Stéphane Cognet vous aide à atteindre vos objectifs grâce à ses conseils d’entraînement. Pour un suivi d’entraînement personnalisé, vous pouvez le contacter via son site : http://bike-velo-test.com/suivis-et-programmes-dentrainements.

« Qui n’a jamais entendu dire qu’augmenter sa capacité respiratoire permet d’améliorer ses performances sportives ? Effectivement, plus vous avez un gros Volume d’Oxygénation (VO²), plus vous serez capable d’apporter de l’oxygène dans vos muscles (pour simplifier, sans vouloir rentrer en détail dans la consommation et l’apport de l’oxygène lors d’un effort). La natation et le cyclisme sont complémentaires sur ce point mais aussi sur bien d’autres. Par exemple, si vous êtes blessé ou fragile des articulations, la natation est une excellente alternative pour continuer à vous entraîner malgré une blessure, par exemple une tendinite au niveau du genou (syndrome de l’essuie-glace) ou du talon d’Achille. Et en sus vous développerez de la force au niveau du haut du corps, qui est un point faible pour la plupart d’entre nous.

Lorsqu’il pédale, le cycliste est naturellement soumis à la gravité. De ce fait les articulations sont très sollicitées, principalement celles du genou avec le mouvement de flexion/extension. Pour une cadence de 100 tours/minute, vous effectuez 50 flexions/extension par minute et par jambe. Faites le calcul sur une sortie de quatre heures… Par ailleurs, à force, le retour veineux peut être perturbé, ce qui peut provoquer (ou aggraver) des troubles circulatoires. Or l’eau est capable de supporter 90 % de la masse corporelle. Un véritable répit pour nos articulations, que l’on doit s’offrir au moins une fois par semaine en cas de pratique régulière et intense.

Autre point important, en cette période de préparation d’une nouvelle saison et donc de préparation physique générale, il faut penser à renforcer le haut du corps. Grâce à la natation et quelques séances dans votre programme sportif, vous développez les musculaires supérieures : abdominaux, biceps, triceps, dorsaux… C’est de ces groupes musculaires que dépend votre gainage ! Le gainage abdominal est un facteur déterminant de vos performances. Lorsqu’on pousse sur la pédale, on engage notre bassin : si celui-ci est bien verrouillé, toute l’énergie sera utilisée pour la propulsion. Si le gainage est insuffisant en revanche, le bassin « bouge » dans tous les sens et il y a une vraie perte d’énergie.

Concrètement, si vous êtes bien gainé, vos coups de pédales seront plus efficaces. Votre puissance transmise plus directement à la roue arrière ! Le gainage est d’autant plus important qu’il peut vous éviter des blessures. En effet, lorsque les muscles ne sont pas suffisamment forts, le bassin n’est pas verrouillé, donc le corps bouge de manière anarchique lorsqu’on pédale. Cela provoque comme on l’a dit une perte d’énergie qui induit une baisse des performances et cela peut même entraîner à terme des problèmes au niveau des disques intervertébraux.

Enfin lorsque dehors les conditions climatiques ne sont pas favorables à sortir votre fidèle partenaire, enfilez votre maillot, une paire de lunettes, un bonnet, et plongez la tête la première dans une nouvelle séance d’entraînement ! Cela permet de plus d’amener un peu de diversité à votre planning et de casser la monotonie. Pour une personne qui consacre quatre séances par semaine à sa discipline favorite, il est tout à fait possible et conseillé d’intégrer une séance de natation hebdomadaire (d’une durée de 45 minutes au moins) axée sur du travail respiratoire et du gainage. Ceux qui ont plus de disponibilité pourront rajouter une deuxième séance de natation au cours de la semaine (idéalement deux à trois jours après la première), pour travailler plus spécifiquement le gainage et les muscles supérieurs à l’aide d’un pull-buoy (un petit flotteur). Cette séance sera idéale en récupération au lendemain d’une séance physique.

L’idéal d’une séance de de natation est un mix de longueurs en crawl, en dos crawlé, entrecoupé de quelques longueurs en papillon. Enfin, un bloc temps (de 10 à 15 minutes) avec un pull-buoy en essayant d’augmenter vos mouvements de bras entre vos respirations. Vous pourrez également inclure une séance de nataton de temps en temps en pleine saison, plus axée sur la récupération ou du travail de respiration. Si vous désirez en savoir un peu plus sur les différentes nages à adopter et nager pour progresser en vélo, n’hésitez pas à me contacter.

Bonne nage à tous, et n’hésitez pas à enchaîner les longueurs, puis faites-nous un clin d’œil en effectuant des 101 mètres chrono ! Après, vous verrez que le plus dur c’est de se jeter à l’eau ! » – Stéphane Cognet