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Rouler avec sa copine, c'est chouette!


Michel DURY
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Au delà des voyages, avec mon épouse, et souvent avec notre fils, nous avions une pratique régulière, quasi un rythme, qui était le suivant :

Auparavant mettons dans le contexte. Par rapport à la Bretagne (qui, selon moi, "vaut" surtout pour son littoral inaccessible à vélo), Lille, toujours selon moi, "vaut" par le dépaysement qu'on trouve à quelques minutes de la ville (Angleterre, Belgique et Pays-Bas).

Nous aimions beaucoup aller déjeuner sur la côte belge. Le samedi après-midi j'allais porter une voiture là-bas et je rentrais à vélo. Le dimanche matin nous partions en famille, souvent à Nieuport ou à Ostende, nous déjeunions en bord de mer, nous passions quelques heures là après avoir mis les vélos dans la voiture pour le retour. C'était un dépaysement.

Une fois par mois (environ) nous allions à Breskens, nous prenions le bac pour traverser l'Escaut vers Valkeren et, tranquillement gagnons Zierekzee pour déjeuner (médiocrement on mange mal en Hollande) pour rentrer ensuite via la grande digue (1953 pour lutter contre les inondations catastrophiques. Dépaysement garanti et bien que terrain on ne peut plus plat c'était souvent redoutable du fait du vent.

L'Angleterre était plus occasionnelle mais pédaler dans le Kent est un enchantement malgré la vigilance nécessaire car rouler à gauche est loin d'être évident.

A Dijon nous pratiquions le VTT en famille. Nous aimions aller le long du canal de Bourgogne à Citeaux pour assister à la messe chantée en grégorien (c'est magnifique), pour déjeuner sur la route des grands crus avant de rentrer tranquillement via les chemins dans les vignes.

Détente garantie.

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Mais, association d'idées, j'ai évoqué les rencontres possibles dans le milieu de la randonnée.

J'ai évoqué le sujet avec mon ami qui a terminé Compostelle en lui rappelant une lecture commune où JC Rufin raconte son Saint Jacques. L'auteur avait subi les "assauts" (restés platoniques) d'une Allemande qui cherchait de la compagnie sur le chemin.

Mon ami m'a dit que c'était juste incroyable le nombre de personnes, souvent seules (la solitude est très partagée !), qui recherchent une âme sœur pour un moment ou plus si affinités, sur le chemin.

Lui-même, pourtant pas perdreau de l'année, était souvent sollicité mais ça ne l’intéressait pas (l'âge des "solliciteuses" le rendait peu réceptif).

Mais la solitude et la souffrance qui en découle est une constante sur le chemin.

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Ma compagne s'était mise au vélo il y a une quinzaine d'année... sont truc c'était plutôt les ascensions (48kg...) que les descentes (ou elle avait très peur) ou le plat (ou elle avait peur dès que ça passait les 25km/h)... plus la peur des voitures... elle a arrèté à la naissance de mon fils et jamais repris... On randonne et on nage ensemble...

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