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CR vélostar 91 du 1er mai


Luc BELLONI
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Mon compte-rendu de la Vélostar 91 ce dimanche 1er mai à Bondoufle. C’est ma 2nde cyclosportive, après la Jacques Gouin début mars des mêmes organisateurs.

Beau temps ensoleillé (ce n’était pas gagné !) au départ et tout le long de la matinée, avec un peu de vent d’est qui va faire mal au retour. Je récupère dossard, puce (à mettre sous la semelle) et un grand sac plein de pub papier et d’un petit sac de sucreries qui sera apprécié à l’arrivée chez moi… Après quelques minutes d’échauffement, je me pointe vers les sas de départ où c’est déjà la pagaille. Avec mon petit dossard 96, je suis appelé dans les 1ers sur la ligne. Départ vers 8H40 pour le circuit de 160km dans le sud de l’Essonne. Premiers kms neutralisés, ça n’arrête pas de faire l’accordéon, et enfin la meute est lâchée. 40, 45, 50, 55km/h, la vitesse dans le peloton est impressionnante, en tout cas je n’en ai pas du tout l’habitude ! J’ai les jambes dures depuis le début de semaine, ça promet pour la suite… Arrive la 1ère côte à Champcueil, je suis un peu déçu, ce n’est pas le mur de début mars. Elle se monte facilement, je suis plus à l’aise que sur le plat par rapport au peloton. En haut, il faut relancer bien-sûr et retrouver du 45 km/h… Regard rapide sur mon compteur : 38km dans la 1ère heure !!! Toujours dans le peloton de tête, je devine au loin quelques échappées. Tout d’un coup, je vois débouler sur la droite le pro de la FDJ (sans dossard, Offredo ?), qui a enfin décidé d’embrayer pour revenir sur la tête. Beaucoup se mettent dans son sillage, pas moi !!! Les côtes se succèdent, j’arrive à remonter, mais je reperds dans les longues lignes droites, j’ai parfois du mal à boucher un trou de 10m, je sens que je suis au point de rupture. En haut de la 4ème ou 5ème, sans prévenir, impossible de repasser le grand plateau ! C’est la 1ère fois que ça me fait le coup. Je m’escrime, je pers du temps, finalement je le passe à la main. Par sécurité, je resterai sur la plaque jusqu’au bout. Pendant ce temps-là, le peloton s’est éloigné inexorablement, c’est trop bête ! J’essaie seul de revenir, mais j’ai beau être à plus de 40km/h, je ne reprends rien. Tant pis, un coup d’œil derrière, et j’attends sagement le 2ème groupe qui s’approche. Au bout de 2H, 39.2km/h de moyenne, on a fait 40km dans la 2ème heure, j’hallucine ! A la faveur d’un ralentissement, on revient sur la tête mais c’est pour mieux sauter, cette fois-ci définitivement, un peu plus loin. Je me retrouve ainsi dans le 2ème peloton, avec le 1er qui s’éloigne peu à peu au loin. Je me sens maintenant un peu plus à ma place…

Ravitaillement au bout du circuit, personne ne s’arrête, j’arrive à attraper au vol un petit bidon de flotte que me tend une bénévole. On tourne à droite, retour vers le nord-est. Les éventails se forment, ce sont toujours les mêmes qui mènent, j’arrive à prendre des relais. Une féminine (Bérangère) se fait encourager régulièrement sur le bord de la route. J’avais noté sur un petit bout de papier la position des différentes côtes. Km 114, l’antépénultième : je me retrouve en tête dès le bas, personne ne veut me relayer pendant toute la montée. Assis, je tire mon 51*23 un peu en force. En haut, je me retourne, je suis un peu déçu, tout le monde est là en file indienne, aucune sélection. Km 128, l’avant-dernière, je suis dans les 4 premiers du groupe. Km 133, rebelote, je monte en tête. Je sais que c’est la dernière, j’en rajoute un peu pour le fun, les jambes répondent. Je sens que ça décroche très légèrement juste derrière mais en haut, tout le monde est là. On voit les panneaux 20km (tiens, ça ne fera que 157km !), 10km, 5km. On commence à voir vers l’avant des gars qui n’ont pas pris un seul relais en 80km. Risible, voire un peu pathétique. 3km, 1km, ça accélère franchement, les jambes répondent. On devine le dernier rond-point et la ligne d’arrivée. J’arrive à me mettre en danseuse et faire le sprint pour le plaisir. Je saute 2 gars juste avant la ligne, je dois finir 7ème ou 8ème de mon groupe, OUF !!!

