Du changement dans le World Tour

[Georges MAILLET]

Observations fondées, Philippe.

Mais tu ne peux négliger une réalité, qui a forcément trait au fric/blé/pèze/pognon/argent : les capacités financières de la NBA sont démesurées par rapport à celles de l'UCI - la comparaison est donc biaisée - "biaisée" avec 2 "i", of course !

Szalu   😉

[Philippe BEDFERT]

Cela joue dans une moindre mesure.  Et c'est cela qui est intéressant, un gros budget n'est pas synonyme de bons résultats.  Dans une ligue fermée le résultat compte moins puisque l'équipe ne peut pas être rétrogradé.

[Georges MAILLET]

"La ligue fermée c'est un écosystème. C'est celui que QS, JV et d'autres essayent de monter avec Velon."

Qui sont les 3 types cités, Philippe ??

[Georges MAILLET]

Observations de kalité, Jacques     🆒

[Georges MAILLET]

" Dans une ligue fermée le résultat compte moins puisque l'équipe ne peut pas être rétrogradé."

Enéfé, Philippe - mais ce système est typiquement amerloque, la culture européenne, qui n'a pas 2 "petits"siècles d'existence comme les USA, est fondamentalement différente.

Ceci rappelé, on sait que des gros poissons s'agitent dans le monde du foot européen pour aller vers ce type de système, notamment au niveau de la Champions League, véritable machine à blé qui est très appréciée par un public (et des téléspektateurs) très nombreux, avec des "droits télé" en constante augmentation.

[Philippe BEDFERT]

Quickstep, jumbo visma.

[Bernard LUC]

non, non, c'est Qinn Simmons et Jonathan Vaillant

[Pascal LE SAUX]

En fait ce qu'il faudrait, ce n'est pas un ticket d'entrée mini mais plutôt maxi, avec limitation des salaires. Ce qui limiterait l'inflation salariale des équipes, et peut-être une meilleure équité entre les équipes.

Pascal

[Jacques LITAIZE]

Non, je ne pense pas que ça joue dans une moindre mesure.

Dans le sport européen, ce sont toujours les plus gros budgets qui gagnent sur le plan sportif, sauf de très rares exceptions, et c’est normal puisque ils permettent d’attirer les meilleurs dans toutes les disciplines.

En NBA, avec les règles que j’ai rappelées, chaque franchise peut espérer gagner le titre un jour ou l’autre, avec du flair dans le recrutement, et un management intelligent. Les Spurs en sont la plus belle illustration, mais bien d’autres équipes ont gagné aussi comme ça. 

Evidemment, il n’y a pas de relégation/accession, ce qui semble inconcevable pour un européen. En attendant, ce système permet de regrouper sans inquiétude pour les franchises les meilleurs joueurs du monde et donc de produire le meilleur spectacle du monde. Ce qui plaît à la très grande majorité des amateurs de basket dans le monde, même en France, Et même à moi, alors que mon club de cœur dont je ne rate pas un match a été 2 fois champion de France au 21ème siècle.

 

[Georges MAILLET]

Bsoir Pascal,

Tu prônes une limitation des salaires et tu "vises" bien les coureurs pro.

Je ne connais pas les salaires exacts desdits corridori mais suis persuadé que les montants sont sans commune mesure avec ceux des footeux, vertigineux dans les grands clubs et très korrekts pour les "petits".

Bon, on sait que ce sont les droits télé qui payent, ils déversent le blé car derrière, les téléspectateurs sont très nombreux et s'abonnent sans trop rechigner à des chaînes payantes. Côté cyclisme, je ne connais pas les montants desdits droits, mais je mets ma main à couper (j'y tiens !) que les chiffres doivent être très éloignés de ceux du foot - je serais curieux de connaître les montants ramassés par ASO grâce au Tour.

Le modèle économique est donc celui-là. Fragile cependant, la "roue" peut tourner rapidement si la crise Covid perdure ... 

[Georges MAILLET]

"Evidemment, il n’y a pas de relégation/accession, ce qui semble inconcevable pour un européen."

Rappel utile, la différence "culturelle" est flagrante - et édifiante.

[Philippe BEDFERT]

Ce sont justement les exceptions qui font l'intérêt des compétitions : la glorieuse incertitude du sport. Si tu supprimes ça tu n'a pas de compétition mais du spectacle.  Ce n'est pas la même chose. 

[Philippe BEDFERT]

France télévision verse 25 millions d'euros par an à ASO pour les droits TV. C'est très peu. Mais les recettes publicitaires de FTV pendant les retransmissions sont famélique. Le contrat court jusqu'en 2025. S'il est reconduit ce sera à un montant beaucoup plus bas.

En ce qui concerne la limitation des salaires elle a déjà été évoqué par l'UCI. On peut certes limiter le salaire versé par l'équipe avec des contrats validés par l'UCI mais rien ne pourra empêcher un sponsor d'acquérir les droits d'image d'un athlète au-delà du plafond autorisé. 

Aujourd'hui un Froome,  un Thomas ou un VdP gagnent au minimum 3 à 4 fois leur salaire avec les contrats publicitaires. 

[Jacques LITAIZE]

Le jour où Dijon gagnera la Champions  League avec son budget actuel, je m’inclinerai devant la glorieuse incertitude du sport. 

Et puis à vrai dire, je trouve que la morale sportive veut que le meilleur gagne, et si le meilleur est aussi le mieux payé c’est normal. Le petit qui gagne avec de la chance contre le grand qui joue mieux, ça ne m’emballe pas spécialement.

Le sport pro, c’est une compétition pour ceux qui le pratiquent et en vivent, et c’est un spectacle pour ceux qui le regardent et le financent.

Une ligue fermée comme la NBA conjugue au plus haut niveau compétition pour le titre et spectacle.

[Philippe BEDFERT]

C'est bien pour cela que les compétitions qu'elles qu'elles soient ne m'intéresse plus depuis longtemps. 

[Jacques LITAIZE]

Et moi j’adore. Qui est le plus heureux ?

[Sébastien FONTANIERE]

Pourquoi le caractère économique du sport professionnel serait repoussant ? Tu te fais du mal en pensant à cela à mon avis

[Philippe BEDFERT]

Je n'ai jamais écris une telle ânerie !

[Georges MAILLET]

Va voir à la page 69 du règlement ...