Laurent DERAIN

Effectivement j'avais zappé le poids... Pourtant il se rappelle bien à moi à chaque ascension 😆 530W, c'est grosso modo ma PMA si je m'en réfère à mes temps sur des bosses courtes. Je ne suis pas prêt de tenir ça pendant 45 minutes. Ceci dit, pourquoi n'est-il pas humain de développer plus de 6W/kg au seuil ? As-tu un lien, une étude intéressante à ce sujet ?

Je me pose une question sur ces valeurs de puissance : est-ce quelqu'un sait quels sont les critères qui ont permis de déterminer cette "limite acceptable" ? Si je me la pose c'est parce que 420W maintenus sur 30 à 45 minutes ne me semblent pas surhumain pour des athlètes de leur niveau, loin de là ! Il y a quelques jours, je suis intervenu sur un sujet traitant de la montée du Ventoux. Certains considèrent comme impossible de pouvoir grimper au sommet du Géant en 1h35 lorsqu'on pèse 90kg... Faisant moi-même 88/89kg pour un meilleur temps juste inférieur à 1h20, cette affirmation m'avait un peu titillé. Donc je me pose donc la question à titre personnel. J'ai utilisé différents calculateurs disponibles sur la toile pour estimer la puissance que je développe sur les bosses du coin, et mes meilleurs temps donnent des valeurs supérieures à 400W sur des ascensions d'environ 25 minutes. Au passage, si quelqu'un est prêt à perdre un peu de temps pour faire un petit calcul je suis preneur. Ou me prêter un capteur de puissance le temps d'une montée histoire d'en avoir le cœur***...

C'est marrant, c'est pourtant l'argument avancé sur un autre post (pas par toi je te l'accorde). Quant au fait de tricher sur Strava... Cela démontre bien la belle mentalité qui est en train de s'encrer dans l'univers de la petite reine. Pathétique. En fait les frustrés de tous poils qui sévissent (trop) régulièrement ici, je m'en bas royalement les c*******. Mais aux aigris qui ont la critique très facile et le verbe acerbe envers ceux dont les "performances" sont inimaginables pour leurs esprits étriqués, je propose de me rejoindre samedi matin à Malaucène. Je mesure 2m, impossible de me manquer. Tiens Olivier, ça te tente un petit Ventoux ? Ou deux histoire de ne pas faire le déplacement pour rien. Et puis comme ça on aura une excuse pour rouler un peu moins vite 😆

Arf, j'arrive vendredi midi ! Bon retour 😉

Tu seras toujours dans le coin ce week-end ?

Mika est en très grande forme, il n'y a personne dans le coin pour rivaliser avec lui sur une grimpée sèche. En plus il ne faisait pas particulièrement beau ce week-end : pluie, brouillard et à peine quelques degrés à Chamrousse.

Hello Olive, J'avais vu sa perf, toujours au top d'année en année. Il sera fin prêt pour la saison des grimpées, comme tous les ans. J'essaierai d'en faire quelques unes, si l'envie se maintient. Au plaisir de te revoir !

Pour apporter un peu de crédit à Noël, je fais 88kg et mon record est de 1h19. Je suis monté en un peu plus d'1h20 lors de la cyclo le 31 mai dernier. Pour ceux qui doutent je suis sur Strava, et comme j'habite Grenoble vous trouverez d'autres "références" dans le genre. Marre de voir tous les sujets revenir sur le dopage ! Donc, belle perf Noël ! Pas facile de tirer nos "gros culs" jusque là haut !

Je rejoins l'avis de Bernard : mes carbones (génériques) freinent mieux que mes alus sous la flotte. Moi aussi j'avais de l'appréhension lorsqu'il pleuvait, et préférais mettre les alus pour ne pas avoir à affronter ce freinage dit calamiteux. Jusqu'au jour où j'ai cassé mes roues alu à la veille d'une cyclosportive particulièrement arrosée (Raid des Alpilles cette année, idéal pour tester le matos en conditions difficiles !). Et bien j'ai été bluffé : après une période d'adaptation j'ai poussé mes points de freinage pratiquement comme sur route sèche. Très étonnant, mais par la suite j'ai toujours mis ces roues carbone sur les cyclos pluvieuses et je n'en changerai pas ! Après il est fort possible qu'il existe de grosses différences entre deux paires de roues, comme il s'agit de ma première et seule paire je ne saurai le dire.

