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Sur un malentendu, ça peut toujours marcher .....


Jérémie LAPLAC
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D'autre part, dans le cas de la rando de l'Eifel, j'imagine que tu connaissais le parcours sur le bout des doigts.

L'Eifel étant tellement vaste que je ne connaissais pas l'ensemble du parcours ; j'avais une idée générale, mais sans plus. Après analyse, je pense que cette (toute relative performance) était à mettre sur le compte d'une très bonne gestion. 

En ce qui concerne le Brabant, c'est un peu un hasard du calendrier. C'est vrai que j'aime particulièrement ses routes de traverses, mais la chose à laquelle je ne parviens pas à m'habituer, c'est le fait qu'après 500 mètres, tu tombes dans le jardin d'une maison.

Enfin, l'épaule est celle qui a morflé il y a deux mois ; ça commençait à aller 🤐 Ces pavés humides et défoncés, sont vraiment dangereux, même avec des pneus Schwalbe G One en 29*2,25 gonflés à 1,3 bar devant et 1,5 derrière ! Sur les routes de Roubaix, ça ne m'avait pas semblé si glissant, alors que j'étais avec les mêmes pneus mais en "seulement" 40 mm. Je pense aussi que dans le Brabant, il y a plus de boue ramenée par les charrois agricoles - mais tu dois maîtriser ça mieux que moi.... 

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tu ne dois pas être beaucoup ici pour croire que je ne suis pas la souvent , c'est bien dommage car hier nous aurions eu besoin le Schtroumpf et moi de soutien sur une réflexion que nous avons eu , notre solitude nous a pesée et nous pèse encore, mais si le vôte est une liberté dans les pays démocratique ,il n'est pas présent partout , je sais tu te demandes de quoi je parle, pas grave , je ne puis développer , bonne soirée Monsieur soleil , l'homme qui a abandonné sa région natale car il avait peur du froid pour ces vieux os, viens donc chez moi faire du vélo quand il fait froid, depuis que je pédale dans le froid je n'ai jamais été aussi en forme !!! 

vive le jura , dommage il n'y a plus de place !!

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Oui, cela m’est arrivé une fois ; sur Paris-Brest-Brest 99 où je partais juste pour essayer de passer sous la barre des 50 heures. A l’époque nous partions à 20h et un temps de 50h permettait de ne pas entamer une troisième nuit sur le vélo. Après une première tentative en 95 (abandon avant Brest) cet objectif me paraissait envisageable.


J’ai abordé le premier contrôle de Villaines-la-Juhel avec le groupe de tête et tous les favoris ; grosse pagaille car le pointage n’était pas si bien organisé que maintenant.


Afin d’avoir les ravitaillements suivants moins stressants je décide de m’extirper du paquet dans la nuit afin de pouvoir pointer quelques minutes avant les furieux. Personne ne me suit ; normal je suis parfaitement inconnu et il reste près de 1000km à parcourir.


Ce que je ne sais pas c’est qu’il y des cyclistes devant ; qui eux ne se sont pas trompés de route.


La suite avec le récit de Christophe mon compagnon d’échappée :


http://ctrambouillet.free.fr/Aventures/Paris-Brest/Christophe.htm


Ce malentendu n’est arrivé qu’une fois ; mais qu’est-ce que cela est bon et inoubliable.  

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Bonjour Jérémie,

Je vois en effet que tu es dans la course malgré toi, mais que tu es costaud. Tu ne recherches pas à t'améliorer sur tes points faibles, alors qu'il te faudrait juste à apprendre à prendre les roues et bordurer (quel mot horrible que je n'ai jamais su pratiquer non plus). Tu prends du plaisir, ton plaisir et c'est le principal.

Une fois je me suis retrouvé en FSGT 2ième caté dans la bonne échappée avec 3 gars qui ne voulaient pas monter. La honte de gagner de cette façon, surtout que je n'avais plus de jambes et j'en ai bavé pour finir... C'est humiliant de se laisser gagner, ça prouve juste que tu fais pitié et que tu es nul. Je me suis consolé par le plaisir d'amener le bouquet à ma mère car c'était le jour de son anniversaire et c'est mon club qui organisait...

