ses 3 ans, il aurait pu sombrer,alors qu'aujourd'hui il répand sa bonne humeur et redonne le moral avec humilité aux personnes qu'il approche et en plus, il n'a renoncé en rien à ses convictions philosophiques et politiques et ça c'est le plus fort en cette période de sinistrose collective. Bref, il vous faut le rencontrer et après vous vous ferez votre propre opinion !!! PS: pour effectuer la montée de son col hier, sachez qu'il est venu seul en train de Paris (où il réside) jusqu'à Valence !!!!😆 et que la troupe des accompagnateurs à vélo a fondu à cause de la mauvaise météo, alors que lui n'en a pas été dérangé plus que cela, cela c'est l'amour du vélo.......

j'y étais, c'était tout simplement fabuleux: 10 kilomètres de côte à froid à un train de centenaire et même pas fatigué à l'arrivée. "il me manquait un peu de souffle a-t-il déclaré" normal depuis un mois il ne roule que sur son home trainer et la seule côte de son secteur est un pont d'autoroute. Robert, l'avenir du vélo !! en tout cas un modèle pour nous tous et de l'enthousiasme à revendre

Un des problèmes de l'organisation du cyclisme français vient du fait que ce sont bien souvent d'anciens coureurs pro des années EPO qui gèrent les équipes Pro et qui se retrouvent dans les instances qui supervisent la formation et l'élitisme. Ainsi, la Ligue nationale du cyclisme, Présidée par Marc Madiot, supervise le cyclisme Pro en France, taxant au passage les clubs amateurs qui ont en leur sein un coureur professionnel (le club payant la licence Pro du coureur) et qui édicte des règles parfois étonnantes. Dernier exemple en date: l'Armée de Terre qui dispose d'une équipe amateur de haut niveau (qui a gagnée la Coupe de France de DN1 en 2014) souhaite inscrire son équipe en continentale Pro en 2015 dans une logique de progression sportive et organisationnelle. Sur le papier on peut se dire qu'il s'agit de 15 coureurs accédant au statut de coureur professionnel et environ 20 salariés en plus dans le milieu professionnel, une équipe de plus qui va élargit l'émulation entre équipes françaises. A l'arrivée il semble que le bureau exécutif freine des quatre fers au motif que le statut de militaire est incompatible avec le milieu du cyclisme professionnel et créée de la distorsion de concurrence. Je ne suis pas spécialement militariste, mais je trouve que cela résume assez bine la situation du cyclisme française et confine à une stupidité bien "de chez nous"....

salut le fils de Gérard (tu ne nous a pas encore dit ton prénom, au fait), je t'ai posé ces questions sur ton environnement de club, car moi même dirigeant d'un club et ayant un oeil sur le groupe junior, je pense que les meilleurs conseils sont à puiser vers ton encadrement sportif, car la question de la préparation hivernale ne doit pas se résumer au renforcement musculaire, qui est l'un des éléments d'un programme, qui doit se structurer à partir des objectifs de ta prochaine saison (et de ton équipe), de tes paramètres sportifs (un bon test d'effort est recommandé à ton âge, à la fois pour détecter d'éventuelles anomalies, mais aussi pour évaluer ton potentiel et donc la charge d'entrainement que tu peux absorber sans risque pour ta santé). Aujourd'hui, la tendance est de travailler le "gainage", ce qui peut passer par de la musculation avec des appareils (je n'y suis personnellement pas favorable à ton âge), mais aussi sur le vélo par des exercices spécifiques, en pratiquant le ski de fond (si tu habites dans une région avec des massifs montagneux, bien sûr) ou tout simplement par les exercices de PPG que tu pratique déjà (les bonne pompes, les abdominaux et l'exercice de la chaise restent des valeurs sûres en la matière !!! Qu'en penses-tu ?

Salut Gérard, je suppose que si tu fais de la compétition, tu dois être licencié dans un club. La première chose à faire est sans doute, et avant tout, t'adresser à tes encadrants de club qui doivent à minima te conseiller et te guider sur ce programme hivernal, voire proposer aux jeunes de ta catégorie des programmes d'entrainements appropriés. Es-tu seul dans ta catégorie ou bien y a-t-il un groupe junior dans ton club?

