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Gerard DRULA
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Eric Leblacher qui a fini un 1000 km à 27 de moyenne complètement mort sur son vélo.

Ouais, mais est-ce qu'il avait gagné?

Forcément y'avait un problème, 30000 m de D+? malade? chute?

Comme Eric vient parfois sur ce forum il pourra nous expliquer.

Il est évident pour moi que compte tenu de ses perf autour du Mont-Blanc Eric doit pouvoir tenir du 33 km/h sur 1000 bornes à plat, pas du 27.

Qui sont les autres?

En tout cas pas Gerrit Glomser, ni Gilbert Glaus, pour citer 2 pros qui se sont essayés aux longues distances. Et là je ne cite que les GG😄

 

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 tu avais les pros devant et les amateurs loin derrière..

En 1988, les pros, à part les 2 qui étaient devant avec nous autres 11 amateurs, ne nous ont quand même rattrapés qu'après 430 bornes.

En 1987, plusieurs équipes pro se sont liguées pour empêcher DESRIAC (AMATEUR) de gagner.

En 1998 Christian Cervoni finit 10ème, mais il n'était peut-être pas le 1er amateur.

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Pour avoir beaucoup travaillé sur les archives de Paris-Brest-Paris Randonneur, je peux vous dire que s’il y a eu quelques vagues intentions de la part d’anciens pros (Eric LEBLACHER, Loïc LAMOULLER, pour citer les plus récents…), très peu se sont réellement  lancés sur Paris-Brest-Paris. Il y en eut quand même quelques-uns.Voici une liste à peu près complète (on n’est jamais sûr à 100%) de ceux qui ont été homologués, avec pour chacun, année, âge et temps :

René BERNARD en 1948 (51h15 à 44 ans)

Fernand BESNIER en 1931 (77h08 à 37 ans)

Camille BIERE en 1948 (92h12 à 65 ans)

Hermann DE MUNCK en 1966 (49h43 à 27 ans), en 1971 (45h39 à 32 ans), en 1975 (43h27 à 36 ans), en 1983 (43h24 à 44 ans), en 1987 (45h05 à 48 ans) et en 1999 (56h49 à 60 ans)

Léopold GELOT (68h05 à 58 ans)

Jean HOFFMANN (50h28 à 41 ans)

Jean KIENLEN en 1948 (84h21 à 50 ans) et en 1951 (86h37 à 53 ans)

Alphonse VAN DEN BRANDE en 1983 (47h06 à 55 ans), en 1987 (48h27 à 59 ans), en 1995 (60h41 à 67 ans), en 1999 (76h37 à 71 ans) et en 2003 (86h32 à 75 ans)

Sources : archives personnelles, site de l’Audax Club Parisien et site de Mémoire du Cyclisme. Je pense que Bernard PIGUET confirmera.

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Bien sûr que ce n’est pas une incapacité physique. Comme on l’a déjà dit, ce n’est pas la distance qui tue, c’est la vitesse. La volonté permet de rouler longtemps avec une fatigue même importante, mais pas de suivre longtemps un gros moteur quand on est une petite cylindrée.  C’est pourquoi Paris-Brest-Paris en moins de 90 heures est accessible à beaucoup de cyclos qui en ont réellement envie, tandis que c’est beaucoup plus compliqué de rentrer en moins de 50 heures.

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+ 1 avec Alain Collonges

Et je suis bien placée pour le savoir: n'importe quel cyclo correctement entrainé et surtout motivé peut faire PBP en moins de 90h00, pas besoin d'être un athlète hors normes, loin de là...en revanche, faire moins de 50h00, c'est autre chose...c'est ce qui est beau dans PBP: le mélange des niveaux pas si fréquent que ça...