Voilà exactement ce que je vis depuis hier soir : une très vive douleur juste au dessus de la rotule. Mercredi j'ai fait une sortie longue, plus longue que d'habitude (8h30). Hier pas de fatigue en roulant mais un début de douleur au genou, comme cela m'arrive de temps à autre lorsque je pousse un peu les entraînements (sorties longues ou intenses). 3h de plus à pédaler, sans que cette douleur ne soit réellement handicapante. Mais hier soir je commençais à avoir du mal à plier le genou, et ce matin je ne marchais pratiquement pas... Toubib, radios : déviation de la rotule à cause d'un léger déséquilibre musculaire. Et le muscle en cause est le vaste interne. Pourtant chez moi il est loin d'être atrophié... Donc pour le moment c'est repos, le temps que l'inflammation disparaisse, et ensuite kiné pour remettre tout ça en ordre.

J'ai eu des Zonda, deux paires. Elles n'ont guère apprécié la combinaison poids / puissance. Casse de rayons à répétition, ça encore ça se répare, mais surtout les roulements des moyeux ne sont pas assez résistants et cassent. C'est nettement plus emmerdant car le moyeu s'en trouve irrémédiablement endommagé. En terme de prix : Campa Zonda (1550g) --> 310€ Artisanal : Kilin XR300 28/32 - Novatec XLite - CNSpoke Aero 424 (+/- 1490g) --> 500€ chez un monteur reconnu Il reste l'argument esthétique, somme toute très subjectif. Ben je préfère avoir des roues solides et efficaces avec 32 rayons plutôt que de devoir en changer chaque année. Expérience de casseur de matos.

A quelques secondes près même temps par Bédoin et par Malaucène. C'était avant que ne déménage sur Grenoble, maintenant je devrais pouvoir faire un peu mieux avec l'habitude des "bosses". Le cadre est assez rigide en effet, et j'ai eu du mal à l'exploiter avec des roues très très rigides pourtant idéales pour mon poids. C'était trop. Après c'est aussi une question de feeling et de préférence.

Ils roulaient beaucoup moins vite, à vue de nez je dirai 60-70km/h. Mais c'est suffisant pour faire un bel appel d'air en arrivant derrière.

Le mien est un ancien modèle, de 2008. Il me va suffisamment bien puisqu'il emmène mes 90kg au sommet du Ventoux en moins d'1h20. Ce que j’apprécie particulièrement c'est sa stabilité dans les descentes, et particulièrement dans les courbes rapides. Un régal pour descendre sur Malaucène !

Bonjour Julien, Je n'atteint pas les mensurations de ton collègue, mais avec mes 2m et 90kg j'ai une certainement expérience de ce genre de matos, et de ses limites. Le cadre : à mon sens le meilleurs compromis poids / prix / solidité c'est le Canyon Ultimate Al. Un alu, oui, mais de très bonne facture. J'en ai un depuis 5 ans, il n'a jamais bougé. Et il existe en très grande taille, ce qui est assez rare. Les roues : de l'artisanal. Il existe de très bons artisans qui seront capables de monter une paire de roues alu suffisamment solides et rigides pour un tarif acceptable. Le carbone je ne conseillerais pas, dans les descentes les jantes chauffent énormément pour ralentir le quintal de barbaque et de matos. N'hésite pas si tu veux plus de précisions ;-)

De mon point de vue c'est bien le Cav qui a déconné. Le coureur Argos n'a pas changé de trajectoire, c'est assez facile de le voir puisqu'il roule pile sur la ligne médiane de la chaussée à ce moment là. Il ne fait pas d'écart. Cavendish met l'épaule en avant alors qu'il n'est encore qu'au niveau de la hanche de l'Argos. Et tout cela se passe au moins 50m avant la courbe à gauche, il n'a donc pas encore amorcé son virage. Il a voulu aller chercher la roue de Greipel qui a lancé son sprint sur la gauche, et comme il n'y avait pas la place pour passer il l'a faite.

