Le Vélo 101-solite… le wheeling de Peter Sagan

« J’ai toujours dit que le cyclisme, c’est de la passion et du fun. On pratique les deux et on admire les deux. Alors que j’étais en train d’attendre le peloton, des gens m’ont encouragé et ont tapé dans leurs mains pour moi : je voulais les remercier en leur offrant un wheeling. » Dimanche, Peter Sagan (Cannondale) a apporté une fois encore un peu de fun au cyclisme en se permettant de grimper quelques mètres du Mont Ventoux – avant le virage de Saint-Estève, la précision a toute son importance – sur la roue arrière. Un numéro de clown qui n’est pas passé inaperçu alors que le Slovaque réintégrait le peloton après une longue échappée qui lui aura permis de consolider très solidement le maillot vert de leader qu’il devrait, selon toute logique, ramener dimanche à Paris pour la seconde fois de suite. Un peu de fun, c’est toujours apprécié !

La p’tite question… c’est quoi une grasse mat’ sur le Tour ?

Hier dans le Vaucluse, les coureurs du Tour de France ont savouré leur seconde journée de repos. Et pour les coureurs comme pour les suiveurs le repos passe par une grasse matinée. « On essaie de dormir le plus longtemps possible, ce qu’on ne fait pas sur les jours de course, nous explique Yohann Gène (Team Europcar). Généralement on se réveille aux alentours de 7h30/8h00, alors durant la journée de repos, quand on se réveille vers 9h00 ou 9h30, c’est déjà bien. » Pas plus ? « Si, chez nous on a Yukiya Arashiro qui est un gros dormeur. Lui il a quasiment poussé jusqu’à 11h00. Par contre moi je n’ai pas vraiment pu faire de grasse matinée la première fois. Je suis en chambre avec Jérôme Cousin et il a été contrôlé de bonne heure. Forcément ça m’a réveillé. Je me suis rattrapé à Avignon. »

24 heures avec le dossard 101… Joaquim Rodriguez (Team Katusha)

A l’assaut du Mont Ventoux dimanche, Joaquim Rodriguez (Team Katusha) est allé chercher une belle place d’honneur au sommet, 4ème derrière Froome, Quintana et Nieve, grâce à un démarrage porté dans le dernier kilomètre d’ascension. S’il a cédé 1’23 » au porteur du maillot jaune au sommet du Géant de Provence, il a gagné une place au classement général pour s’installer au 8ème rang provisoire à 7’11 » de Christopher Froome mais à 2’46 » seulement du podium. « Ça a été une étape difficile dès le départ, a confirmé Purito. En fait, comme d’habitude, le peloton a progressé à une allure moyenne impressionnante dans la première heure. Dans la dernière ascension, j’ai préféré garder un rythme régulier sans répondre aux attaques ni aux accélérations. Grâce à ça j’ai pu donner le meilleur dans la partie finale et gagner quelques secondes. »

Le chiffre du jour… 122,7 kilomètres

Aux 3404 kilomètres de course que les coureurs auront parcourus dans le cadre du Tour de France lorsqu’ils franchiront la ligne d’arrivée dimanche soir sur les Champs-Elysées il convient d’ajouter quelques bornes de plus, 122,7 pour être précis. Chaque matin, deux départs sont donnés : un départ fictif pris arrêté et un départ réel donné lancé. Avant le passage des coureurs au kilomètre 0, qui marque l’ouverture des hostilités, un défilé est organisé dans les rues, à la fois pour permettre aux coureurs de tourner les jambes avant le début des choses sérieuses mais aussi et surtout pour sortir de la ville qui accueille le départ. Mise bout à bout, cette distance neutralisée représente 122,7 kilomètres, soit une jolie petite étape. La palme du plus long défilé revient à Versailles. Dimanche, les coureurs réaliseront 14,4 kilomètres dans le parc du château.

Dans la musette de… Luis-Angel Mate (Cofidis)

S’ils partiront les poches garnies tout à l’heure, les coureurs de la formation Cofidis pourront refaire leur stock de liquide comme de solide au passage du ravitaillement. Dans leur musette, ils trouveront deux bidons (comme toujours l’un rempli d’eau fraîche, le second de maltodextrine), des barres, des gels, mais aussi des fruits comme une banane et un abricot. Pour compléter leur apport en énergie, ils bénéficieront de deux sandwichs préparés par les assistants. Les petits pains sont prioritairement sucrés, sachant que les coureurs partent avec du salé. Etant donné la vitesse à laquelle ils traversent la zone de ravitaillement, les musettes sont identiques pour tous. A noter que si Rudy Molard avait un temps une contre-indication au gluten, son problème a depuis été résolu et il ne réclame pas de demande particulière.