La 75ème édition du Tour de Romandie va se dérouler du 25 au 30 avril prochain. Dix-neuf des meilleures équipes mondiales et trois invitées (Lotto DSTNY, Tudor Pro Cycling Team et l’équipe nationale Swiss Cycling) se mesureront sur un parcours offrant le parfait condensé d’un grand tour, entre Le Bouveret et Genève.

Parmi les coureurs, le récent vainqueur du Tour de France 2019 et du Giro 2021, Egan Bernal, est l’un des favoris pour cette compétition. De plus, des coureurs expérimentés tels que Thibaut Pinot et Rui Costa sont également en lice pour remporter cette épreuve, ainsi que Rohan Dennis, Simon Geschke, Juan Ayuso, Tobias Foss, Simon Yates, Romain Bardet, Damiano Caruso, Michael Woods, Steven Kruijswijk, Sergio Higuita, Fausto Masnada, Mark Padun, Edward Dunbar, Rafal Majka, Bob Jungels et les sprinters Patrick Bevin, Fernando Gaviria ou Ethan Hayter, vainqueur du maillot aux points JouezSport ! en 2022.

De plus, deux anciens vainqueurs du Tour de Romandie, Chris Froome et Mark Cavendish, seront également en lice pour tenter de remporter l’épreuve. Face à eux, une armada de coureurs suisses fera également son apparition. Avec la nouvelle formation helvétique Tudor et l’équipe nationale Swiss Cycling, le pays hôte sera plus représenté encore que l’an passé. Le Tour de Romandie 2022 avait compté 14 Suisses au départ et Gino Mäder avait exaucé le vœu de Richard Chassot et des fans en se hissant sur le podium final derrière Aleksandr Vlasov. Pour cette édition, 16 coureurs helvétiques sont annoncés.

Le parcours du Tour de Romandie 2023

D’une longueur de 690 km et avec 12 900 m de dénivelé, peut sembler moins coriace que les années précédentes. Cependant, il reste dans la norme selon le directeur technique Bernard Bärtschi. Le peloton vivra deux arrivées à 1000 m, une à 2000 m et un contre-la-montre à Sion.

Les étapes du Tour de Romandie 2023 selon les commentaires de Bernard et Pascal Bärtschi

25 avril – Prologue – Le Bouveret (clm, 6.82 km) :

  • Selon Bernard Bärtschi, Stefan Küng pourrait gagner en raison de sa puissance.
  • Pascal Bärtschi suggère que ce sera un coureur puissant qui sera devant à l’arrivée.

1ère étape : Crissier – Vallée de Joux (170.9 km) :

  • Selon Bernard Bärtschi, si un puncheur passe bien les premières bosses, on pourrait avoir un gagnant solitaire, façon Thomas de Gendt à Yverdon en 2018.
  • Pascal Bärtschi pense que les sprinters remettront les pendules à l’heure une fois la Vallée de Joux horlogère rejointe. Deux passages sur la ligne d’arrivée seront bon pour le public et l’ambiance.

2ème étape : Morteau – La Chaux-de-Fonds (162.7 km) :

  • Le départ de Morteau ne pose pas de problème car les organisateurs ont l’habitude avec le Dauphiné et le Tour du Doubs. La boucle de 70 km sur sol français a été proposée par Jean-Louis Perrin avant le retour en Suisse par Biaufond.
  • Selon Bernard Bärtschi, l’arrivée de cette étape est incertaine.

3ème étape : Châtel-Saint-Denis Contre-la-montre (18,75 km) :

  • Selon Bernard Bärtschi, la montée de ce chrono est dure, mais pas longtemps. Après l’attaque rude, c’est presque des faux-plats. Un coureur puissant peut tirer son épingle du jeu. La descente sera avalée à 80 km/h de moyenne. Un Küng peut finir devant, à la façon de Cancellara devenu champion olympique à Rio. Il n’attend pas de gros écarts.

4ème étape : Sion – Thyon 2000 (161.6 km) :

  • Selon Bernard Bärtschi, un grimpeur peut être en jaune, mais le vainqueur final est inconnu.
  • La montée de cette étape est difficile.

5ème étape : Montreux – Lausanne (168 km) :

  • L’étape est toute plate selon Bernard Bärtschi, avec une seule difficulté, la bosse de Brent, à la sortie de Montreux.

En plus de Gino Mäder, de nombreux coureurs suisses peuvent prétendre à une place sur le podium, tels que Sébastien Reichenbach, Yannis Voisard, Michael Schaer, Alexandre Balmer ou encore Johan Jacobs. Les sept coureurs de l’équipe Swiss Cycling, Antoine Debons, Jan Christen, Dario Lillo, Antoine Aebi, Jan Sommer, Jonathan Bögli et Jan Stöckli, complètent le camp suisse.