Le tour du stade Robert Bobin sur la piste, je rends la puce, coca, tranches d’ananas, je renonce à aller chercher mon panier repas et retour à la maison.

Au final, 157km en 4H17, 36.4km/h de moyenne. OUAH !!! J’attends mon classement avec impatience.

Belle cyclo, très bien organisée, des bénévoles qui bloquent la circulation à tous les carrefours, des motards qui précèdent les différents groupes.

Mon bilan physique : ayant plus l’habitude du VTT, c’est sûr que j’ai un peu de mal à tirer des gros développements pendant des dizaines de km, il va falloir travailler ça en participant à ce genre de course. A refaire avec plaisir, avec l’EDT du Cantal en point de mire, et un entraînement qui va intégrer de plus en plus de côtes…

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Bonjour LUC,

très bon compte rendu, j'y étais également, et cette cyclo est très bien organisé, je suis arrivé loin derrière toi, mais je pense que l'on a du être dans le même groupe pendant quelques temps, après j'ai déraillé avec chaine boqué et vers le KM 118 j'ai été pris de crampe qui m'on obligé de m'arrêter pour récupérer, la suite à été difficile! on véra la prochaine. C'est parti trop fort pour moi, donc les 2/3 premières heures ça va mais après, c'est là que tu vois la diffèrence de niveau et d'entrainement.

A+

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Merci Luc pour ce beau compte rendu très vivant et complet .

 

Bravo à vous tous d'avoir fait et terminé le 160.

J'étais sur le 90  et la première demi-heure ( jusqu'à Champcueil en fait ) a été intense car nous avions le peloton 160 en point de mire dans les grandes lignes droites et il était couru que les coursiers présents sur le 90 voulait essayer de le reprendre.

Un peu déçu egalement de ne pas avoir monté la vrai bosse de champcueil  ( la dernière fois que je l'avais passé , c'était en 1981 .....ça date ! ) mais ça m'a bien arrangé finalement de ne pas descendre sur le petit plateau à ce moment là .

Bon à partir de là , je suis descendu de groupe en groupe sur chaque bosse avant de trouver enfin un groupe à mon niveau et finir en bon état finalement en 32.5Km/h de moy sur l'ensemble .( j'ai été scié egalement que les gens ne s'arretent pas au ravito alors qu'on avait déjà visiblement une musette de temps dans la vue  - moi j'ai descendu direct un petit bidon dans le goulot et sur la nuque.. )

Cette sortie est très satisfaisante pour moi qui est repris le guidon depuis un an après plus de quinze ans d'arrêt. A 82kg , j'ai compris qu'il me restait 2/3 kg à perdre encore pour passer les difficultés.

Sinon , une belle organisation , parcours interessant ni trop dur ni trop facile , les  carrefours bien gardés , un motard ouvreur même quand on est 3eme peloton et une ambiance bon enfant.

 

A +

Olivier

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60ème au final! C'est mieux que ce que j'avais imaginé! Et 5ème de ma catégorie (quelques centièmes de seconde devant le 6ème!).

C'est intéressant pour un novice d'analyser le classement à tête reposée, en essayant de reconstituer l'évolution de la course: d'abord je découvre qu'une grosse partie du 1er peloton, lâchée par les premiers, finit à seulement 3 minutes devant. Quand j'ai vu disparaître au loin la tête de course vers le km 80, je pensais qu'on ne la reverrait plus. En s'employant un peu plus sur le retour, on aurait pu revenir dessus, pour lutter pour la 35ème place. Ensuite, je vois que derrière nous, un groupe finit à 2', un autre à 5', etc. Je serais curieux de savoir comment ces groupes se sont formés: très tôt, et ils ont suivi le mien, avec un écart stable? ou rassemblent-ils ceux qui ont été lâchés progressivement par l'arrière à chaque côte? Dans tous les cas, je comprends mieux pourquoi il faut se battre tout le long de la course, même quand on croit (à tort) que tout est joué.

