Tony Martin. Perfectionniste, Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step) n’a rien laissé au hasard en coulisses avant de dévaler les routes entre Bergerac et Périgueux à toute allure. « Toute l’équipe a porté attention aux détails, souligne le champion du monde de l’exercice chronométré. J’avais une idée très claire du parcours à l’avance. Hier matin, je suis allé sur le parcours pour voir l’état de la route. Le terrain n’était pas plat, mais pas très vallonné non plus. Il y avait toujours des parties à 2-3 % avec des montées et des descentes. Tu peux y aller avec un gros développement comme mon 58 dents. Avec Specialized, nous avons discuté des roues et des boyaux à utiliser. Nous avons trouvé l’équipement qu’il fallait et j’avais d’excellentes sensations sur mon Shiv. » Retrouvez à cette adresse notre focus sur le vélo utilisé hier par Tony Martin.
Alejandro Valverde. On savait que dans la course au podium, un des trois prétendants serait déçu. Celui-ci s’est nommé Alejandro Valverde (Movistar Team) qui n’a pas pu répondre aux attentes. Seulement 28ème du chrono, il réalise le moins bon temps des trois candidats au podium. « J’ai essayé, mais mes jambes n’ont pas répondu comme je le souhaitais, déplore l’Espagnol. J’avais plus ou moins connaissance des écarts en course et je savais que le podium s’éloignait. Mais je suis allé aussi vite que j’ai pu. Le Tour a été difficile avec les conditions météo. La pluie et le froid m’ont affecté. Je l’ai payé en dernière semaine. J’ai continué à me battre et quand on donne tout, on ne peut pas en demander plus. J’aurais voulu être sur le podium, mais d’un autre côté, je suis satisfait du résultat. »
Tejay Van Garderen. La grande fête du cyclisme français qui a placé deux des siens sur le podium a quelque peu été gâchée par la perte du Top 5 de Romain Bardet au profit de Tejay Van Garderen (BMC Racing Team). L’Américain retrouve une place qui était déjà la sienne il y a deux ans à la faveur de son exercice favori… pour deux petites secondes ! « Je n’aurais pas pu aller plus vite, confie l’ancien Maillot Blanc. J’ai tout donné. C’est un excellent sentiment que de grimper d’une place. J’ai vu que Romain Bardet avait eu une crevaison, cela lui a donc couté un peu de temps. Je suis désolé pour lui. Mais j’ai le sentiment d’avoir travaillé dur pour l’obtention de cette 5ème place. J’ai montré que je méritais d’être dans les premières positions. J’ai appris à ne jamais baisser les bras. »

24 heures avec le dossard 101. Même s’il retrouvait une discipline dans laquelle il s’est largement illustré dans ses jeunes années (il a été champion du monde Junior et champion d’Europe Espoir), Marcel Kittel (Giant-Shimano) ne visait absolument rien sur ce chrono entre Bergerac et Périgueux. Il s’était fixé deux missions : arriver dans les délais, et s’économiser. C’est chose faite pour l’Allemand qui a terminé 145ème à 9’33 » de son compatriote Tony Martin. Mais c’est bien la 1ère place qu’il visera tout à l’heure pour faire aussi bien que l’an dernier.

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