Après, sur des longues distances "vraiment longues", certains facteurs à prendre en considération apparaissent: faire 1200km ce n'est pas faire 600km en terme de gestion de l'effort, du sommeil et de certains maux (sans vous faire un dessin, disons que pour le fondement, 600 passent bien, au-delà de 1000, ça commence à faire mal même avec un bon cuissard et une bonne selle!)

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Personnellement, je ne change jamais ma position et je n'en ai jamais éprouvé le besoin...pour le mal de bras, je ne sais pas...peut-être en effet un problème de position ou tout simplement de "crispation" sur le vélo...

Je ne sais pas comment tu es posé sur ton vélo (coursier, cyclo?)...mais perso, j'ai déjà une position relativement relevée du fait du mon vélo qui est un Spé Roubaix, donc idéal pour les longues distances: jamais eu mal au cou (alors que certains finissent le PBP avec un tendeur pour se tenir la tête!!!)...

Si les longues distances te tentent, tu devrais essayer quelques brevets: un 300 puis un 400 seraient une bonne entrée en matière...c'est pendant les brevets que tu peux affiner tes réglages, ta préparation, voir ce qui ne va pas...

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Décidément le sujet fait recette, cela semble normal d'ailleurs d'y réfléchir puisque tout projet qui puisse sortir de l'ordinaire suppose une préparation adéquate. Mais il convient de rester au niveau des intervenants.

C'est pourquoi la règle des 3P, mérite un éclairage sur la Progressivité. Personnellement je m'étais fait la règle du 10%, à savoir jamais + de 60 km si l'on a pas au compteur 600, pas plus de 100 si l'on a pas 1000, etc.... Et pour la programmation d'une préparation j'avais un peu affiné en disant qu'elle devait être rédigée à l'aide d'une progression géométrique de raison 1,09, mais ceci pour l'élite du cyclosport ( compliqué voilà qu'il va falloir réviser les maths ! Nous qui sommes passés 26e ?). Donc pour tous les autres qui progressent ou qui tentent de le faire, il convenait d'adopter 1,06 où 1,05, etc...

REPONSES ( par politesse) : A Alain, qui est la grande science de PBP : je ne pensais pas que Hermann avait eu un contrat PRO ( c'est vrai qu'il était bien un peu tordu), pour Van den Brand je savais.

                                           A François, NON la version P. Baleydier c'est en 1979, et ce fût encore une semaine pire, PBP les lundi et mardi, puis 60 km le samedi suivant et 110 le dimanche , disons donc 50 heures. Je m'étais trouvé un peu léger sur cette édition, c'est pourquoi je me suis persuadé d'apporter du volume à la suivante en faisant les 5x 25 h, pour arriver à 13000 au départ (loi des 10%).

                                          A tous, je ne savais pas la mésaventure d' Eric, lui qui avait survolé 2 TMB, quelles étaient ces 1000 ? Plutôt une Q de boisson/alimentation.

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Alain, BRAVO pour ton récapitulatif, c'est un sujet volumineux et qui superpose plusieurs générations, mais n'oublierais tu pas Jean LHEUILLIER 2e en 1956 derrière le grand Roger, il était dit qu'il sortait du tour de SUISSE, cela avait dû lui plaire car il est revenu en 1961 faire 3 h de moins et 4e, mais bien sûr il pouvait être "Indé" et pas vraiment PRO.

Je sais que certains "puristes" m'en voudraient de décliner des classements, mais que diable, c'est par respect et mémoire pour tous ces anciens qui ont fait l'histoire de PBP, formidable test cycliste que la curiosité nous pousse un jour ou l'autre à vouloir le réaliser.

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Merci Bernard de tes remarques. Concernant Jean Lheuillier (né en 1920) je crois en effet qu'il n'a jamais été pro, mais a couru en Indépendants, notamment en Suisse. Il n'apparaît jamais dans la liste des partants du Tour de Suisse pro des années 50. Il fut un randonneur extraordinairement endurant, avec des temps excellents à Paris-Brest-Paris (57h55 et 17ième en 1951; 52h30 et 2ième en 1956; 49h43 et 4ième en 1961). Il travaillait à la Poste sur les ambulants du PLM et a fondé la section cyclisme de l'ASPTT Paris qui compta nombre d'excellents coureurs (Pierre Touchefeu, Claude Carlin, Richard Vivien, Pascal Rota et même un certain Virenque).