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A noter la présence sur le 90 d'un coureur avec un seul bras...chapeau! car vu comme il envoyait! et n'etait pas avar pour prendre les relais...pour ma part je fini 167e avec 32.6 de moy; suis plutot satisfait car suis en FFCT...et les departs canon; heuuu...chez nous ça n'existe pas mais je me suis accroché meme si j'ai failli prendre une gamelle monumentale dans les 10 premiers km; en effet il y avait des travaux et j'ai pris avec la roue avt de biais un raccord de bitume avec donc une sacrée difference de niveau manquant d'emener avec moi un pauv' gars qui n'avait rien demander à personne; d'ailleur tres sympa il m'a demandé si ça allait plutot que de m'engueler comme du poisson pourris....bref une bien belle journée et merci à l'organisation!

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  • 1 year later...

 

Je passais par là ce matin de bonne heure… Après Janvry j'ai vu des marques de peinture au sol et un fléchage jaune…

Histoire de voir de nouvelles routes j'ai suivi… A un moment il y avait le choix 159 ou 90… Tant qu'à voir du pays autant prendre le 159…

Les 1ères mobylettes m'ont rattrapées au 50ème km. J'ai laissé filé… Trop vite et trop agressif pour moi.

Peu de temps après est arrivé un second wagon qui roulait aussi très fort mais avec moins de pression et je l'ai accompagné sur une cinquante de kms. Entre 35 et 50 tout le temps… Enfin c'est l'impression que j'avais. Pas vraiment pas mon rythme habituel. Les muscles des cuisses contractaient de moins en moins bien… 

Je récupère un peu et j'embraye sur un 3ème groupe. Celui-là roule davantage à ma main, par contre ça ne va pas toujours très droit… Effectivement une quinzaine de bornes plus loin le mec devant moi se met la roue dans le bas côté… Il tente de garder un équilibre improbable et se couche finalement sur le bitume… Comme j'ai vu le truc arrivé j'ai eu le temps d'anticiper et de me déporter dans le champ. La terre est ferme et il n'y a pas d'obstacle… Pendant ce temps là sur ma droite je vois un grand gaillard qui s'essaye sans grand succès au vol plané… L'atterrissage est brutal. Je roule quelques dizaines de mètres dans le champ et revient sans encombre sur la route. Derrière c'est façon puzzle, et devant le groupe s'est taillé… Il y a du vent et je n'ai pas envie de me tuer pour raccrocher… D'ailleurs je sens des crampes quand je me mets en danseuse…

Je roule tranquille jusqu'à Roinville, la bosse qui suit, les loges et je mets le clignotant à droite pour rentrer sur Janvry par le Marais… Au compteur 150 kms… C'est bien, j'avais besoin de faire du volume…

Moi j'étais là en touriste. Je ne fais jamais de cyclo. La masse, l'esprit de compétition…  Je n'ai pas le goût pour ça. 

Mais autant que j'ai pu en jugé il y avait une très bonne organisation avec beaucoup de moyens et une route parfaitement sécurisée… 

A+/GR

 

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Oui, Gérard, je confirme, très bonne organisation, avec beaucoup de bénévoles pour sécuriser tous les carrefours, bravo et merci à elle et à eux pour cette édition. Pourquoi tu ne participerais pas? c'est aussi intéressant de vivre ça de l'intérieur, et ça permet de cibler les filières à travailler ensuite dans la saison, toi qui es très pointu dans l'entraînement.

