Voici le profil et la présentation détaillée des 21 étapes du Giro d’Italia 2026, qui aura lieu du 8 au 31 mai prochain.
Le parcours du Giro d’Italia 2026
1ʳᵉ étape Nessebar → Burgas (156 km)
Étape plate. Départ de la ville historique de Nessebar, colonie grecque du VIe siècle avant J.-C. Arrivée à Burgas, station balnéaire sur la mer Noire. Sprint au programme pour le premier maillot rose.
2ᵉ étape : Burgas → Veliko Tarnovo (220 km)
Étape avec quelques ascensions dans la partie centrale pour franchir la chaîne de montagnes qui traverse la Bulgarie et final avec une montée à quelques kilomètres de Veliko Tarnovo (monastère de Lyaskovets, environ 3,5 km à 7,5 % avec long passage à 10% dans la première partie).
3ᵉ étape : Plovdiv → Sofia (174 km)
Étape avec une longue ascension (Borovets) relativement roulante, à mi-parcours, avant un sprint probable à Sofia.
4ᵉ étape : Catanzaro → Cosenza (144 km)
Étape courte après le transfert, avec un sprint probable malgré la présence d’une longue ascension (roulante) à mi-parcours.
5ᵉ étape : Praia a Mare → Potenza (204 km)
Étape rythmée avec de nombreuses ascensions et un final exigeant en montée. Le parcours traverse le Parco Nazionale del Pollino. Final très similaire à celui de 2022 (Bouwman).
6ᵉ étape : Paestum → Napoli (161 km)
Étape qui devrait donner lieu à un sprint, mais le parcours est vallonné de la mi-parcours jusqu’au final, avec quelques bosses.
7ᵉ étape : Formia → Blockhaus (246 km)
Première arrivée au sommet. L’étape la plus longue du Giro avec ses 246 km. Le début de l’étape longe la côte du Latium, passant par Sperlonga et Gaeta, avant de rejoindre les Abruzzes. L’ascension vers Blockhaus commence à Roccamorice, le versant le plus difficile, avec ses 10 derniers kilomètres à une pente moyenne d’environ 10 %, dépassant parfois ce pourcentage.
8ᵉ étape : Chieti → Fermo (159 km)
Étape éprouvante avec un enchaînement de “murs”, façon Tirreno-Adriatico. Première partie sur la côte adriatique, puis dans l’arrière-pays avec plusieurs murs à gravir, dont celui de Capodarco, théâtre d’une célèbre course U23, puis arrivée dans le centre avec un autre mur à franchir.
9ᵉ étape : Cervia → Corno alle Scale (184 km)
Étape avec une première partie plate avant d’entrer dans les Appenins toscans-émiliens et de trouver un parcours de plus en plus exigeant, jusqu’à l’ascension finale du Corno alle Scale (Rifugio Cavone), marquée par une alternance de passages très pentus et de replats.
10ᵉ étape : CLM individuel / Viareggio → Massa (40,2 km)
Contre-la-montre complètement plat et certainement très rapide (prévisions autour de 56/57 km/h). Les 10 premiers kilomètres comportent plusieurs virages autour de Viareggio et Torre del Lago Puccini, puis la route longe le bord de mer en ligne droite et les meilleurs pourront atteindre 60 km/h.
11ème étape : Porcari (Paper District) → Chiavari (178 km)
Étape vallonnée avec une deuxième partie exigeante au passage dans les Cinque Terre (Levanto) et une dernière montée redoutable peu avant l’arrivée.
12ᵉ étape : Imperia → Novi Ligure (177 km)
Quelques ascensions en début de parcours (Colle Giovo/Bric Berton) avant d’entrer dans la plaine du Pô et de filer vers une probable arrivée au sprint.
13ᵉ étape : Alessandria → Verbania (186 km)
Étape plate avec des reliefs piégeurs dans le final, à Bieno (5%) et Ungiasca (7%, avec de longs tronçons à plus de 10%). Arrivée sur le lac.
14ᵉ étape : Aosta → Pila (133 km)
Étape très difficile avec plus de 4.000 m de dénivelé sur les balcons d’Aoste. Le peloton affronte les ascensions de Saint-Barthélémy, Douas, Lin Noir, Verrogne et Pila (pour la première fois sur le versant de Gressan, habituellement parcouru dans le sens de la descente lorsque l’arrivée n’était pas jugée au sommet).
15ᵉ étape : Voghera → Milano (136 km)
Étape complètement plate. Circuit final en ville. Sprint groupé assuré.
16ᵉ étape : Bellinzona → Carì (113 km)
Étape très courte (113 km) avec un dénivelé conséquent (3.000 m). Le peloton affronte un circuit avec deux montées exigeantes (Torre et Leontica), avant une arrivée sèche à Carì.
17ᵉ étape : Cassano d’Adda → Andalo (200 km)
Étape plate dans sa partie initiale avant d’affronter des ascensions courtes à l’approche de l’arrivée. Petite boucle (non fermée) dans le final.
18ème étape : Fai della Paganella -> Pieve di Soligo (167 km)
Étape légèrement vallonnée. Descente vers le km 0, avant un enchaînement de montées et descentes, à la difficulté modérée. Le célèbre “Muro” di Ca’ del Poggio à 9 km de l’arrivée fera la décision : emballage massif ou peloton morcelé ?
19ᵉ étape : Feltre → Alleghe (151 km)
Grande étape des Dolomites, traditionnelle de par les ascensions empruntées, moderne en raison de sa distance. Les coureurs affronteront les ascensions de Duran, Staulanza (avec le versant de Coi [19%] emprunté en 2023), Passo Giau par son versant le plus dur, Passo Falzarego et la course ascension finale (5 km à près de 10%, avec un maximum de 15%).
20ᵉ étape : Gemona del Friuli → Piancavallo (199 km)
Étape vallonnée dans la première partie, avant la double ascension du Piancavallo dans le final. La course visite le cratère du tremblement de terre dans le Frioul du 6 mai 1876 (990 victimes et des dizaines de milliers de personnes déplacées) avant de grimper à deux reprises le Piancavallo avec un circuit à proximité du lac de Barcis. Pantani s’y est également imposé en 1998, avant de conquérir le Giro.
21ᵉ étape : Roma → Roma (131 km)
Étape gala similaire à celle des dernières années, avec un aller-retour jusqu’au littoral à Ostia avant d’arpenter le circuit final en ville.

Crédit : Giro d’Italia / Fabio Ferrari / LaPresse




