Une autre fois je me suis mis en position de gagner. C'était à Courir pour la Paix en 2009. Le SCO Dijon qui organise avec la participation de ses premières catés... Dès le premières bosses ils mettent en route et c'est la débandade, je ne suis pas dans le bon groupe. Je sais qu'il faut dans ces cas ma mettre en retrait et être patient... Ca rentre.

Je connaissais Jean Charles Martin, un 1er caté costaud, il attaque au klm 60 je saute dans la roue, pendant 60 bornes je mène plutôt dans les bosses, les descentes. On s'arrête brièvement au ravito. Puis au klm 120 plus possible de le relayer, il se renseigne sur mes intentions, je lui dis que je saurais apprécier ma place. Ca dure 20 bornes. Puis à 20 bornes de l'arrivée trop inquiet que ça revienne derrière, il s'en va... Je n'ai rien lâché en ayant tout de même cette mauvaise pensée qu'il perce... Evidemment je ne pouvais pas lui souhaiter ça, mais c'est la course... Ca aurait pu m'arriver aussi !!

Finalement je termine 2mn devant lui et 4 devant le SCOD... J'étais à 3 niveaux derrière lui : le premier celui de lui prendre tous les relais, le second de le suivre et le troisième de le battre au sprint... Il méritait sa victoire et j'étais vraiment heureux de la "mienne".

Il y a plein de petites places que je considère être mes victoires, aussi petites soient elles pour tout à chacun... Le plus important c'est surtout que je puisse me regarder en face, et ça ça n'a pas de prix..

J'avoue que sans objectif de compétition j'ai beaucoup de mal à me motiver surtout en vivant dans le désert de la Beauce. La forêt, les bosses, la montagne me manquent.

Mais je sais apprécier aussi tous les petits plaisirs du vélo, les moments avec mes enfants en randonnées VTT sont très précieux pour moi dans ma mémoire. Monter les cotes 4 fois pour les aider ;-) Ces petits bonheurs aussi sont des petites victoires, nous avons chacun les nôtres, avec ou sans esprit de compétition. Notre satisfaction est largement suffisante.

 

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C'est marrant que tu parle de JC Martin , il y a 3 ans je roulais du coté de  Pont a mousson il est du coin et je tombe sur lui par hasard , on a commencé a prendre des relais jusqu'a 45km/h en faux plat montant puis j'ai explosé !  je l'ai eu en point de mire pendant encore quelques km il c'est retourné mais impossible de le rattraper une machine !!!  

Sympa ton cr t'avais vraiment un bon niveau Karl ....

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Vous avez été assez costauds pour maintenir votre avance malgré que cette erreur de parcours soit arrivée pratiquement "au début" de votre aventure. Je suis impressionné par PBP car je me sais incapable de lutter contre le sommeil. Quand je dois dormir, je dois le faire. Et nerveusement rouler de nuit c'est très éprouvant pour moi.

Bravo

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Beau CR ; et beau résultat !

Tu vois, Karl, j'ai, comme toi, fait la Marmotte. Mais avec un résultat en bas de classement : un arrêt omelette au Plan Lachat. ça a duré, le paysage y est toujours aussi splendide. Puis un arrêt sandwiche jambon de montage au Lautaret, où un de mes amis de toujours avec qui je participais à l'épreuve m'a annoncé qu'il allait être papa. On a parlé liste de naissance et changement de couches pendant une éternité. Instant magique. Puis un arrêt café / glace au Bourg d'Oisan, un peu prolongé lui-aussi. On a terminé vers 17h30, avant de rentrer au gite aux Deux Alpes (à vélo, idée complètement débile avec le recul ; on ne voulait pas devoir garer la voiture).

Avec une telle mentalité, comment veux-tu que je m'améliore ? Je n'en n'ai ni le besoin, ni l'envie 🤐

J'avoue que sans objectif de compétition j'ai beaucoup de mal à me motiver

Je comprends, j'ai moi-aussi besoin de motivation pour sortir le vélo quand il fait dégueulasse, ou quand je resterais plus volontiers assis à lire. Il me faut un but. Ces dernières années, ce sont les longues sorties sur plusieurs jours, dans les massifs montagneux de préférence  🆒

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Dans ces conditions je me demande vraiment pourquoi tu as payé l'inscription ! ;-)

J'ai fait le DFU et LBL, m'arrêter trop longtemps me fait vraiment très mal aux papattes ! Très dur de repartir.