Me revoilà sur le sujet pour vous dire que les coureurs des premiers Tour de France changeaient de machines a pignon fixe au gré du profil des étapes et leurs braquets allaient de 2, 80 m pour gravir le col de la République ou le Ballon d'Alsace ou encore la côte de Laffrey, jusqu'à 8 mètres pour les portions plates ou descendantes. Quant à l'usage de vélos "polymultipliés" (avec dérailleurs ou tout système de changement de braquet), il a été possible dès le Tour 1904 avec la catégorie des coureurs, dont les machines étaient "poinconnées", à savoir qu'ils ne pouvaient pas en changer (c'était une sorte de catégorie des indépendants, distincte des professionnels financés par les firmes cyclistes. C'est le cas du coureur stéphanois Paret, membre de l'école stéphanoises de cyclisme (créée par Vélocio) qui en 1904 et à plus de 50 ans a terminé 19ème du classement général avec une machine dotée de deux chaines.

Chers amis, Sur les sujets graves, me voilà de retour sur le forum! Et avec un peu de patience, vous pourrez bientôt lire mon dernier ouvrage "quand un Stéphanois déclara la guerre au Tour de France", qui relate la bataille épique que livra Paul de Vivie, alias Vélocio, qui n'a eu de cesse de titiller Henri Desgranges, hostile aux cols et aux dérailleurs. En effet, il y avait à l'époque une opposition entre les cyclotouristes (qui dans l'esprit d'un Vélocio étaient en fait les vrais pionniers des cyclosportifs de ce forum!!) qui passaient partout avec leurs dérailleurs de la première génération (le Chemineau, notamment) et les professionnels, qui refusaient tout progrès. Ils en firent les frais en 1902 lorsque les cyclotouristes les défiaient entre Perpignan et Biarritz par tous les grands cols des Pyrénées, dont le Tourmalet. Ayant été ridiculisés par les amateurs qui montaient sur leur vélos polymultipliés, les cols que les pros faisaient à pied en poussant leur vélos "monos", Desgranges voulu les venger l'année suivante en créant le Tour de France, avec de longues étapes quasiment plates (si on exclu celle de Lyon-Marseille par Saint-Etienne et le col de la République). Chevauchant des machines a pignon fixe, il faut savoir qu'en fait les suiveurs avaient dans leurs voitures des machines de rechange à pignon fixe également, que les coureurs échangeaient dans les côtes pour maintenir l'illusion qu'ils pouvaient passer sur tous les terrains avec le même développement ce qui était naturellement faux. De ce fait les développements étaient variables, mais les gros plateaux dépassaient rarement les 50 dents et le petit pignon était souvent le 14. Dit autrement, rien n'aurait empêché sur le plan technique que les tous premiers Tour de France soient montagneux et que les coureurs aient des vélos légers (10 kilos déjà à l'époque !) dotés de dérailleurs adaptés, c'est juste qu'il y avait un gros problème de "philosophie" entre les pros et les cyclos et je ne vous parle même pas de la concurrence commerciale entre Le Vélo de Pierre Giffard et l'Auto de Henri Desgranges... a suivre

Réponse à Thierry: je pense que Robert Marchand est très tranquille concernant ses records, car à son âge les Horner et autres Voigt ou Rebellin seront depuis longtemps rangés des voitures !!

Merci Guillaume de ton appréciation positive sur mes remarques. Je ne sais pas si tu suis toujours le fil de cette discussion, mais saches que je viens d'apprendre que l'éditeur de Robert Marchand va sortir un nouvel ouvrage (ou plutôt je crois la réactualisation de son livre) avec un chapitre que le centenaire vient d'écrire sur son nouveau record du monde de l'heure. Voilà sans doute une bonne lecture pour nous changer de ce temps pourri !

Thierry, Yohann Tibério est actuellement licencié dans mon club de Saint-Etienne, il fait partie de l'équipe DN1 pour cette saison 2014 et a arrêté la compétition motocycliste depuis un certain temps déjà. Toutefois, son expérience de la mécanique lui permet aujourd'hui d'avoir un poste à responsabilité chez Probikeshop qui commercialise la marque belge Viper.

Y'en a encore qui vont penser que je me suis inscrit sur vélo 101 par marotte monomaniaque, mais moi le dernier qui m'a fait rêver c'est Robert Marchand ! désolé, je me refais pas

La question qui reste posée à tous les supporters est celle de l'admiration que l'on peut porter à un tricheur, même si son surnom de Pirate lui allait comme un gant. Concernant son "stupéfiant" démarrage dans le Galibier en 1998 sous la pluie, avec un temps de roue-libre dans le virage suivant (pente à 9 %), je me rappelle avoir participé à l'étape du Tour quelques jours plus tôt sous un magnifique soleil, avec pour vainqueur le champion d'Australie amateur Joe Doran qui survolait les cyclos montagnardes cette année-là. Le léger détail c'est que Joe Doran au top de sa forme sous le soleil avait mis....30 minutes de plus que le dernier de l'étape pro sous la pluie, qui était un non grimpeur à la ramasse. Cherchez l'erreur !!!😇