Thierry LUNARD

Pas aidé par les commissaires sur ce coup là, j'aurais compris un peu de bienveillance pour un coureur qui réussi un bon coup sur une fin de course où la lucidité est amoindrie par la fatigue et le stress et surtout quand les décisions de trajectoire se prennent d'instinct. A ce propos les commissaires qui se plantent en orientant mal les coureurs sur des fins de courses sont ils déclassés? Le vainqueur proclamé, Moreno, s'est fait une frayeur sur un rond point en rattrapant de peu la roue arrière qui a chassé, comme quoi la gagne ne tient à pas grand chose des fois.

J'ai vu ce documentaire et j'ai apprécié, le cyclisme a changé mais ce petit retour en arrière empreint de nostalgie est appréciable. Pour le reste la conception des vélos a évolué et les machines de cette époque sont moins performantes tout en restant agréable à regarder le temps d'un film.

Je sais que Roger De Wlaeminck n'a pas pu rouler sur ce Gios là en compétition compte tenu de l'année de fabrication, mais ses montures de sa grande époque lui ressemblaient beaucoup et celui qu'Emile nous offre à contempler est très beau.

Superbe, magnifique, c'est difficile de ne pas se répéter pour parler de ta collection. Ce Gios c'est toute l'élégance Italienne, c'est aussi une des montures de mon idole de jeunesse Roger De Wlaeminck. L'état est parfait, les finitions sont propres et contribuent à la ligne du vélo qui n'a pas pris une ride. La fixation du cintre en avant de la potence est cachée, l'assemblage des tubes est parfait, vraiment du beau boulot. Juste une petite note discordante, très légère cependant, j'ai toujours eu un faible pour les manettes Campagnolo avec l'usinage typique comme le sont celles des blocages rapides de la merveille que tu nous présentes, les manettes présentes sur ce Gios sont trop sobres et purement fonctionnelles, ça n'engage que moi. Encore bravo Emile.

Je n'ai pas de doutes sur les qualités de sprinteur de Nacer Bouhani, son problème actuel est de pouvoir les démontrer en course. Les raisons officielles ou officieuses de ses derniers faux départs sont analysées sur ce forum avec des arguments divers et plus ou moins bien renseignés. A titre personnel je regrette que ce coureur, quels que soient ses torts supposés, n'ai pas la possibilité de courir pour son équipe.

Sagan était le plus fort, Dillier s'est défendu jusqu'au bout, les Français n'étaient pas là quand la course s'est décanté, les Belges sont très présents.

essaie pro cycling stats

Il me semble avoir entendu qu'un reporter gaffeur avait dit un jour que Jacques Anquetil avait un très bel outil entre les jambes et qu'il savait bien s'en servir à propos d'une course contre la montre. Si un des forumeurs peut apporter un supplément d'information merci de se manifester.

Tout est beau dans ce vélo, les manettes Campagnolo ciselées des leviers de vitesses et des roues, les dérailleurs aux lignes classiques, les pièces de passages des câbles au niveau du boitier de pédalier, les initiales AJ en haut des fourches arrières, la ligne du vélo en général. Une petite question : pourquoi les ergots comme pour un ajout de garde boue au bas des fourches avant et arrières? Sinon le maillot BIC avec les poches sur la poitrine est un collector de chez collector, beau boulot Emile, au risque de me répéter.

Autant dire que l'après Boonen est bien digéré.

Je suis du même avis que toi, c'est gratuit pour voir des courses et on peut toujours couper le son si ça ne plait pas.

En voyant Quintana avant le départ je me suis dit que fait t'il là? Il a terminé c'est tout à son honneur.

Je crois surtout que Nacer Bouhanni a envie de courir et de gagner. Cofidis a misé gros sur lui il est normal d'attendre un retour d'investissement, pour 2018 la donne a changé avec l'arrivée de Cédric Vasseur comme manager, pour autant est ce judicieux de se priver d'un gars capable de gagner de dix à vingt bouquets par saison et qui a levé les bras sur le Giro et la Vuelta.

Tu as tout dit, Nibali a gagné les grandes courses qui comptent pour un Italien, Le Tour de Lombardie, Milan San Remo, le Giro, et en y mettant la manière. Ses initiatives ne sont pas toujours payantes mais quand ça marche ça fait des étincelles, j'ai passé un bon moment à suivre les vingt derniers kms et surtout ce final haletant.

C'est fort quand même, les analyses de Guillaume sont très justes, de les lire permet de comprendre toutes les subtilités d'une course avec la présentation des acteurs, du terrain et des conditions avec un ressenti personnel très pertinent.