Quelles formations as-tu appréhendées pour le lancement de coaching4you ?

Avant de vous parler de mes formations, je voudrais vous dire quel cycliste je suis. J’ai démarré le vélo en 2013 en arrivant dans la région des Alpes Maritimes où le relief et les paysages sont des éléments idéaux à la pratique. Très vite cette pratique s’est transformée en passion.

COACHING4YOU-2© Eric Rodriguez Photo

C’est donc comme passionné que je me suis dirigé vers la compétition afin de me mesurer aux autres mais surtout de me mesurer à moi-même. Après un temps d’apprentissage, mes résultats mais aussi les moyens mis en œuvre m’ont permis de progresser et d’être aujourd’hui membre du Team Trek Vélo 101.

Dans la vie sportive comme dans la vie professionnelle où je travaillais comme manager commercial, j’ai toujours eu ce goût de la compétition, du dépassement de soi mais surtout d’accompagner et partager mes connaissances et cela est vraiment devenu des valeurs ancrées depuis la naissance de mes 2 filles.

Tout cela m’a donc amené à donner un virage dans ma carrière et c’est donc tout naturellement que j’ai décidé de me former afin de créer Coaching4you et proposer une approche globale du coaching afin de ne négliger aucun des piliers de la performance. Pour cela j’ai décidé de suivre plusieurs formations. Une formation de coach en développement personnel certifiée et reconnue par le RNCP me semblait essentielle tant il y a de personnes qui, aujourd’hui, se proclament coach sans aucune formation reconnue.

COACHING4YOU-3© Eric Rodriguez Photo

Cette formation est un gage de qualité et permet de rassurer la personne coachée, qui est en présence d’un professionnel. J’ai ensuite suivi une formation de coaching en sciences de la nutrition et de l’entrainement. Enfin, j’ai complété mon cursus par 2 formations en hypnose : une dans un cadre thérapeutique et l’autre pour l’utilisation de l’hypnose dans le cadre spécifique d’un coaching.

Il faut cependant savoir que le métier de coach ne se limite pas à une formation initiale, c’est plutôt une démarche de formation continue dans laquelle nous les coachs, nous avons le devoir et prenons l’engagement de toujours mettre à jour nos connaissances, afin de proposer un maximum de qualité lors de nos suivis. C’est dans cette perspective que dès cette année j’ai décidé de suivre une nouvelle formation en préparation mentale pour les sportifs.

Pourquoi ces 4 domaines spécifiquement ?

J’ai la conviction que ces 4 domaines sont liés et permettront de pousser la personne à aller plus loin qu’elle n’a jamais été et qu’elle pensait pouvoir aller. Aujourd’hui encore, beaucoup de personnes pensent que la réussite, la forme, la performance ne dépendent que de l’entrainement physique qu’elles vont effectuer dans leur domaine de prédilection.

Mais si nous regardons du côté des athlètes professionnels aujourd’hui, les données sont poussées à leurs maximums, qu’est-ce qui fait qu’en fin de saison un athlète sera plus fort qu’un autre ? C’est bel et bien que cette personne aura cherché à optimiser le maximum sa préparation en ne laissant aucun élément au hasard. La préparation mentale est un aspect aujourd’hui fondamental dans la réussite de ses objectifs, sportifs ou pas…

En travaillant son mental on va pouvoir faire voler en éclats tous les freins et les barrières qui empêchent notre réussite et l’hypnose va permettre d’accélérer le processus en aidant la personne à surmonter des blocages souvent ancrés depuis des années et induire un changement beaucoup plus rapide.

Du côté de la nutrition, qui est pour moi l’élément le plus important, nous allons pouvoir agir sur la performance en accélérant la récupération, la construction musculaire, la concentration, les marqueurs de santé et en améliorant la qualité du sommeil notamment.

Tous ces facteurs vont améliorer l’hygiène et la qualité de vie avec un impact psychologique là aussi très important dans l’atteinte de l’objectif de la personne et encore plus chez le cycliste pollué par des dizaines de croyances « limitantes » (Je dois m’entrainer à jeun ; Là je ne peux pas manger ça car je vais grossir ; C’est sucré donc je n’ai pas le droit…)

Comment gérer le développement personnel ? Comment l’expliquerais-tu ? Et en quoi une personne peut elle s’estimer avoir des problèmes en développement personnel ?