Il doit y avoir des traces sur Strava de juillet 2016 où je me suis mis dans l'idée de monter le Ventoux sans entrainement, puis d'aller à la Toussuire pour profiter des cols, 4 sorties au total ça m'a changé, ce n'est ni moins bien, ni mieux que de porter un dossard, c'est juste autre chose, d'autres plaisirs que j'apprécie aussi.

C'est en Espagne que j'aime bien au beau milieu de la montagne faire une pause café, fontaine et discuter avec les gens. Pas trop longtemps. Je n'aime pas passer trop de temps sur le vélo.

J'aime faire plein d'autres choses aussi. Vivement la retraite et que les enfants soient grands...

En tous les cas j'en avais vraiment assez de faire la route, préparer mes affaires, manger des pâtes pour s'entrainer, manger des pâtes pour récupérer. Après la cyclo je n'avais qu'une envie c'était revoir ma famille et bouffer une salade bien verte !

En 2010 je me suis forcé de rouler à 12 kmh dans l'Alpe d'Huez pour finir en dessous des 7 heures sur la Marmotte, mais je me suis juré que je ne le ferais plus jamais par contrainte.Je l'ai fait car c'était dans mes possibilités et je ne voulais pas avoir de regrets.

Donc plus envie de porter un dossard ou alors j'assume de faire la compétition. Mais je crois que maintenant j'ai horreur de ce dossard. Payer pour aller sur un parcours de routes libres et en plus avec des contraintes de se lever tôt, te les geler sur la ligne de départ, c'est terminé pour moi pour l'instant. Juste envie de reprendre un petit niveau pour m'amuser avec les potes, mais même ça je ne peux pas, pas le temps.

Bon en 2009 et 2010 je n'ai pas payé beaucoup d'inscriptions. Le plaisir des cyclos c'était vraiment pour les potes, la montagne...

Il y a un certain nombre de mecs avec qui j'ai envie de rouler, ça me manque. Je reste joueur dans un coin de ma tête, mais plus rien à prouver.

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Karl.


Nous avons été voisins car j’ai longtemps habité l’Eure-&-Loir (Nogent-le-Phaye) ; j’allais rouler dans la vallée de Chevreuse pour le plaisir et y préparer aussi le peu de cyclo montagnardes que j’ai faites  (EDT 94 : 83ième, en 2004 les 3 Ballons (7h12) et la Marmotte (7h26) ; l’AVM ET le DFU aussi).


La résistance au sommeil est propre à chacun et , je crois, que l’on ne s’y entraîne pas. Sur PBP en 99, la seconde nuit a été difficile : je dormais sur le vélo et si nous n’avions pas été en tête, je me serais ne serait-ce que 10 mins pour pouvoir fermer les yeux. J’étais arrivé au départ avec une dette de sommeil ; je travaillais en rythme décalé (tôt le matin, tard le soir et des nuits régulièrement).


Une course comme Bordeaux-Paris est nettement plus abordable de ce point de vue.


Didier Miranda qui a fait 2 tentatives sur PBP (99 où il a roulé avec nous et 2003) avait aussi beaucoup de mal à rester éveillé ; même sur la première nuit !


Il est bien évident que je serai incapable de rééditer.


En 2018 j’étais inscrit à la Marmotte des Pyrénées. La semaine précédente j’ai escaladé les principaux cols autour de Lourdes (Tourmalet, Hautacam,..). Quand j’ai vu la vitesse ascensionnelle que me donnait Strava (700-800m/h) j’ai compris qu’il était temps pour moi d’arrêter les c…….. et je n’ai pas pris le départ. A quoi se déchirer pour un temps très médiocre.


Je ne prends plus de dossard mais m’autorise quand même quelques virées en montagne pour le plaisir ; j’ai ainsi fait la traversée des Pyrénées (Montpellier=>Bayonne) en 4 jours et autonomie (hôtel le soir quand même !)  


 

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J'ai eu pratiquement le même genre d'expérience sur plusieurs randos gravel (de 80 jusqu'a 350 bornes de distance).

