Parle nous de tes tatouages.
J’ai deux tatouages. Le premier se trouve dans mon cou. Je l’ai fait quand j’étais très jeune. J’étais en Equateur et j’avais 17 ans donc cela fait déjà 7 ans. Il s’agit de mon prénom et de mon nom « Alexey Lutsenko » en chinois.
Le second, sur le bras, cela fait longtemps que j’y pense, avec ces couleurs bleu, rouge, noir, jaune et vert. C’était pour fêter ma victoire au championnat du monde sur routes espoir en 2012. C’est un vélo avec un drapeau. C’est moi qui l’ait imaginé.

Donc tu l’avais imaginé bien avant ?
Oui, j’avais déjà bien réfléchi mais il a fallu attendre la bonne occasion, et elle ne s’est pas fait attendre ! J’ai gagné en septembre 2012 et je l’ai fait en mai 2013, le temps que je me décide sur la manière de le faire et où le faire.

Penses-tu en faire d’autres ?
Cela dépend du déroulement des événements, des victoires, des changements dans ma vie… Peut-être que oui, j’ai encore de la place mais je n’en veux pas partout. Peut-être, qui sait… Si je participe aux jeux olympiques, cela se peut ! Mais quelque chose qui me plaise vraiment parce que celui-ci…

Ton premier tatouage ne te plait plus désormais ?
Non pas vraiment, il ne signifie plus grand-chose pour moi, j’étais jeune, je n’ai pas vraiment réfléchi.

Souhaites-tu te le faire enlever au laser ?
Oui car je travaille aussi dans la police et ils m’ont toujours dit que pour recevoir les gens, cela ne fait pas très sérieux et cela ne présente pas bien. En plus, dans mon pays, ils ont tendance à contrôler plus les gens qui ont des tatouages. Cela ne fait pas bon genre. C’est pour cela que le deuxième, je l’ai fait sur le bras, c’est moins visible. D’ailleurs, celui-ci m’a fait mal et il a fallu 3 heures pour le réaliser. Je l’ai fait en Malaisie avant une grande course mais j’avais du temps pour la cicatrisation. J’ai mis de la crème et je ne l’ai pas exposé au soleil pour éviter de détruire les couleurs. Tout s’est très bien passé.

Propos recueillis par Mathilde Duriez