L’étape du jour… 18ème étape : Gap-Saint-Jean-de-Maurienne (186,5 km)

Des quatre étapes alpestres, la 18ème étape du Tour de France entre Gap et Saint-Jean-de-Maurienne est la seule qui ne propose pas d’arrivée au sommet. Cela devrait suffire à faire d’elle une journée cochée par les baroudeurs. D’une part pour la victoire d’étape. D’autre part pour le maillot à pois. Avec le col Bayard (6,3 km à 7 %), la Rampe du Motty (2,3 km à 8,3 %), la côte de la Mure (2,7 km à 8,7 %), le col de Malissol (2 km à 8,7 %), le col de la Morte (3,1 km à 8,4 %) et un col hors catégorie, le col du Glandon (21,7 km à 5,1 %), le terrain est propice aux grimpeurs. Les lacets de Montvernier (3,4 km à 8,2) tiendront une place à part, tant pour l’aspect spectaculaire du site que pour l’aspect sportif. Car au sommet, il ne restera que dix kilomètres pour plonger sur Saint-Jean-de Maurienne. Les 18 lacets pourraient bien s’avérer décisifs pour le gain de l’étape.

Le sondage… approuvez-vous toujours le choix du coureur récompensé du prix de la combativité ?

Chaque jour décerné quelques kilomètres avant l’arrivée, le Prix de la Combativité assure à son titulaire un podium protocolaire. Le choix est parfois cornélien et une majorité d’entre vous (56 %) a parfois bien du mal à comprendre le choix du jury. La décision avait particulièrement fait parler lors du 14 juillet quand Kenneth Vanbilsen (Cofidis) avait obtenu les faveurs du jury alors que Pierrick Fédrigo (Bretagne-Séché Environnement) avait été le premier attaquant et le dernier à résister au retour des favoris surclassés par Chris Froome (Team Sky) à La Pierre-Saint-Martin. Le Maillot Jaune a d’ailleurs livré ses données de puissance à la presse lors de cette montée pour répondre aux sceptiques. Cela suffit-il à lever la suspicion qui entoure la domination du Britannique sur ce Tour ? C’est notre sondage du jour.

Le Vélo 101-solite… coup de chaud pour Alberto Contador

Avec les températures que nous connaissons en ce mois de juillet, tous les coureurs sont concernés par la chaleur. Sur le vélo, évidemment, mais aussi, au grand dam d’Alberto Contador, dans les hôtels. L’hébergement accordé à l’équipe Tinkoff-Saxo à Gap n’est pas franchement au goût de l’Espagnol comme il l’a expliqué lors de la journée de repos. « Regardez-moi, mon maillot est couvert de sueur, a lancé le Madrilène en conférence de presse. Des milliers de personnes sont présentes sur le Tour et il est parfois difficile de loger tout le monde de façon adéquate. Cet hôtel n’est pas digne du Tour de France. Il fait 35 degrés dans les chambres, sans air conditionné. Ce n’est pas idéal pour récupérer de l’effort. »

La vidéo embarquée… des descentes vertigineuses

Déjà impressionnante vue de l’extérieur, la descente du col d’Allos prend une autre dimension avec les caméras embarquées fixées sur le cadre des coureurs.