Pour ma part, je ne m'en sors pas trop mal vues les circonstances. Je suis dans le 2ème sas, et devant ça part très vite dans la côte du Déluge. Si vite, que je suis lâché par le 1er peloton au bout de 2km! 30m en haut de la côte, 200m au bout de 2 bornes de plat qui suivent. Ca se regroupera un peu plus loin, mais dès la moindre accélération par les cadors devant, le peloton se fractionne de nouveau. Définitivement au bout de de 40km. J'ai 39km/h de moyenne à mon compteur. Je me retrouve dans le 2ème peloton, à une allure plus raisonnable qui me convient. La pluie arrive, la chaussée devient glissante. Km 50, je prends un relai, arrive un rond-point en léger faux-plat descendant que j'aborde à 40km/h, pas besoin de freiner, le rond-point le permet. Et là, instantanément, je me retrouve par terre, tout le côté gauche dérapant sur l'asphalte, cris dans mon dos, je rentre la tête dans les épaules, quelque chose me tape derrière le casque. Impossible de comprendre ce qui s'est passé. De l'huile sur la chaussée? quelqu'un qui m'attrape la roue arrière? ou mes pneus tubeless qui n'ont pas la sécurité des GP4000S? Je me relève groggy, l'épaule abimée, le cuissard déchiré, la hanche et l'avant-bras écorchés. D'autres sont aussi tombés. Et je vois le groupe partir au loin. J'essaie malgré tout de repartir, poignée de frein et cales tordues. Malgré la tête dans le brouillard, les jambes répondent. Je reviens à 100m dans la côte qui suit mais impossible de faire la jonction. 2ème peloton terminé pour moi, c'est trop bête!

Suivent 15 km rigoureusement tout seul, sans forcer. J'ai beau me retourner, personne à l'horizon. Enfin arrive un petit groupe de 7 coureurs. Je me renseigne, pas de bobo à l'arrière, tant mieux. Les relais se suivent vite à 5 pendant 20km. Et on est rejoint plus tard par un gros peloton, je peux essayer de récupérer un peu. 

Km 110, on tourne à droite, et c'est parti pour 50km FACE au vent. L'allure baisse sensiblement, je prends quelques relais de temps en temps. A partir du km 130, on retrouve enfin quelques côtes successives, j'y suis comparativement plus à l'aise que sur le plat. L'avant-dernière à Bris-sous-Forges, je me méfie, je reste aux avant-postes, j'imagine que certains vont essayer de partir. Mais non, personne, trop dur d'embrayer derrière face au vent. La dernière descente du Déluge, puis enfin la côte finale de l'Escargot que j'aborde en tête. On se tire la bourre à 2-3, je reste sur la plaque. L'arrivée est jugée en haut de la côte, dixit le road-book. J'enlève une, deux dents, je me mets un peu en danseuse avant de me rasseoir. Un voile noir devant les yeux. J'ai le temps d'apercevoir un rythme cardiaque rarement vu depuis 10 ans sur mon compteur. Je passe en tête à 50m du sommet. C'est bon... avant de relever la tête et d'apercevoir la ligne d'arrivée 100m plus loin! AARRGGHH! J'essaie de relancer, mais 3 me passent littéralement sur la ligne. 4ème de ce gros peloton, pas mal pour moi.

De retour en bas de Marcoussis, les résultats sont déjà disponibles, je suis 63ème. Le 2ème peloton est arrivé 3 minutes avant, pour la 36ème place.

Au final, une bonne matinée, avec un énorme hématome sur la hanche!

PS: j'ai rentré mon circuit sur Strava, ça y est, j'ai mon 1er KOM (King Of Mountain pour les non initiés). Où ça? Dans une descente...

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oui ! organisation au poil ! on peux juste regretter les ravitos dignes d un rallye cylotouristique !! ( bcp dans le peloton s en sont plaint ) .... carré de chocolat, banane, sirop de fraise c 'est super limite tt de m^me .... je me souviens de la stephen roche qui avait en partenaire une marque de boisson énergétique ( fenioux) les ravitos avaient une belle guelle..... la c 'est limite pour 35€ !!!! en plus même pas une médaille pour chaque participant ! et le panier cadeaux a la prise de départ avec un poireau, un carotte, une pomme de terre et une pomme ?!!! heu ..... c'était un poisson d avril en mai....

 

sinon beau parcours ! mais quelle meteo pourrie pour ce 1er mai !!!

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