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Capteur de puissance et compteur velo GPS


Philippe SIMON
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J'ai un P2M et la balance varie !

Je suis parfois à 53x47 (G/D) et je suis droitier. Ma jambe gauche devait être ma jambe d'appel et d'appui quand je jouais au foot ? Une année mal au genou, et bien du 40/60 sans même m'en rendre compte, je n'affiche pas la balance sur le compteur je regarde à postériori. Sans la répartition, j'aurais penser avoir perdu beaucoup de watts après une coupure pour blessure. Psychologiquement ça change la donne.

Idem en régime normale, 53x47 ça fait 6% d'écart. Alors on cherche des heures et des heures pour trouver le meilleur rapport qualité/prix/fiabilité pour au final perdre 6% de précision ? Sans compter que ma balance varie sur la saison .. Si je fais de la CAP ou de ski de fond je rétablie vers le 50/50.

Pour les tests d'effort, je trouve pas cela nécessaire. Sur la machine tu n'as pas la même position (et de loin !), pas les mêmes conditions (humidité, transpiration) et pas le même mental. Sur la machine j'avais 50W de moins que sur mes tests terrains. A tel point que je ne fais que des tests terrains, bien plus fiables et moins cher. Les machines mesurent la puissance globale.

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Pour les tests d'effort, je trouve pas cela nécessaire. Sur la machine tu n'as pas la même position (et de loin !), pas les mêmes conditions (humidité, transpiration) et pas le même mental. Sur la machine j'avais 50W de moins que sur mes tests terrains. A tel point que je ne fais que des tests terrains, bien plus fiables et moins cher. Les machines mesurent la puissance globale.

+ 1000 !

Surtout qu'en se servant de la courbe PPR, tu n'as plus trop besoin de faire de tests à mon avis.

Et sinon, pour la répartition G/D, j'ai un poil plus d'écart en période hivernale, quand je fais de la CAP à côté (52/48 au max). Mais surtout, le plus étonnant, c'est que j'ai un très léger décalage quand je roule en foncier, sans tri réfléchir. Par contre, dès que je fais un effort spécifique (fractionnés) ou même un sprint max, je repasse à 50/50 !

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Petit aparté, l'intérêt du test machine est aussi de déterminer les seuils précisément, et la VO2max.

Sinon, pour synthétiser ce que j'ai compris :

La puissance affichée par un Stage est donc une extrapolation de la puissance jambe gauche (x2 donc).

Celle d'un P2 max, Srm ou Quarq, voir Powertap permet donc à priori de constater la puissance à chaque tour de pédale.

Celà dit, vu que quand on sait pédaler, on utilise les 2 jambes presque en permanence, comment arriver à déterminer avec précision la répartition jambe gauche/jambe droite si le capteur ne mesure qu'au niveau de l'étoile ou du moyeux ? Dans ce dernier cas là, les systèmes Look et Garmin "devraient" être plus précis. Or il n'en est rien.

Bref, ce n'est pas évident de se faire une opinion, compte tenue de tout ça. Et il est important de se poser toutes les questions avant d'envisager l'achat vu les sommes engagées. Même 690 euros, 800 (à la louche) tout compris pour pour un P2max ou 690 pour une manivelle 105 avec Stage représente une somme... surtout si ça ne vaut rien !

D'autant que dans le cas du test terrain/HT mis en lien sur ce post, on se rend compte que les mesures Powertap, Stage ou Quarq sont cohérentes les unes par rapport aux autres dans tous les cas de figure...

Bref, un beau bordel...

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La VO²max n'est pas une donnée très importante pour le suivi de l'entrainement.

C'est plus pour connaître la cylindrée d'un athlètes, et le meilleur moyen de l'augmenter significativement est de maigrir 😃, étant donné que c'est rapporté au poids de corps..

Les capteurs sur l'étoile du pédalier mesure la puissance totale, et la puissance à droite puisque ils sont tous côtés droits. Puissance totale - Puissance à droite = Puissance à gauche.

Le Powertap ne fait pas la répartition (pas très grave en soit).

Stages dépense des fortunes en Sponsoring, mais les tests sont moyens. Ce n'est pas qu'il ne vaut rien, ça reste des jolies technologies pas faciles à mettre en oeuvre, mais c'est le principe même auquel je n'adhère pas. Mais comme les gens ne se rendent pas forcément compte qu'ils ont une jambe plus puissante que l'autre .. (pas tous).

Approuvé par la fédé: SRM / Powertap

Non approuvé mais testés et approuvés: Quarq / Power2max  (movistar en P2M toute l'année alors que les Sky repassent en SRM à l'entrainement d'après pas mal d'infos)

Modèles prometteurs mais pas encore au point: Stage, Systèmes sur pédales, Rotorpower (je crois que lui aussi multiplie par 2, à confirmer)

Les petits nouveaux: 4iiii / Watteam .. Pas encore de retours.