Quotidiennement, dans sa vie, une personne est amenée à prendre des décisions, à se définir des objectifs parfois et souvent très ambitieux mais également à faire face à ses limites, et à ses peurs qui sont souvent un frein à sa réussite.

Le coaching en développement personnel permettra à la personne (sportive ou non) d’être accompagnée afin de clarifier ses objectifs, ses ressources pour élaborer une stratégie viable et efficace à appliquer dans son quotidien. Une personne pourra estimer avoir besoin d’être accompagnée dès lors qu’elle fera face à des barrières ou qu’elle aura l’impression de stagner dans ses résultats sportifs comme dans la vie privée ou professionnelle.

L’accompagnement pourra être effectué également pour améliorer ses performances (atteindre ses objectifs personnels, relever des défis, passer des paliers, gérer le stress, emmagasiner de la confiance en soi, gérer ses émotions…). Et même au-delà de la performance, on pense à la vie perso ou le besoin peut se faire ressentir lors d’un changement de vie, sur l’aspect organisationnel, par exemple.

Ce qui est de bien avec le développement personnel c’est que ça rejoint toutes les circonstances de la vie, les bons moments comme les moments les plus difficiles. Dès lors qu’il y a une problématique, un questionnement approfondi est effectué afin de déterminer que nous sommes bien face à un besoin de la personne. On peut coacher un besoin mais pas une envie qui n’induit pas forcément un changement.

DIETETIQUE ET ENTRAINEMENT

Quelqu’un qui triche avec sa santé, avec les autres, avec les parcours par exemple est il récupérable ?

Quelqu’un qui triche dans tous les domaines de sa vie peut-il prendre de la hauteur et se remettre en question ? Est-il possible de prendre conscience et ressentir le besoin de changer ?

Quoi qu’il en soit, dès lors qu’elle fera la démarche d’un premier contact, tout sera mis en œuvre pour accompagner la personne et elle sera donc « récupérable ». Dans le cas contraire, on ne pourra changer la personne, on pourra seulement patienter en attendant le bon moment pour elle.

La diététique, ça intègre les athlètes carencés presque esclaves de leur poids, de la maigreur, à ce sujet quelle est la différence d’approche entre les hommes et les femmes ?

La diététique intègre les athlètes carencés ou non, les sportifs comme les personnes sédentaires souhaitant se reprendre en main pour perdre du poids ou se construire un physique visuellement plus conforme à leurs aspirations.

La diététique aura donc des usages bien différents selon les objectifs de chacun : de la recherche de la performance à la perte de poids ou le gain de muscle en passant par l’amélioration de l’endurance. Dans tous les cas et peu importe l’objectif, ce sera l’aspect « santé » qui primera sur l’objectif car si avec l’alimentation nous pouvons faire énormément de chose, ce ne sera jamais au détriment de sa santé. Socrate disait : « Que ta nourriture soit ta première médecine » : voilà une phrase que j’ai en tête chaque jour. Le plan alimentaire étant personnalisé, il dépendra du régime alimentaire de chacun (paléo, végan, crudivore…).

Il prendra également en compte le sexe de la personne, puisque là aussi, les besoins nutritionnels d’un homme sont différents de ceux d’une femme. Autant dire que chez Coaching4you il n’y aura pas de plan tout fait, il sera adapté à la variabilité interpersonnelle de la personne, ce qui permettra de répondre également à la question « Est-ce que le programme unique existe ? », on y reviendra plus tard.

Est-ce que la diététique intègre la micro nutrition ? par exemple la compatibilité entre les sports d’endurance comme le cyclisme et les régimes (dissocié, vegan, sans gluten…) ?

Il est essentiel dans notre société moderne de ne pas se limiter à la répartition des macros nutriments (glucides, lipides, protéines) lors de l’élaboration d’un plan alimentaire. En effet, si on allait faire un test dans la rue par exemple, il y aurait sûrement très peu de personnes qui présenteraient des niveaux optimaux de tous les micros nutriments. Lorsque l’on parle de micro nutrition, on parle des vitamines et des minéraux. Si autrefois nos cultures permettaient d’en faire le plein, aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Nos pertes au quotidien sont beaucoup plus importantes qu’autrefois avec un mode de culture de moins bonne qualité, un rythme de vie de plus en plus intense, un stress à son maximum, la mauvaise alimentation, les régimes ou encore les différents modes d’alimentation. Durant une activité sportive – et notamment dans les sports d’endurance – la perte va être très importante et il sera donc primordial d’intégrer la micro nutrition à notre alimentation et lors de l’élaboration d’un plan alimentaire afin d’assurer les apports journaliers et éviter les carences qui seront un frein à l’atteinte de la performance.