Beaucoup trop... Pratiquement 114 dans le Ventoux côté Malaucène, il y a une bonne dizaine d'années, avec l'aspi successive de deux camping cars et un léger vent favorable. Maintenant je suis plus sage, même si je descends toujours vite. Plus d'expérience, moins foufou, je garde toujours une marge de sécurité dans mes trajectoires et sur mes distances de freinage. Cela ne m’empêche pas de dépasser encore régulièrement les 90km/h, mais pas dans n'importe quelles conditions : route connue, peu de circulation, aucun virage coupé sans visibilité.

Je rejoins les avis déjà émis : il s'agissait sans doute de roues à pneus. Je roule toute l'année ou presque en montagne avec des roues carbone à boyaux, et malgré mes 90kg je n'ai à ce jour pas eu de problème côté freinage avec ces roues. Je ne suis pas tout le temps sur les freins non plus, j'aurais même tendance à abuser un peu côté vitesse... Mais d'un autre côté cela permet de faire refroidir les jantes 😃

De toute façon avec le n° de série de la roue il verra qu'elle a été vendue montée sur un Canyon, déjà fait le test 😃

Pour qu'elle prenne du voile si vite c'est qu'elle est mal montée. Va voir un pro, en ne rectifiant que le voile tu risque de déplacer le problème et d'aller à la cata comme dit Christian. A moins que tu ne sois pas un débutant en la matière, mais si tu poses la question...

Renseigne-toi auprès des coureurs de la région, si possible ceux qui ont de la bouteille. Sinon tu as toujours la solution d'aller voir un vélociste agréé Mavic mais il y a de fortes chances pour qu'il t'envoies plus ou moins gentiment sur les roses.

C'est ballot ! Si tu connais un artisan qui monte des roues pas trop loin de chez toi il pourrait peut-être reprendre proprement le rayonnage. Pour qu'elles se voilent si vite c'est que le montage n'est pas correct. Tu es dans quel coin ?

Retourne voir ton bouclard !

La hauteur de jante dépend surtout du gabarit du gonze sur le vélo. Perso j'utilise une 50 à l'avant et une 60 à l'arrière (générique direct china 500€ la paire tout compris). Je roule en montagne pratiquement toute l'année puisque je réside dans la région grenobloise, et le profil des roues de m'a jamais dérangé même avec du vent. Bon, il faut dire que je suis originaire d'Avignon, donc le vent je connais un peu, et que je fais 90kg. Mon poids aide donc à stabiliser le vélo sur la route, par météo venteuse comme en descente. Pour moi l'un des gros avantage de ces roues, dont la surface de freinage est en basalt, point important, est l'efficacité du freinage sous la flotte. J'appréhendais franchement après avoir lu un peu partout que le freinage sous la pluie avec des roues carbone était une catastrophe, pour moi il est équivalent par temps sec ou humide, voir très humide. Il y a 10 jours je me suis tapé la descente du col du Coq sous l'orage, et bien j'étais ravi de ne pas avoir mis mes alu ! Avec des conti sprinter gatorskin (les seuls boyaux qui résistent tant bien que mal à mon poids) c'était nickel.

Compte-tenu du fait que j'en passe quand même pas mal, et de tout (cadres, roues, pièces d'usure, etc...), c'est un budget qui est discuté une à deux fois l'an. Avec 1200€ à 1500€ annuels de matos (donc hors fringues et inscriptions cyclos) j'aurais bien du mal à le cacher ! C'est bien simple : j'ai 2 vélos (+1 à demeure sur HT) et il y en a pratiquement toujours un qui n'est pas en état de rouler... Après 15 ans de vie commune les règles de compromis sont bien établies pour harmoniser tout ça au mieux.