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Flèche brabançonne cyclo 2017


Franck PASTOR
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Demain aura lieu la version cyclo de la semi-classique «Flèche brabançonne», sous forme de randonnée sans classement. Départ et arrivée à Heverlee, juste au sud de Leuven (Louvain). Deux parcours: 70 km et 130 km. Cadre : le Brabant comme son nom l'indique, notamment les vallée de la Dyle et de l'Ijse, grosso modo dans la zone située entre les communes de Leuven, Tervuren, Overijse et Tienen (Tirlemont).

https://bpl.proximuscyclingchallenge.be/fr

L'inscription se fait en ligne jusqu'à ce soir, et coûte 10 euros pour les non-licenciés, 8 euros pour les licenciés. Sur place, ce sera respectivement 12 euros et 10 euros.

Le grand parcours est assez attrayant et vallonné, surtout dans sa première moitié. Ensuite c'est nettement plus plat, avec le retour de quelques bossses sur la fin.

https://bpl.proximuscyclingchallenge.be/fr/track/135-km

Pour ceux qui aiment faire la course, le Schavei, la côte d'arrivée à Overijse de la Flèche brabançonne professionnelle, sera chronométré.

La prudence est requise, surtout aux croisements, car c'est une région densément peuplée. Et elle est truffée de routes de toute taille et de toute sorte, avec les divers revêtements faisant le «charme» des routes belges : asphalte parfois bien dégradé, routes de béton rugueuses aux plaques disjointes, secteurs pavés… quoique, ces derniers pas trop nombreux (pied de la Ijskelderlaan, Hertstraat, centre de Beauvechain).

Prévisions météo peu réjouissantes : la pluie est prévue en matinée, et un vent de force 3 ou 4 sera de mise toute la journée. À partir de Beauvechain, aux deux-tiers du parcours, on l'aura généralement en plein dans le pif.

Une sortie pour Flandrien, quoi ! 🆒

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Flèche brabançonne cyclo bouclée hier donc. 183 km au total, puisqu'aux 130 km environ de la randonnée proprement dite, j'ai ajouté l'aller-retour à vélo vers le lieu de départ/arrivée.

Départ de chez moi à 7 h 25, par un temps très nuageux n'annonçant rien de bon. Après avoir atteint Tervuren, je suis la N3 jusqu'à Heverlee et de là je rejoins le Sporthal, où se trouve le départ. Formalités d'inscription bouclées, je me lance dans un périple brabançon qui va s'avérer mémorable !

Pas de bol, il s'est mis à pleuvoir, comme prévu par la météo. Une pluie fine et persistante, de celle qu'on ne sent guère mais qui finit quand même par vous tremper à la longue. Quant au vent, de secteur ouest, il soufflait déjà comme il soufflera toute la journée. Et lors de la première partie, il est globalement défavorable. Ambiance flahute donc !

Traversée de la banlieue ouest de Louvain : Heverlee, Bertem, Neerijse, Leefdal, Duisburg… Je connais bien cette zone, et le parcours choisi par l'organisateur, à travers des chemins bucoliques et panoramiques, serait très attrayant s'il ne faisait pas ce temps exécrable. Surtout, certains passages sont devenus de véritables parcours de cyclo-cross avec la boue sablonneuse des champs environnants qui a complètement recouvert la route. Et ça c'est mortel pour la transmisssion ! La chaîne se met à couiner en permanence, le câble du dérailleur arrière s'encrasse (j'ai du mal à descendre les vitesses à partir des grands pignons) et le dérailleur avant se grippe. Lors d'un ravitaillement j'arriverai à modifier le réglage pour garantir le passage correct au petit plateau de mon triple, mais le passage sur le grand deviendra lui carrément impossible vers la fin de la rando.

Après Duisburg, on rejoint Huldenberg et on attaque la première sérieuse difficulté du jour, en fait la plus difficile : le Smeysberg. Je me suis toujours demandé pourquoi ce talus de 600 m à 7 % de moyenne mais dont 300 m font 14%, 16% et 14% respectivement, n'est pas emprunté par le circuit final de la course pro. Peut-être parce que les pros renâclent à l'escalader quatre fois ? En tout cas, certains devant moi doivent mettre pied à terre, et moi qui la connais par cœur je l'avale sans trop de problème sur mon 26/34.

