Matthieu, pourquoi as-tu signé au Team Pro Immo Nicolas Roux ?
J’étais licencié à l’EC Montmarault-Montluçon. Ma saison 2012 a été globalement bonne. J’ai eu une victoire, fait de bons résultats au niveau national et régional, ce qui m’a permis de trouver une équipe qui me permettra de progresser.

As-tu eu d’autres propositions ?
J’ai été sollicité par l’EC Saint-Étienne Loire mais c’était trop loin de chez moi. Le fait de passer de l’Allier au Puy-de-Dôme n’est pas un souci. Je connais très bien Jean-Philippe Duracka, donc c’est parfait. C’est un élément qui a fait pencher la balance. Il m’a dit qu’il était content de m’avoir et qu’il s’occuperait très bien de moi pour me faire progresser.

Le fait d’avoir des coureurs expérimentés autour de toi comme Sébastien Fournet-Fayard, t’intimide-t-il ?
Non, je ne suis pas du tout timide au contraire. Ce sont des gars comme ça qui vont nous tirer vers le haut et ça va nous permettre de progresser. Je pose beaucoup de questions. Car avant je courrais en individuel. Je n’avais pas d’équipe dans mon club. Maintenant, je vais pouvoir mieux progresser.

Connais-tu ton programme pour 2013 ?
Jean-Philippe m’a expliqué. Ce sera ma première année en 1ère catégorie. Pour les Elites, je ferai surtout les courses dans le Puy-de-Dôme comme le Circuit des Quatre Cantons, le Circuit du Bédat ou la Durtorccha par exemple.

Comment es-tu venu au cyclisme ?
Je fais de la course à pied depuis que je suis tout petit. Je me suis mis au vélo grâce à un ami de mon père qui s’appelle Eric Fouix. Il courrait chez les Elites. C’est lui qui m’a donné mon premier vélo de course et je m’entraînais avec mon père et lui. J’ai attaqué le vélo hors compétition en 2008.

Connais-tu déjà ton profil ?
Je suis plutôt grimpeur. Au Tour d’Auvergne, je me suis bien débrouillé.

Quelle est ton activité ?
Je m’entretiens beaucoup avec la course à pied. Pour reprendre les courses sur route, je fais pas mal de VTT. Sinon, je me consacre pas mal au vélo comme je suis maintenant dans une équipe de haut niveau.

Es-tu toujours étudiant ?
J’ai été étudiant en Bac pro maintenance des équipements industriels. J’ai terminé au mois de juin. Je me suis ensuite consacré au vélo pour me préparer au Tour d’Auvergne et au Championnat de France Espoirs. J’ai été recruté par Décathlon pour travailler à mi-temps mais dans le secteur forme. Je suis tout le temps dans le vélo alors c’est bien de se changer les idées.

Seras-tu suivi par l’entraîneur de l’équipe ?
Oui, c’est Quentin Leplat qui va s’occuper de moi. Auparavant, c’était un ami d’Eric Fouix, pompier à Montluçon qui était préparateur physique. Il établissait mes plans d’entraînement.

Où te vois-tu dans cinq à dix ans ?
J’espère continuer au plus haut. Mais je ne me fixe pas l’idée d’être professionnel pour ne pas avoir de déception après. Je peux reprendre une activité à temps plein, si ça ne fonctionne pas avec le vélo. Je me donne deux ou trois ans pour voir le niveau que je peux atteindre. Je suis en début de progression puisque ça ne fait pas très longtemps que j’en fais. Je vais essayer de passer un palier tous les ans et on verra chaque année comment ça se passe.

Propos recueillis à Bédoin le 16 novembre.