Pour Herman De Munck je serai moins catégorique, mais je me souviens avoir lu qu'il avait été pro peu de temps (chez Mercier avec Antonin Magne). Il est présenté comme un "Belgian former professionnel" sur Wikipédia et son nom figure bien dans le lexique des pros de Mémoire du Cyclisme.

Comme souvent il n'est pas facile de démêler la légende de la réalité. Concernant Fons Van den Brande, il n'y a en revanche aucun doute, et mon copain Joël Gaborit qui avait fait le retour avec lui en 1987 me parle encore avec admiration de la manière parfaitement rectiligne dont il roulait à 59 ans. Pas un écart sur plus de 400 kilomètres de Loudéac à Rueil...

 

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Salut Alain,

je relève sur wikipedia concernant l'édition de 2003 cette phrase pour le moins ambigüe :

18 randonneurs arriveront à Brest en 19h55, parmi lesquels un groupe de 6 randonneurs terminera en 44h40, après avoir été pénalisé de 2 heures suite à des agissements indignes. 

Pour moi qui ai suivi l'affaire il ne fait pas de doute que les agissements indignes sont le fait de l'organisation, mais ce n'est pas clair dans cette citation.

Autre sujet :

Bernard Piguet pourrait peut-être confirmer, mais il me semble que De Munck avait établi un temps de référence sur 1000 km sur route. Mais je suppose qu'en 1983 entre Brest et Paris ils avaient d'autres sujets de discussion 

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PBP, formidable test cycliste que la curiosité nous pousse un jour ou l'autre à vouloir le réaliser.

Tu l'as peut-être oublié, mais en 1987 j'y pensais moi aussi et j'étais allé timidement te demander à Cogolin comment ça se passait pour se qualifier pour PBP. C'est donc toi qui m'a appris que pour 87, en mai, j'étais déjà trop tard 😆.

Ayant appris les règles de ce club fermé et la foire d'empoigne des contrôles, je me suis désintéressé de la chose à titre personnel.

Ce qui m'intéresserait serait de connaître ton temps réel de roulage sur tes 43h24 de 1983, si tu as une bonne estimation. 

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Bon, il a suffi de parler de Paris-Brest pour que s’ouvrent de vieilles blessures. 2003 fut une édition ambiguë, c’est certain. J’en avais à cette époque (10 ans déjà) longuement discuté avec Didier Miranda sur un forum de l’ultra-distance dont je ne me souviens plus du nom. Mon point de vue (je ne parle pas au nom des organisateurs, mais juste en mon nom de participant un peu expérimenté sur le sujet) était que PBP Randonneur n’était pas une course, mais qu’il en prenait trop nettement le chemin. Il est tout à fait normal que, même sur un brevet randonneur, certains aillent beaucoup plus vite que d’autres et y trouvent un grand plaisir. Ceci ne doit pas exclure un minimum de  correction et de savoir-vivre et j’ai cru comprendre que les limites avaient été franchies cette année-là. Il suffit de demander, par exemple, aux habitants de Villaines-la-Juhel ce qu’ils ont pensé du torrent d’urine qui a traversé leur village.

