On a aimé, 

La réaction de Jésus Herrada qui a vengé son frère José « banané » par les deux coureurs de la BH-Burgos lors de la cinquième étape de la Vuelta. Membre d’une échappée à 11 qui est allée au bout, il a su attendre, sortir au bon moment et avec le bon coureur, Dylan Teuns qui s’est consolé en prenant le maillot rouge de leader et n’a pas beaucoup bagarré. A noter la belle troisième place de Dorian Godon d’AG2R La Mondiale pour son premier Grand Tour.

Jesus Herrada s'impose sur son Tour NationalJesus Herrada s’impose sur son Tour National | © La Vuelta

Le panache de Remco Evenepoel sur le Tour d’Allemagne. La jeune pépite Belge a réalisé un sacré numéro sur la deuxième étape du Tour d’Allemagne en partant seul à l’avant pour exactement 97 kilomètres. Il aura pris près de 4 minutes sur le peloton et les équipes se sont sacrément employées pour le reprendre, dans les 10 derniers kilomètres. Il n’a peur de rien, il n’a pas froid aux yeux et il aurait bien pu fausser compagnie au peloton jusqu’au bout. Le pire, il a confié après la course que « c’était un bon entraînement ». 

Près de 100 kilomètres en solitaire pour Remco EvenepoelPrès de 100 kilomètres en solitaire pour Remco Evenepoel | © Getty Images

La maitrise de Christophe Laporte. Sur le Tour du Poitou-Charentes le Français Christophe Laporte (Cofidis) remporte 3 étapes dont deux au sprint massif et le contre-la-montre individuel décisif, ainsi que le classement général. Tout en maîtrise il n’a pas pris part à l’emballage final sur la demi-étape de jeudi matin dans le but de garder des forces pour le chrono de l’après-midi. Des succès qui vont faire du bien à celui qui avait dû abandonner le Tour du Luxembourg alors qu’il avait le maillot de leader sur le dos, avant de devoir également quitter le Tour de France au soir de la 8ème étape. 

Christophe Laporte vainqueur du Tour du Poitou-Charentes 2019Christophe Laporte vainqueur du Tour du Poitou-Charentes 2019 | © T.Vergouwen

Si le Giro et le Tour ont valu pour la lutte pour les maillots rose et jaune jusqu’au bout, on aime la première semaine de la Vuelta où les échappées vont au bout. Etapes intéressantes, où ça se fait à la pédale, à l’intelligence, à la ruse et où les équipes invitées prennent les victoires d’étapes, où ces mêmes équipes peuvent se retrouver avec le maillot rouge #Cofidis, « enfin sur la belle voie ». Une Vuelta passionnante d’un bout à l’autre, c’est acté, le maillot rouge était promis à Primoz Roglic, à suivre, les candidats sont là. 

Nicolas Edet en rouge sur la VueltaNicolas Edet en rouge sur la Vuelta | © PhotoGomezSport

La bonne dynamique de l’équipe Cofidis. Après la victoire de Christophe Laporte au général du Tour du Poitou-Charentes en plus de 3 étapes, puis la victoire de Jésus Herrada sur la Vuelta, sans oublier le maillot rouge de Nicolas Edet, la formation Cofidis est dans une bonne spirale et montre qu’elle a tout d’une équipe World Tour désormais. 

 

Pauline Ferrand-Prévôt championne du monde de VTTPauline Ferrand-Prévôt championne du monde de VTT | © UCI

Le grand retour de Pauline Ferrand-Prévôt. Entre 2014 et 2015 c’est pas moins de trois titres de Championne du Monde, en route, VTT et cyclo-cross, que PFP avait remporté. Après ça elle a vécu un passage délicat, entre burn-out puis une opération de l’artère iliaque. A force de courage, de travail et de remise en question elle est revenue à son meilleur niveau et samedi elle s’impose à Mont-Sainte-Anne et devient pour la deuxième fois Championne du Monde de VTT Elites. Que les images sont belles et émouvantes et la citation « un champion ne meurt jamais » prend tout son sens. Bravo Championne !

On a moins aimé,

La footballisation du vélo. L’équipe Ineos se veut en avance sur bien des domaines, encore un et qui ne nous plaît pas vraiment. La victime Kenny Ellisonde annoncé dans les 8 de départ pour la Vuelta, arrivé pour préparer le contre-la-montre par équipes et amené à faire le voyage pour rien. La raison ? David De La Cruz est en recherche d’équipe et son agent est ami avec Dave Brailsford, pas de Sir sur ce coup-là, et pour le mettre en lumière sur 3 semaines il se retrouve au cœur du 8 de départ. Pas vraiment sympa pour un coureur qui est équipier modèle du Tour Down Under au Tour de Romandie ou également sur le Giro en 2018.

Kenny Elissonde éloigné de la Vuelta au dernier momentKenny Elissonde éloigné de la Vuelta au dernier moment | © Russ Ellis

Aujourd’hui c’est la rentrée alors révision des acquis. La Vuelta a ça de charmant qu’elle se déroule en Espagne. A part ça ? On y parle Espagnol et les journalistes français au hasard devraient connaître les bases, Miguel par exemple c’est la prononciation de « gueule », pas « gouelle » ! Horrible, et de même la paella c’est « paeya », pas pas pas « ella » !! Le pauvre Brambilla, comme les pâtes est aussi trop souvent victime du Brambiya, alors que ce sont bien les pâtes Barilla aussi, al dente prego.