Skil-Shimano. Bien qu’il n’y ait pas eu de grandes surprises à l’issue du contre-la-montre par équipes, la septième place de Skil-Shimano était toutefois inattendue. En devançant des équipes comme la Garmin-Cervélo et en ne terminant qu’à 18 secondes des Leopard-Trek, la formation néerlandaise, invitée sur cette Vuelta, a voulu prouver qu’elle avait bien sa place sur l’épreuve. Une performance liée à l’homogénéité du collectif : »la tactique était de rester ensemble durant les trois kilomètres d’ascension, de ne pas prendre de risque dans la descente et finir à bloc sur le plat » a expliqué Alexandre Geniez, le grimpeur français de l’équipe. De plus, afin de ne pas être piégée par la descente et les virages en épingle, l’équipe Skil-Shimano avait repéré par deux fois le parcours complet du chrono. Une préparation qui a porté ses fruits.

Geox-TMC. Malgré un tracé qui offrait de larges et longues lignes droites, quelques chutes ont émaillé le contre-la-montre par équipes. Elles sont intervenues dans les deux virages en épingle du parcours, deux points chauds qu’il fallait avoir absolument repéré. David Blanco (Geox-TMC) est tombé dans un virage après que sa pédale eut touché le sol. Une chute sans gravité pour l’Espagnol qui a pu réintégrer son équipe mais aux conséquences chronométriques. « Nous avons perdu au moins 20 à 25 secondes à cause de cette chute » a déclaré Joxean Fernandez, le directeur sportif. L’équipe Geox-TMC a terminé 21ème du chrono, à 43 secondes du vainqueur. Une entrée en matière délicate pour Denis Menchov et ses équipiers.

Nick Nuyens. Nick Nuyens (Saxo Bank-SunGard) aussi s’est retrouvé au sol à la suite d’une chute dans la descente aux virages techniques. Une chute plus sérieuse que celle de David Blanco puisque le vainqueur du Tour des Flandres 2011 n’a pu revenir sur son équipe. Il termine cette première étape à l’avant-dernière place du classement à 3’30 » de Jakob Fuglsang (Team Leopard-Trek). Souffrant de douleurs au poignet, le Belge a passé des radios mais aucune fracture n’a été décelée. Il sera bien au départ de la deuxième étape aujourd’hui.

Deuxième étape. Le parcours entre La Nucia et les plages d’Orihuela propose 174 kilomètres relativement vallonnés dans sa première partie avant une fin d’étape sans relief. Le peloton devra franchir une côte de troisième catégorie dès l’entame de l’étape (km 28,6), puis les coureurs longeront le littoral andalous pour rejoindre Orihuela. Si la deuxième moitié de l’étape est plate, il faudra se méfier de possibles coups de bordure en cas de vent. Vous l’aurez compris, c’est une étape promise aux sprinteurs. Attention toutefois à bien passer le « coup-de-cul » à 300 mètres de l’arrivée (250 mètres à 8 %) qui devrait favoriser les sprinteurs puissants.