En haut on rejoint ce circuit final de la Flèche brabançonne cyclo : cinq bosses à parcourir entre Huldenberg et Overijse. D'abord la IJskelderlaan, 400 m à 7 % de moyenne, maxi 11 %. Premier ravito au sommet, où la pluie redouble d'intensité, transformant l'endroit en véritable champ de boue, un de plus. 🙁

Puis, après une belle descente avec épingle à cheveux (si, ça existe au nord de la Belgique !) sur la N4 vers le centre d'Overijse, survient le Schavei, 700 m à 6 % avec un passage à 12 % (sur les 300 m du début en fait, le reste étant du faux plat), chronométré par l'organisateur. Je viens de voir mon classement sur le site : 542e temps sur 1509 temps relevés, pas si mal pour mon niveau ! 🆒

Suit la Hagaard, la deuxième côte la plus dure en valeur absolue après le Smeysberg, mais courte : 300 m entre 10 % et 14 %. Au pied de cette bosse, j'ai commencé à avoir du mal à passer le petit plateau, et ce sera le cas jusqu'au deuxième ravitaillement, où je procèderai au réglage dont j'ai parlé. Mais passons : la Hertstraat, difficulté suivante, est avalée sans problème, de même que la Holstheide, 3 km plus loin. La forme n'est pas trop mauvaise puisque je rattrape souvent d'autres cyclos dans ces bosses. Par contre, je me fais doubler par tout le monde sur le plat, comme d'habitude…

Un peu après la Holstheide, le petit parcours et le grand se scindent. Pendant que le petit parcours de 70 km retourne directement à Heverlee, le grand se dirige vers le Brabant wallon, et moi avec donc. Et ce, vent dans le dos, ce qui est plutôt bienvenu, d'autant que la pluie se raréfie. Encore une belle bosse au passage, la rue de Pécrot à… Pécrot, avalée sans problème, suivie d'une trentaine de kilomètres sans dénivellation notable le long des villages de Nethen, Hamme-Mille, Tourinnes-la-Grosse (pittoresque église perchée sur une mini-colline, au centre d'une minuscule placette pavée) et Beauvechain. Entre-temps on a quitté la vallée de la Dyle pour la Hesbaye : des champs de culture à perte de vue sur des collines ondoyantes et généralement très peu escarpées. Le temps s'est dégagé maintenant, la pluie s'arrête enfin définitivement et le deuxième ravito, à Kumtich, près de Tienen (Tirlemont) est bienvenu après déjà 90 km sur le parcours (115 pour moi). Au passage on est revenu en Brabant flamand.

Malheureusement, quand on repart, c'est vers l'est et donc pour affronter un vent généralement défavorable. Qui plus est, on quitte assez vite la Hesbaye pour entrer dans la banlieue est de Louvain, ce qui signifie un paysage très urbanisé et donc peu attrayant. Particulièrement les routes sont en très mauvais état (qui a dit ici que les routes flamandes sont en bon état par rapport aux routes wallonnes ???), avec quelques secteurs pavés pour «pimenter» la chose. Traversée des communes de Boutersem, Lubbeek, Bierbeek, Oud-Heverlee… Le parcours reste vallonné, mais les côtes sont peu difficiles, à part une bizarrement non répertoriée, le Pellenberg, à Lubbeek, qui doit bien faire 8%-10 % sur 300 m.

À Oud-Heverlee nous attend la dernière butte répertoriée du parcours, la Korbeekdamstraat, courte, 300 m à tout casser, mais avec un curieux profil en escalier, dont les marches sont très relevées, la dernière doit facilement dépasser les 15%. En tout cas, étant maintenant bien crevé, je dois mettre tout à gauche pour passer cette dernière marche ! C'est presque terminé. Le parcours nous fait faire un détour curieux nous faisant passer par un immense cimetière (!) flanqué d'une très rébarbative caserne militaire (!!) avant de nous ramener au Sporthal d'Heverlee.

Flèche brabançonne cyclo bouclée, ouf !! 130 km pour le parcours de la cyclo proprement dit, un peu moins de 160 pour moi. L'organisateur a prévu un stand avec jet d'eau pour nettoyer les vélos, il y en a bien besoin ! Les jambes me font bien mal, et il me reste plus qu'a effectuer le retour «at home». 25 km par l'autoroute cycliste Louvain-Bruxelles, trajet plat le long de la ligne de chemin de fer… mais vent en pleine figure bien sûr, puisque c'est une ligne quasiment droite d'est en ouest. Dans mon état, c'est peu dire que j'en bave, je compte les kilomètres un à un. Mais je tiens debout (enfin, assis sur ma selle) et j'arrive chez moi, non mais !

Verdict du compteur : 183 km, 8 h 48 de vélo effectif, soit une moyenne de 20,8 km/h. Pas de quoi pavoiser sur Vélo101 avec ses participants aux moyenne stratosphériques, je sais ! 🤐 Mais vu la distance, mon état de cyclotouriste et les conditions climatiques, je ne trouve pas ça si mal. Cadence de pédalage moyenne de 90 tours/minutes. Temps de sortie complet, pauses comprises : 9 h 50. Bref, une journée bien remplie !