Quels tests faire pour valider les aliments qui sont efficaces à chacun ? Et inversement ?

Il existe un test que l’on effectue par une prise de sang et qui vous donnera une liste d’aliments avec une notation permettant de déterminer si l’on est intolérant ou non à différents types d’aliments. C’est plutôt coûteux et malheureusement non pris encore en charge par la sécurité sociale. Cependant, dans le cadre d’un accompagnement je proposerai de déterminer cela avec le coaché.

La méthode sera de cibler l’aliment en question, de le supprimer pendant 21 jours et noter les effets. Puis le réintégrer ponctuellement afin de déterminer sa stratégie : éviction partielle, totale ou réintégration.

Est-ce que tu Proposeras un aperçu de ce qui se fait en matière de diététique sportive ?

Aujourd’hui personne ne le propose sur le marché. J’ai progressivement l’ambition de faire un état des lieux de tout ce qui se fait en matière de diététique sportive et de pouvoir répondre à toutes les questions que me poseront mes futurs clients sur ce qui est bien et inversement parce que je peux vous le dire d’ores et déjà il existe tout et n’importe quoi (des barres sucrées, de la mauvaise qualité de sels minéraux pour baisser les coups mais donc au détriment de la santé et de la performance…) sur le marché. Donc attention à ce que vous mangez….

Lors de mes suivis nutrition, je préconiserai pour le sportif les bons produits en fonction d’une multitude de facteurs différents.

COACHING4YOU-5 © Vélo 101

En matière d’entrainement il y a de tout et n’importe quoi : celui qui a des dizaines d’athlètes à qui il envoie un email par mois, celui qui n’a aucun diplôme et celui qui a un nombre limité d’athlètes et qui personnalise. Où te situes-tu ?

Au travers des dernières réponses, je pense que vous avez bien compris que pour moi, être coach ça ne s’improvise pas.

Donc un diplôme reconnu dans la fonction est un élément indispensable, peu importe le domaine. On accompagne des êtres humains et les résultats peuvent être irréversibles pour le coaché, même par celui qui a le bon niveau de connaissances. Mes formations m’ont appris à prendre en compte la variabilité interpersonnelle c’est-à-dire le fait que chaque personne est différente et répondra donc de manière différente au coaching. On peut donc en conclure que le programme unique n’existe pas.

On personnalise et on peut même dire qu’il n’y a pas un programme identique et qu’une personne qui souhaiterait récupérer le programme d’un proche ne pourra attendre de ce dernier des résultats optimaux pour lui.

Idéalement, combien d’athlètes souhaiterais-tu encadrer ?

Mon approche sera toujours de rouler, dans la mesure du possible, avec mes futurs clients avant de donner mes préconisations. Pour moi c’est un moment de partage où on voit et on apprend beaucoup plus que sur un questionnaire rempli.

Pour garder un maximum de qualité dans les contenus proposés et parce que le coaché doit atteindre son objectif, le nombre devra être limité. Je n’ai pas de chiffre déterminé mais je situerais la fourchette à une vingtaine environ.

Cela dépendra aussi d’autres facteurs comme l’organisation, les objectifs des coachés, le temps demandé… Certains sont moins autonomes au départ et demandent un peu plus de temps, d’autres ont besoin d’être rassurés ou de beaucoup parler…. Et notre présence, notre écoute sont indispensables.

Diététique, est ce que ça peut aller au-delà du cyclisme ? au-delà du sport ? aller vers l’univers de l’entreprise ?

Aujourd’hui la nutrition est un élément qui est de plus en plus pris en compte, que ce soit en relation avec la santé au quotidien, ou pour améliorer sa silhouette. Avec coaching4you, on pourra accompagner le sportif comme le sédentaire, le salarié, le cadre, le chef d’entreprise, celui qui veut améliorer sa santé, perdre du poids/gras de façon durable, prendre du poids/muscle, gérer son stress, réapprendre à manger correctement, acquérir des habitudes alimentaires saines…

Et cela va même au delà du suivi en nutrition puisque cela pourra être effectué pour du développement personnel et même dans le cadre d’une reprise du sport.