Le fait que l’ACP, pour la première fois en 15 PBP, ait « fait la gueule » aux premiers arrivants et leur ait même infligé une pénalité, traduisait ce mécontentement vis-à-vis de l’esprit de PBP Randonneur. C’était un coup d’arrêt à une dérive qui aurait fait passer PBP dans le cyclo-sport dès l’édition suivante et dont l’ACP et une grande majorité de participants ne voulaient pas. Ce n’est tout de même pas la faute de l’ACP si la course a disparu, faute de participants en 1961, et que seuls les Randonneurs et les Audax ont perpétué la tradition. Depuis cet épisode 2003, PBP a connu deux éditions (2007 et 2011) qui se sont déroulées dans un climat apaisé, où comme le dit justement Marie-Noëlle Froment  le mélange des niveaux s’est plutôt bien passé.

Concernant De Munck il y eut un épisode malheureux en 1979 dont Bernard Piguet se souvient sûrement.  Robert Lepertel s’en est expliqué dans la plaquette.  Herman voulait dès l’arrivée de PBP, et sous réserve qu’il rentre en moins de 43 heures, repartir aussitôt pour boucler 400 km supplémentaires en direction de Fresnay-sur-Sarthe pour tenter le record des 1000 miles. Pour cela il demanda qu’on lui établisse une seconde carte de route ce que l’ACP accepta. C’est ce qui amena le début du conflit.

Les contrôleurs de PBP disciplinés mais non informés refusèrent de pointer sa deuxième carte. Il la confia alors à son assistance qui suivait correctement l’itinéraire voitures, mais le contrôleur de Fougères refusa cette solution et en plus releva son absence d’éclairage arrière. Très énervé Herman refusa de réparer et fut mis hors épreuve.

Il continua néanmoins, rallia l’arrivée, repartit pour concrétiser sa tentative sur les 1000 miles et promit qu’on le reverrait 4 ans plus tard. Ce fut en effet le cas puisqu’en 1983 il finit le plus régulièrement du monde avec Bernard.

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Merci pour toutes ces explications.

On voit bien quand même la contradiction entre l'esprit Randonneurs/Audax et l'existence d'un classement.

Comme j'ai eu l'occasion d'exprimer mon point de vue sur ce forum en d'autres occasions, je préfère en rester là.

Merci encore d'avoir pris le temps de nous expliquer tout ça 😄

En 2003 Miranda, passé en tête à Brest, s'y était arrêté (douleur au genou)

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Involontairement nous sommes en train de pourrir le sujet de l'auteur, nous nous en excusons vivement et le remercions d'avoir lancé la question, et aussi pour montrer les limites d'une préparation physique. Alors dans l'ordre :

 

- C'est en réalité en 1979 que Hermann s'était mis en tête de s'attaquer au record des 1000 miles, soit 1616....km, cela voulait dire qu'il espérait rejoindre PARIS en bonne position, puis revenir sur le même parcours à Villaines la Juhel avant de retourner une nouvelle fois le vélo et retour à Paris. Hélas lors de la 1ere nuit on lui signifie un défaut d'éclairage AV et de bien vouloir arrêter à Fougères. Cela n'était pas dans son tempérament et il continua, pour même nous devancer à Tinténiac, car nous le groupe de tête nous nous étions plantés sur une D20 mal balisée. Et il termina, sans être homologué avec le groupe suivant en 46h....Et vraisemblablement n'avait plus la tête à son record.

 

Temps de roulage : le gros inconvénient de PBP c'est le style RD et de déchausser et poser pied à terre 16 fois, alors tant en 1979, mon équipe d'assistants a été capable de dire total arrêts de 100'. En 1983, cela a été plus confus, plus de mésententes, d'arrêts d'attente de copains qui font que c'était pire, d'où ma déception et de dire que le sujet était épuisé.

 

Pas souvenir de cette discussion de Cogolin. En fait un PBP se décide en novembre de l'année -1, il faut se mettre bien en tête cette petite excursion. Il faudra bien arrêter, c'est fort intéressant certes mais il n’est pas certain que tout le monde reconnaisse cette langue, ou alors ouvrir un autre sujet.

NB : je m'aperçois qu'Alain a répondu sur le record, et c'est sa version qui est la bonne, mais je ne suis pas trop loin.

 

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