Heute, vandaag, today, aujourd'hui, j'ai dépassé les 12.000 km en 2022.
Je vous contextualise l'affaire.
Non, je ne vous parlerai pas de mon premier vélo d'ado fin des sixties. Un Flandria rouge évidemment, acier, un plateau, cinq pignons, une selle dure et des boyaux, avec lequel je roulais comme un dingue avec les copains du quartier alors que je faisais du judo en club.
Non, je ne vous parlerai pas de mes 9 années dans l'Armée belge, période pendant laquelle j'ai fait toutes les conneries militaires, mais pendant laquelle le vélo est devenu occasionnel.
Non, je ne vous parlerai pas de ma période post-militaire de 25 à 40 ans pendant laquelle j'ai beaucoup couru à pied, plusieurs années à 5.000 km. Mais j'ai assez vite collectionné les pépins physiques de longues durées qui m'ont empêchés de faire mieux que 2h32' au marathon. La grande frustration de ma vie sportive a été de ne pas descendre sous 2h30'.
Non je ne vous parlerai pas de la période suivante (1995-2009) où j'ai fait du « jogging » et de plus en plus souvent du VTT pour pallier les faiblesses de mon appareil locomoteur.
Non, je ne vous parlerai pas de la période 2010 à 2020 pendant laquelle j'ai repris le vélo de route. Autour de 5000 km par an jusque 2019, 8000 en 2020 (merci au travail à domicile grâce au Covid).
Non, je vous parle de mes 8700 km en 2021 (retraité depuis septembre 2020, ça aide) qui m'ont décidé à m'inscrire au Challenge objectif 10.000 de cette année.
Donc grand merci Michel car ton truc m'a permis de garder ma concentration sur le vélo et la motivation nécessaire. Enfin merci pas si sûr vu que j'ai roulé par temps hivernal dès le premier janvier, alors qu'habituellement j'aurais fait un confortable petit jogging de maximum 45 minutes ou une séance de PPG (préparation physique généralisée) en écoutant le premier concerto pour piano de Brahms.
Tiens faites-vous des étirements, du renforcement musculaire, des exercices isométriques ?
12.000 km, à 67 ans, c'est inespéré lorsque je repense à mes dernières années de vie professionnelle à temps plein, avec trois heures de déplacement en train quotidiennes, une solide tendinite dans le bras (trop de souris) et la montée de l'hypertension.
Bon mission accomplie; demain je relâche = je vais courir. Je crois avoir appris à bien pédaler, mais ne serai jamais un vrai cycliste. Je reste un coureur à pied qui fait du vélo.