En matière d’entrainement, y a-t-il encore des choses à apporter ? (On pense par ex aux stages de fin de saison où on programmerait l’hiver et la reprise des cyclosportives)

Je pense qu’en termes d’entrainement physique nous arrivons presque à la limite physiologique de ce qui peut être effectué et c’est pour cela que j’ai souhaité compléter ma formation avec la nutrition et surtout la préparation mentale qui font également partie intégrante de la performance.

Qu’est-ce qui fera qu’entre deux coureurs de même niveau, avec sensiblement les mêmes données physiologiques, l’un sera meilleur que l’autre à la fin de la saison ?

La préparation mentale et la puissance de la pensée sont un secteur où pour l’instant il serait difficile d’établir une limite. Cela montre que nous en avons encore sous le pied et surtout en France… Des stages de fin de saison pourraient justement nous permettre de préparer la saison future en termes d’organisation, de mindset, d’esprit d’équipe.

On laisserait donc l’aspect physique – en récupération – pour démarrer un travail de préparation mentale et commencer à construire un esprit gagnant pour les victoires de demain.

Les grandes équipes l’ont bien compris et intègrent à leur programme tous les éléments qui permettent de gagner, tout est optimisé à l’extrême.

Est-ce qu’il y a autant de programme d’entrainement que d’athlètes et autant de régimes que d’athlètes ? Pourquoi ?

Comme je l’ai dit plus haut, le programme unique n’existe pas. Que ce soit pour l’entrainement comme la nutrition, on doit prendre en compte une multitude facteurs pour que le programme soit optimal.

Il est donc essentiel qu’il soit individualisé et prenne en compte des éléments tels que l’âge, le sexe, le poids, les objectifs, le mode de vie, les antécédents, la vie de famille, le travail…

 DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Est-ce que l’approche va être la même entre un jeune prometteur et un adulte de 55 ans qui veut être compétitif sachant que sa vie perso et pro est réussie ? Quelles sont les valeurs communes et différenciantes entre les âges ?

Pour le développement personnel, la méthode et les différentes étapes du protocole seront identiques. En revanche, ce que l’on va découvrir et travailler à l’intérieur de ces étapes sera différent.

Les besoins, les croyances, les limites, les peurs, les ressources, les talents sont autant d’éléments qui sont travaillés mais qui seront différents et propres à chacun selon son vécu et l’objectif du coaching…

A ton avis, tous ces aspects là sont-ils déjà et/ou assez travaillés chez les pros ?

Je ne pense pas que ces aspects soient encore travaillés de manière optimale chez les coureurs professionnels. Certains l’ont bien compris et commencent à faire appel à nos services, notamment dans la gestion du stress.

Par exemple on peut voir beaucoup de coureurs qui n’abordent plus de la même façon une descente, un sprint après une chute, ou depuis qu’ils ont endossé des responsabilités familiales que lorsqu’ils avaient 22 ans et l’insouciance de la jeunesse. Avec l’âge, l’expérience on devient plus posé, plus réfléchi cela donne naissance à des peurs et des croyances qui peuvent nous limiter dans l’atteinte de la performance.

Néanmoins, certaines équipes l’ont déjà bien compris et travaillent en ce sens avec la présence d’un préparateur mental au même titre qu’un préparateur physique.

Le développement personnel est-il ? Peut-il être affecté par le développement des réseaux sociaux qui peuvent avoir avoir tendance à sur-développer les égos ?

Les réseaux sociaux apportent des aspects positifs mais aussi des aspects négatifs. On y passe de plus en plus de temps, à tel point que certains n’arrivent plus à s’en détacher. Cela peut donc développer l’ego, c’est certain, voire ancrer dans nos cerveaux des éléments négatifs et faux.

Il faut donc arriver à trouver le bon compromis pour ne pas être dans le trop-plein, notamment pour les athlètes de haut niveau et arriver à s’en détacher le plus possible.

Est-ce que le principal danger de ton activité ne vient pas de l’internet ou il y a tout et son contraire sur les forums dit « spécialisés » où chacun chacune est livré à lui-même ? Parallèle avec l’auto médication qui est un grave danger

Je pense qu’il y a quelques années on pouvait trouver une réponse claire, s’auto-former et devenir autonome. Alors qu’aujourd’hui internet est devenu le royaume du trop plein d’information, du tout et son contraire et là ça devient dangereux. En se tournant vers une personne formée et qualifiée, on a la garantie de bénéficier des bonnes informations et du bon suivi.

