Le Vélo 101-solite… la reconversion de Sylvain Marconnet ?

Moins de deux mois après avoir mis un terme à sa carrière de rugbyman, Sylvain Marconnet aurait-il trouvé sur le Tour une idée de reconversion ? C’est sur un vélo qu’on l’a retrouvé, sans doute pas pour faire carrière mais certainement pour reprendre goût à l’effort. « Je fais un petit break et dès l’année prochaine je pense que je serai sur les routes. J’ai la chance d’habiter une région fabuleuse, le Pays Basque, où je vois beaucoup de groupes cyclos tourner. Faire du vélo en groupe, je trouve que c’est agréable. » L’ancien pilier de l’équipe de France, fils d’un cyclotouriste, possède à la maison un Lapierre carbone avec lequel il s’est parfois entretenu pour se remettre d’une blessure. « Quand je l’ai acheté, mon vélociste m’a prévenu que ce qui allait me coûter cher, ce n’était pas le vélo mais les roues pour supporter mon poids : 110 kg. »

Le chiffre du jour... 52

Hier matin, au départ de la seizième étape du Tour à Pau, 52 coureurs se sont soumis à un examen. A l’instigation de la Fédération Française de Cyclisme, de la Ligue Nationale de Cyclisme et du Mouvement Pour un Cyclisme Crédible, un examen biologique à but sanitaire a été réalisé expressément auprès des coureurs des équipes françaises (Français et étrangers) et des coureurs français des équipes étrangères. Les 52 coureurs relevant de cette décision, et encore présents sur le Tour, ont été prélevés pour doser le cortisol plasmatique. Cet examen n’entre pas dans le cadre disciplinaire de la lutte contre le dopage. En revanche, en cas de chiffre inférieur à la limite minimale du laboratoire, une contre-indication médicale avec effet immédiat pouvait être prononcée. Mais aucune anomalie n’a été constatée.

La p’tite question… vous êtes foie gras d’oie ou de canard ?

Au passage du Tour de France dans le sud-ouest, où l’on produit des produits succulents, à commencer par le foie gras, on s’est interrogé sur la préférence des locaux. Foie gras d’oie ou foie gras de canard, les spécialistes sauront faire la différence. « Mes parents sont agriculteurs, ils faisaient du foie gras de canard », rappelle Stéphane Augé, le directeur sportif de Cofidis, pour illustrer sa préférence. « Je l’accompagne obligatoirement avec du blanc de Jurançon, il ne peut pas en être autrement ! » Matthieu Ladagnous (FDJ-BigMat), lui, possède des amis producteurs de foie gras d’oie. « Je le préfère car il est plus ferme et je considère que c’est du bon gras. J’en prends pour les fêtes de fin d’année mais aussi tout au long de l’année. » Le Palois en a d’ailleurs emmené avec lui pour samedi, après le chrono de Chartres. Histoire de se gaver de bonnes choses !

24 heures avec le dossard 101… Bradley Wiggins (Team Sky)

Bradley Wiggins et son coéquipier Christopher Froome n’ont pas tremblé dans l’étape des cols de légende des Pyrénées hier entre Pau et Bagnères-de-Luchon. Parfaitement épaulé dans l’Aubisque, le Tourmalet et Aspin, le Maillot Jaune a contrôlé les assauts répétés de Vincenzo Nibali dans Peyresourde. « L’équipe a été brillante et a su ce qu’elle avait à faire, a complimenté Wiggins. Nous nous sommes entraînés et préparés pour ça. Nous savions à quoi nous attendre en troisième semaine. Je pense que c’est ce qui fait de nous les meilleurs coureurs du Tour. On s’est entraîné toute l’année pour ces cols. Nibali est vraiment concentré sur sa place sur le podium. Je pense qu’il a vraiment voulu distancer Evans avant le dernier contre-la-montre. La dernière étape de montagne me paraît moins dure que celle-là. »

L’étape du jour vue par… Jérôme Pineau (Omega Pharma-Quick Step)

17ème étape : Bagnères-de-Luchon-Peyragudes (143,5 km). « C’est pour moi l’autre grande étape de montagne du Tour avec celle de La Toussuire. Il s’agira pour chacun de limiter la casse car en haut de Peyragudes le contre-la-montre Bonneval-Chartres ne sera plus loin. Ce sera pour moi l’étape-reine du Tour. Je connais la montée de Peyragudes, et ce n’est pas simple ! » Sur un format court, 143,5 kilomètres, cette dernière étape de montagne du Tour 2012 sera ardue. C’est le col de Menté (9,3 km à 9,1 %) qui ouvrira les festivités en début d’étape. Le final inédit sera compliqué par l’ascension du Port de Balès (11,7 km à 7,7 %), où Andy Schleck avait vrillé sa chaîne en 2010, et l’ascension nouvelle vers la station de Peyragudes, en fait le prolongement du col de Peyresourde (15,4 km à 5,1 %). Là-haut, le Tour de France des grimpeurs sera joué.