Arthur, comment avez-vous géré votre journée de repos ?
Je me suis surtout reposé, surtout avec la dernière étape pyrénéenne que nous avons vécue. Nous sommes rentrés tard, le soir à l’hôtel. Qui plus est, nous n’étions pas massés. Il fallait vraiment récupérer physiquement, mais aussi se régénérer mentalement pour la suite. Sur la journée de repos, on a roulé tous ensemble. Chacun roule le temps qu’il veut, mais là, c’était vraiment une petite sortie pour récupérer.

Cette journée de repos est arrivée à point nommé pour l’équipe.
Oui, le bilan de la première semaine est clair pour moi et pour toute l’équipe : on s’est planté. Mais la vie ne se termine pas là. On va essayer de sortir la tête de l’eau. On va maintenant essayer d’aller chercher une belle étape en troisième semaine.

Dans quel état d’esprit est Thibaut Pinot, avec qui vous faites chambre ?
On essaye de le soutenir, de lui dire que la vie ne s’arrête pas là. Il est jeune, des échecs il en subira d’autres. C’est le premier gros échec qu’il subit dans sa carrière. On a essayé de l’entourer. J’espère qu’il va bien repartir, et faire une belle troisième semaine. Mais il va bien. Il a bien géré cela. Il a passé une bonne journée de repos, sa copine était là. Ça lui a fait du bien.

Que ressentez-vous quand vous êtes présenté par Daniel Mangeas à la signature ?
Je n’ai pas d’anecdotes précises, mais c’est vrai qu’il parle beaucoup, il tient la baraque. Quand il est au micro, même quand il ne se passe rien, il a quelque chose à dire. Il est très bon dans ce qu’il fait. On le côtoie toute l’année, quand on court en France. Il est souvent présent. On a l’habitude, on le salue, c’est quelqu’un que tout le monde apprécie. Quand on l’entend au micro, c’est toujours de bons souvenirs. De bonnes images nous traversent la tête.

On vous confond encore avec Thibaut Pinot, cela vous vexe-t-il ?
Non, vous savez, il y a deux ans, on nous appelait tous Jérémy Roy, l’année dernière, on nous appelait tous Thibaut Pinot. C’est comme ça. Il n’y a pas spécialement que des connaisseurs de vélo sur le Tour. Les gens connaissent plus Thibaut à la FDJ.fr, ce n’est pas grave, c’est le jeu.

Propos recueillis à Saint-Gildas-des-Bois, le 9 juillet 2013.