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Merci tout le monde ! Aujourd'hui c'est sûr, je suis en pleine récupération, c'est-à-dire que j'en f… pas une ce dimanche. 🆒

Hier soir en rentrant j'ai remis le vélo en état, autant que je pouvais. Outre la transmission à nettoyer et lubrifier à fond, il y avait les freins et les pneumatiques à inspecter, et j'ai découvert un bel éclat de verre fiché dans le pneu avant… heureusement qu'ils sont solides ces Schwalbe Durano plus ! Il y a eu d'ailleurs un bon paquet de participants sur le bas-côté avec un pneu à plat, comme souvent dans ces conditions climatiques.

Vous voulez tester vos pneus ? Venez rouler en Belgique, un jour de pluie de préférence ! 😃

J'en ai profité pour regraisser la tige de selle. Je le fais deux fois par an, systématiquement, en hiver et en été, mais là vu la douche d'hier, j'ai préféré assurer. J'avais déjà graissé la potence (à plongeur) la semaine dernière, je me suis dit (à tort?) que ce n'était quand même pas la peine de le refaire si tôt.

 

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Beau récit Franck et je trouve que ta moyenne, vu le kilométrage et les difficultés à la fois du parcours et météorologiques , est plus qu'honorable.

C'est vrai que certains se la " pètent " . Par exemple j'ai vu hier sur Strava une gente dame, en tête du challenge kilométrique du mois d'avril, qui a fait plus de 6400 kms en 16 jours !!!! soit plus de 400 kms par jour . C'est plus que ceux qui font les raids de l'extrême !!! Je trouve ces statistiques irréalistes du plus haut ridicule .

Par contre j'apprécie le cycliste amateur qui affiche sans triche ses performances et ton 20.8 km/h de moyenne a à mes yeux beaucoup plus de valeur que les chiffres astronomiques cités ci-dessus.

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Jacques, cette dame ne triche pas, elle s'appelle Amanda Cocker et elle tente - et va réussir- le record annuel de km à vélo, elle en est à son 9ème ou 10 ème mois; elle réalise plus de 10000 (dix mille) km par mois... Bon le terrain qu'elle pratique est tout plat et la météo bonne toute l'année, mais c'est quand même un fameux exploit!

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Merci Jacques. Pour cette histoire de moyenne, je vais finir par me faire une raison. Je crois que ce qui me manque le plus pour ça, outre la volonté de «taper dedans» sur le plat (je réserve ça aux côtes, spontanément), c'est de rouler en groupe. C'est quelque chose que je n'arrive pas à faire longtemps. Soit le rythme est trop élevé pour moi et je n'arrive pas à suivre longtemps, soit je prends peur, avec les écarts et les prises de risque de ceux qui me précèdent, et je décroche volontairement.

Et quand je vois l'allure supersonique à laquelle des gens que je laisse sur place en montée ou en descente me dépassent sur du plat ou du faux-plat, bien calés au creux d'un groupe, je me dis que je manque quelque chose et que je devrais surmonter mes craintes. Mais je ne suis pas sûr que ça suffise à me sortir de mes habitudes bien ancrées de cycliste solitaire.

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Ça, c'est une certitude… d'autant que ça fait plus de quinze ans qu'il tient à ce régime. Enclume acier de plus de 12 kg tout équipée, je l'avais fait faire sur mesure chez Gir's fin 2001, avec pour consigne de me concevoir le plus solide vélo de course qui soit, et au diable la légèreté. Je leur avais décrit les routes sur lesquelles que je roulais : j'habitais déjà à Bruxelles, depuis 2 ans. 😕 Ils ont été réceptifs : à l'époque ils équipaient une équipe cycliste belge de niveau modeste dont j'ai oublié le nom, coachée par Didier Paindaveine, et ce dernier les avait déjà mis au jus sur les routes locales…

Plus rien n'est d'origine sur ce vélo aujourd'hui, sauf le cadre, les étriers de frein et le dérailleur avant. Tout le reste a été changé au moins une fois, fourche comprise, parfois sur casse (selle et tige de selle, notamment!). Le dérailleur avant est probablement le prochain sur la liste, le ressort de rappel semble fatigué (il ne ramène pas toujours le dérailleur en bonne position en descendant du grand plateau). Les étriers de frein, eux, d'antiques Shimano RX100 à double pivot, sont impeccables… Il me faudra probablement faire réémailler le cadre bientôt aussi.

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Les photos de la cyclo viennent d'être publiées sur le site :

https://bpl.proximuscyclingchallenge.be/fr/media/3-2017-04-18-brabantse-pijl-cyclo-edition-2017

Ça reflète très bien l'atmosphère humide qui y régnait… Vous verrez que ça n'a pas empêché les photographes de prendre de beaux clichés… et de beaux sourires ! 😄

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