4ème étape (lundi 24 octobre) : Ouaco-Poum-Tribu de Tiabet (113 km)

Ouaco, village départ de l’étape, n’est autre que le fief du défunt Jacques Lafleur, homme politique calédonien cosignataire avec Jean-Marie Tjibaou des Accords de Matignon en 1988 pour la paix et le destin commun des peuples calédoniens. Cette étape se déguste par tranches, des routes assez droites et larges pendant presque 60 kilomètres, où le vent jouera un grand rôle, et où il conviendra de se protéger. Ensuite à partir de Koumac, la route devient sinueuse et il sera déjà plus difficile d’avoir les échappés à vue. La pointe nord de la Calédonie est mise à l’honneur : des côtes, des cuvettes, des passages ombragés en alternance avec des parties très exposées à la chaleur. Bref une fin de parcours pour costauds où la route se transforme en chemin caillouteux dans les 15 derniers kilomètres mais où ceux qui veulent en prendre plein la vue pourront le faire tant les vues sur cette partie du territoire sont magnifiques (forêt de cocotiers, mangrove, plages de sables blanc, mer bleue turquoise). Clou du spectacle, une arrivée pied dans l’eau sur la plage de la Tribu de Tiabet.

5ème étape (mardi 25 octobre) : Koumac-Tribu de Panié (112.6 km)

Dans cette étape, deux cas de figure. Soit on profite du paysage au sein du peloton, soit on cherche à prendre l’échappée matinale pour aborder les grosses difficultés avec un peu d’avance car les cols de Crève-Cœur et d’Amos devraient calmer les ardeurs. Ceux qui veulent prétendre au classement général devront dévoiler leur jeu et ne pas hésiter à brûler leurs cartouches pour créer des écarts. Pour ceux qui prennent le temps d’admirer les lieux, le sommet du col d’Amos offre un panorama splendide sur le lagon de la côte est ainsi que sur d’autres très beaux paysages que ce parcours recèle. Pour cette fin d’étape, une route avec un macadam aléatoire ainsi qu’une série de petits radiers seront les seuls pièges avant l’arrivée des coureurs à la Tribu de Panié. Ça va rouler vite dans le final, certes, mais pensez à jeter un œil sur la mer à votre gauche, ça vous donnera un coup de fraîcheur avant d’attaquer le sprint.

6ème étape-1er tronçon (mercredi 26 octobre) : Poindimié-Houaïlou-Tribu de Nékoué (73 km)

Dans cette première demi-étape, il conviendra, pour les leaders, de ne pas se faire piéger. Cette étape ne comporte pas de difficultés majeures. Cependant, l’enchaînement de petites bosses sur des routes tortueuses pourrait faire le jeu d’une échappée qui permette à des outsiders de revenir dans la course au maillot jaune avant le contre-la-montre de l’après-midi. Les paysages sont toujours aussi exotiques, on avance entre terre et mer, à l’ombre des cocotiers et à proximité de multiples plages de sable. A l’arrivée, les coureurs n’auront pas le plaisir de goûter à la douceur du lagon, la préparation du contre-la-montre les ramenant dans la réalité de la course.

6ème étape-2ème tronçon (mercredi 26 octobr) : Houaïlou-Houaïlou (14 km CLM)

Les rouleurs vont pouvoir s’amuser tout au long de ces 14 kilomètres de contre-la-montre, le parcours aussi plat qu’une mer d’huile devrait les combler. Au soir de ces demi-étapes, le classement général sera loin d’être établi car Gérard Salaun, organisateur de ce Tour Air France de Nouvelle-Calédonie, nous réserve encore des étapes palpitantes favorables aux rebondissements. Pour ceux qui auraient encore un doute quant à la splendeur des sites visités et la diversité du parcours proposé, la dernière partie du résumé du Tour Air France de Nouvelle-Calédonie finira de vous convaincre.