Michel, vous êtes très nombreux à avoir des tatouages chez Aqua Blue Sport. Est-ce une affaire d’équipe ?
Non pas vraiment, je pense que chacun, individuellement, aime les tatouages, et il se trouve que par hasard, nous sommes dans la même équipe. Mon tatouage représente le nom de mon fils et sa date de naissance. C’est un événement dont j’avais envie de me rappeler, j’ai donc décidé de l’écrire. Je l’ai fait sur l’avant-bras car c’était l’endroit idéal, je peux le voir constamment. Je voulais faire un tatouage mais je n’avais pas vraiment de bonne raison d’en faire un. Et puis, il y a eu mon fils, j’ai trouvé ma raison. C’était parfait. En plus, c’est une bonne source de motivation en course. Quand je suis fatigué, je le regarde.

Tu n’as qu’un tatouage. Penses-tu en faire un autre ?
En réalité, je vais être papa une deuxième fois. Nous attendons une petite fille, qui arrivera dans deux mois, donc peut-être que j’en ferai un pour elle sur l’autre bras ! Nous verrons bien ! Comme ça, j’aurai deux tatouages, un sur chaque bras, deux bonnes raisons de retrouver l’énergie nécessaire !

L’as-tu mis sur l’intérieur du bras pour pouvoir le garder pour toi et qu’il ne soit pas trop voyant ?
Non pas vraiment, j’ai vu d’autres cyclistes avec des tatouages sur les avant-bras et je trouvais cela esthétique.

Entre coéquipiers, parlez-vous de tatouages, dans le bus par exemple ?
Non, pas vraiment. Si on voit un nouveau tatouage sur un collègue, bien sûr qu’on demande ce que c’est, ce que cela représente, quand et comment il a été fait, mais sinon ce n’est pas vraiment un de nos sujets de conversations. Les tatouages sont personnels. L’un de mes coéquipiers a un très gros tatouage dans le dos avec le nom des membres de sa famille, un autre a quelque chose de très esthétique sur le bras, juste parce qu’il trouvait cela joli. Chacun a sa propre raison de réaliser un tatouage.

Dans votre équipe, nous avons trouvé cinq cyclistes différents avec des tatouages…
Oui c’est un vrai hasard. Nous les avions tous avant cette année, avant de faire partie de cette équipe, donc ce n’est pas un effet de groupe. Je me sens bien dans cette équipe, c’est comme une grande famille donc cette ambiance me plaît. C’est ma quatrième Vuelta et je suis très content d’y être encore.

Propos recueillis par Mathilde Duriez.