En fait, ça me rappelle ce que je vois sur les rares randos VTT auxquelles je participe. Je me fais larguer en début de sortie par des avions, que je redouble alors qu'ils sont arrêtés pour boire, manger, discuter. Ils me redoublent comme des bombes et ainsi de suite plusieurs fois. Sur les randos VTT, en général, ils font le circuit de 25 km. 

En gravel, je pars toujours tranquille à mon rythme, J'ai appris que dans cette activité, il faut surtout durer. Je redouble un certain nombre de ceux qui m'ont déposé, mais jamais autant... Ce que deviennent les autres, je n'en sais rien, mais je m'en doute. Ils ne font qu'une boucle quand il y en a plusieurs, ils coupent pour rentrer plus vite (avec les GPS à carto, c'est facile), ils prennent parfois le train...

Au final, je suis dans les premiers, mais aussi dans les rares qui vont au bout. Je pense que pas mal de pratiquants n'imaginent pas la difficulté du gravel, alors qu'un cycliste aguerri aux efforts longs va gérer ça sans trop de problème, surtout s'il n'a pas l'âme d'un compétiteur.

Savoir dormir, manger, boire, ne pas s'enflammer, c'est plus important que d'être capable de rouler vite pendant une heure. Je sais le faire, je suppose que toi aussi, mais ça n'a aucun intérêt dans ce genre d'épreuve.

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Il doit y avoir des traces sur Strava de juillet 2016 où je me suis mis dans l'idée de monter le Ventoux sans entrainement, puis d'aller à la Toussuire pour profiter des cols, 

Je me rappelle avoir lu tes CR ici-même, j'avais aimé....

La Marmotte, nous avions payé l'inscription pour l'ambiance et surtout parce qu'un soir de bonne humeur sur le thème "viande rouge - vin rouge", nous nous étions dit que ce serait chouette de faire ça comme un vieux couple. Franchement, aucun regret.

m'arrêter trop longtemps me fait vraiment très mal aux papattes ! 

Moi aussi, c'est pourquoi je préfère m'arrêter une demi-heure ou une heure 😃


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Oui, Maurice, ce type d'épreuve demande une approche différente. Sans doute me convient-elle mieux. L'apparition des vélos Gravel m'a permis de trouver la voie qui me convient sur un vélo. Et quand je fais une sortie route, j'en viens à me surprendre moi-même, à rechercher des pistes / petites routes dégueulasses que je pourrais prendre la fois suivantes.

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Je viens de regarder sur Strava cette semaine de juillet en 2016 : 17,5 de moyenne ! :-) Tu imagines combien il faudrait de gars qui se trompe de route pour que je gagne la Marmotte ?!!! :-)

Je confirme que regarder le paysage n'est pas une question de vitesse ascensionnelle. Freiner pour ne pas redescendre ! :-)

Quand je pense qu'en 2000 je me faisais des entrainements en montagne à presque 30 de moyenne (Aspin Peyresourde retour au sommet par de nouveau Aspin).. Ce n'est pas la vitesse qui compte mais juste le fait d'en profiter un max et de faire le plus possible de cols. En 2016 toujours, trop cuit le vendredi ou le samedi pour repartir rouler...

Ce manque de forme est plutôt frustrant, surtout quand on est gourmand.

 

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Moi ce n'est pas la Marmotte, mais le BRA qui partait de Grenoble à l'époque, super BRA, ça partait de nuit, en 95 , mon 1er, je découvrais juste la montagne depuis cette année là, c'était long pour arriver au Grand Cucheron, j'ai juste accélerer après l'arrivée à Grenoble, sans prendre mon diplôme d'arrivée, car il y avait la queue , car je devais foncer à la gare pour le train de Paris.

Les autres super BRA j'ai pris mon temps car on dormait à l'arrivée avant de repartir le lundi. Les autres brevets montagnards quand j'étais en club, étaient sur les 2 jours, cool, là j'avais l'impression de me balader en touriste. par contre si j'étais seul je faisais toujours à la journée. Mon dernier super BRA remonte à 2007 où j'accompagnais un copain de club qui faisait ainsi son 1er Galibier.

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