Arthur, vouliez-vous faire le contre-la-montre au Mont-Saint-Michel à 100 % ?
Oui, je voulais le faire à fond, et me faire plaisir. C’est le Tour de France, ça se respecte. En plus, il y avait beaucoup de monde sur le bord de la route.

Quel braquet aviez-vous ?
J’avais 53X11, c’est le braquet que j’avais demandé.

Quelles ont été vos sensations ?
Je suis bien parti, j’avais de bonnes sensations à l’échauffement. Tout se passait bien. Mais ça ne s’est pas complètement concrétisé. C’est peut-être dû au fait d’avoir fait dix étapes avec le vélo de route et de changer sur le vélo de chrono. J’avais des courbatures au fessier, je n’arrivais plus à avancer. J’ai fini comme j’ai pu. Quand il n’y a plus de force dans le fessier et dans les reins, ça n’avance plus.

On l’a vu, le vent a joué un grand rôle dans le classement de l’étape…
Le vent est très important car il peut tourner par rapport aux horaires de départ. C’est ce qui peut un peu biaiser le classement. Je pense que ce sont les mêmes conditions pour tout le monde. Globalement, le vent était même plutôt favorable.

En plein effort, pouvez-vous malgré tout admirer les paysages qui vous sont offerts, particulièrement sur le contre-la-montre mercredi ?
À la fin comme je n’allais pas bien vite, oui, j’ai eu le temps d’admirer le Mont-Saint-Michel. C’était un joli parcours. En plus, avec le Mont-Saint-Michel dans le final. C’est aussi beaucoup de spectateurs, c’est le vrai Tour de France.

Avez-vous des ambitions pour la fin de semaine ?
Maintenant, notre ambition est de prendre l’échappée et d’aller chercher une étape. Ça commence dès cette fin de semaine.

Propos recueillis au Mont-Saint-Michel, le 10 juillet 2013.