En gros en prenant entre SRM / Powertap / P2M / Quarq dur de se tromper. 

Quand je vois les somme folles mises sur des LW, Bora Ultra, Zipp etc cie (y compris sur courses fédé), je pense que 800 euros, représente une somme relativement abordable pour les passionnés. Et mieux vaut agir sur le moteur que sur la bécane, mais ça on le sait tous..

 

 

 

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Petit aparté, l'intérêt du test machine est aussi de déterminer les seuils précisément, et la VO2max.

Les tests en labo partent du principe qu'à protocole équivalent, on peut étalonner un sujet par rapport à d'autres. On en ressort des valeurs en watts, fréquence cardiaque, échanges gazeux, lactatémie, etc. et on calcule le VO2 max.

Sauf que ça ne tient pas compte la plupart du temps de l'ensemble homme-machine. Un cycliste, qui plus est bien entraîné, n'est pas qu'un moteur qu'on peut mettre sur n'importe quel vélo. Il y a les cotes de position (hauteur, recul, longueur, manivelles, position du cintre, etc.) qui font que l'humain fait corps avec son vélo, et en obtient le meilleur rendement. Avec un vélo de laboratoire, il est impossible de se retrouver exactement dans les mêmes dispositions que sur le terrain. J'ai vu de tout dans le domaine : vélo trop grands et inréglables en longueur, pédales à cale-pieds, sans compter l'étalonnage différent des machines selon les centres.

Alors le labo te donne des valeurs, mais qui sont peut-être précises à 5% près en watts (rapportées à la fréquence cardiaque et/ou à la lactatémie) compte tenu des problèmes de position, et des VO2 max approximatives, en fonction de la motivation du jour.

Avec un test de terrain, les choses sont finalement beaucoup plus simples : tu pars dans un col (ou sur une partie de plat chez moi, mais c'est plus dur) et tu fais un test de 20' au meilleur de tes possibilités. La puissance moyenne tenue sur 20' te donnera ton seuil anaérobie exprimé en watts. Il est facile ensuite de cibler tes exercices sur cette puissance pour la faire évoluer soit en nombre soit en durée. Il est facile aussi de reproduire régulièrement ce test pour juger de l'évolution de ta forme.

Idem pour un test de 5' (plus facile à faire en bosse chez moi), qui te permettra de connaître ta PMA exprimée en watts. Tu peux ensuite imaginer tout un tas d'exercices autour de cette valeur pour la faire progresser en nombre.

Je rajoute personnellement des tests sur 5'', sur 30'' et sur 1'. Dans le premier cas, je sais ou j'en suis en puissance max, et donc en explosivité. Dans les autres cas, cela me donne une indication précise de ma résistance à l'acide lactique, sur des efforts en puissance pure, qui sont très utiles en course.

Bref, avec un capteur de puissance et des références qui deviennent de plus en plus importantes au fil du temps, tu es mieux armé pour te préparer efficacement, sans passer par la case test labo.

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Salut,

Pas encore fini mes tentatives de traduction du site pour répondre avec quelques arguments à Rémy.

Concernant le test d'effort : réalisé avec mon propre vélo et mon cdp, résultat identique -50w par rapport à mon test terrain.

Max : 1380 ; 5' : 379 ; 20 min : 285 (mais sur un col alors que je faisais pas un cp20). 76 kg en poids de forme pour 41 ans.

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Ben si justement, pour traduire la puissance en vitesse, quelle que soit la durée prise en compte, le poids entre forcément en ligne de compte.

Quelqu'un qui pèse 65kg et sprinte à 1200 watts ira beaucoup plus vite sur 20'' à puissance identique que quelqu'un qui pèse 75kg.

Bernard Moreau nous le démontrerait chiffres à l'appui.

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Sur 20s à 1mn en bosse, si bien sûr que ça compte.

Et pour répondre à ton autre question sur les pertes entre 25 et 50 ans, seul Bernard Moreau pourra effectivement te répondre ! Il a des tas d'archives sous le coude le Bernard ;) Néanmoins, en dehors de la prise d'âge, ça dépend bien sûr de plein de facteurs. Il faudrait pour cela comparer l'hygiène de vie d'un type de 25 ans et du même à 50 ans, et supposer que dans l'intervalle le gars ait fait le même programme d'entraînement (pendant 25 ans!).

En d'autres termes, un gars de 50 ans entraîné marchera toujours mieux qu'un gars de 25 ans pas entraîné.

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