On a aimé… le Grand Départ du Giro

Ca n’avait probablement rien à voir avec les images qu’offrent traditionnellement le Tour d’Italie – les Grands Tours en règle générale d’ailleurs – mais le Grand Départ du Giro aux Pays-Bas nous a fascinés. Tant par la beauté et l’originalité des paysages que par les scenarii qu’il a supposés. Lundi, on ne pouvait que vibrer en assistant à une course de bordures particulièrement rare sur les routes d’un Giro. On a d’autant plus frissonné que ce sont ces routes qu’empruntera le Tour de France l’été prochain, dans une étape qui reliera Rotterdam à Bruxelles, même si la seconde partie de l’étape sera davantage propice aux regroupements que ne l’était celle du Tour d’Italie. Quoi qu’il en soit, plusieurs favoris ont péché par manque de vigilance, et le Giro 2010 est parti sur les chapeaux de roue. Une course rose vraiment palpitante pour ses 101 ans.

On n’a pas aimé… la mise en examen de Mickaël Larpe

A l’issue de sa garde à vue, le Charentais Mickaël Larpe (Roubaix Lille Métropole) a été mis en examen pour « établissement de fausses ordonnances médicales, escroquerie, vol et cession ou usage de produits dopants ». Agé de 24 ans, le coureur avait été interpellé il y a huit jours sur demande d’un juge d’instruction d’Angoulême. Ses proches ont également été arrêtés et placés en garde à vue, parmi lesquels son frère Sébastien, âgé de 28 ans et coureur amateur, et son père Michel, âgé de 51 ans et ancien coureur professionnel dans les années 80. Tous trois ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de participer à des compétitions ou manifestations professionnelles ou amateurs.

Le chiffre de la semaine… 520

Afin de lutter toujours plus contre le dopage, les organisateurs du Tour d’Italie ont annoncé avant le départ la mise en place d’un dispositif encore plus important que par le passé. Ce sont ainsi 520 contrôles antidopage qui seront effectués durant les trois semaines de la course. L’année dernière, le Giro du Centenaire avait fait l’objet de 340 contrôles sanguins et 141 contrôles urinaires, pour un investissement de 250.000 euros. Les échantillons seront analysés dans les laboratoires européens reconnus, ceux de Rome, Lausanne, Cologne et Paris. L’année dernière, la course avait été touchée après-coup par de nouveaux contrôles antidopage, parmi lesquels celui de l’Italien Danilo Di Luca, le grand challenger de Denis Menchov, et qui avait terminé l’épreuve sur la deuxième marche du podium.

L’image de la semaine… le tour d’honneur de Simoni

Lauréat du Giro en 2001 et 2003, l’Italien Gilberto Simoni (Lampre-Farnese Vini) a pris le départ de ce qui représentera son dernier Tour d’Italie. Sans grandes ambitions. Lui qui est monté à sept reprises sur le podium de la course rose tâchera seulement d’accomplir une dernière grande performance avant de mettre un terme à sa carrière à la fin du mois.