As-tu fait du benchmarking sur d’autres pays, on pense à l’Angleterre ?

L’Angleterre est bien sur un des pays que je regarde et dont je m’inspire beaucoup. Je pense qu’ils ont bien compris qu’investir dans les sections recherche et développement peut être aujourd’hui une stratégie gagnante et on peut le voir dans le cyclisme où des équipes et coureurs poussent l’optimisation de la performance dans ces retranchements en allant très loin.

De la préparation mentale à la nutrition en passant par la technicité du matériel et des vêtements… On a tendance à trop facilement tomber dans la critique alors que si on s’inspirait de ce qu’ils font on pourrait grandement progresser et c’est bien ce que Coaching4you compte faire pour ces clients.

 L’HYPNOSE

Elle est très peu proposée en quoi consiste-elle pour un athlète ?

L’hypnose est un outil très puissant qui permet de contourner notre esprit conscient pour communiquer directement avec notre inconscient, qui est à l’origine de certains blocages ancrés très fortement.

Pour l’hypnotiser, une séance consiste surtout à profiter d’un moment de détente pendant que l’hypnotiseur communiquera avec l’inconscient en lui proposant via un protocole thérapeutique le changement souhaité par la personne.

Sur l’hypnose quels sont les bienfaits ? les études qui montrent que ça fonctionne ?

Avec l’hypnose, nous pouvons travailler beaucoup d’éléments dès lors qu’ils sont psychologiques comme la perte de poids, les addictions, la confiance, la gestion du stress, l’anxiété, la dépression, la performance, les phobies… L’hypnose fonctionnera dès lors que l’individu souhaitera changer quelque chose.

Par exemple, une personne souhaite arrêter de fumer et fait appel à l’hypnose parce que son conjoint et ses enfants l’incitent : dans ce cas précis, l’hypnose ne marchera pas puisque ce n’est pas sa décision, il y est poussé. Son inconscient bloquera toutes les suggestions que nous lui proposerons. On ne peut forcer notre inconscient à faire quelque chose qu’il ne souhaite pas.

En revanche, dès lors que vous avez pris la décision d’une séance pour un but bien précis alors les effets seront considérablement positifs.

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Globalement de quels pays t’inspires-tu dans ton approche du coaching ?

Bien sûr, je m’inspire beaucoup des pays anglo-saxons tels que les Etats Unis et le Canada qui ont comme depuis toujours une dizaine d’années d’avance sur nous. Au Canada, il est commun par exemple d’aller voir un hypnothérapeute ou un coach. Mais il y a d’autres pays bien plus proches de nous tels que la Grande Bretagne, la Suisse, la Belgique notamment.

Pour l’hypnose quels sont les sportifs ? les cyclistes qui la pratiquent déjà

Beaucoup de sportifs font appel à un préparateur mental et ont recours à l’hypnose. On en retrouve dans beaucoup de sports différents comme le ski, le poker, le tennis, la boxe, le cyclisme et bien d’autres.

Sur une échelle de 1 à 10 à quelle strate en est le coaching des sportifs ? des cyclistes selon toi ?

Le coaching est un secteur en plein développement actuellement, notamment sur l’aspect du développement personnel. Je dirais qu’aujourd’hui nous sommes à 4 sur une échelle de 10.

J’ai la conviction que dans les prochaines années, ce nombre va considérablement augmenter. Le coaching permet des résultats et des gains très rapides dans une société où l’on veut tout, tout de suite et où nous faisons de plus en plus attention à notre physique comme au développement de soi il est important de pouvoir y répondre en accompagnant la personne avec toute la motivation, la qualité et les connaissances possibles.

Un coureur comme Rémi Rochas, sur quels aspects le coaches tu ?

Rémi Rochas est un coureur pro du Team Delko Marseille Provence. Nous avons commencé à travailler ensemble sur l’aspect nutrition depuis janvier 2019 puisque les coureurs n’ont pas de suivi sur cet aspect.

As-tu des contacts avec ses entraineurs où autres ?

Actuellement, j’ai des contacts essentiellement avec Rémi qui m’apporte toutes les informations en termes d’entrainement physique et d’alimentation lors des stages et pendant ses déplacements en courses pour que je puisse adapter son alimentation en fonction de ses objectifs.

Retrouvez toutes les infos ici : www.coaching4you.fr et pour toute question, vous pouvez nous contacter directement par email Nicolas Augugliaro :  nicolas.augugliaro@coaching4you.fr