Clasica de Almeria. Sur le papier, le parcours paraissait apte à favoriser quelques hommes échappés. Néanmoins, les derniers kilomètres sans aucune difficulté ont rendu la fin de course propice à une arrivée groupée. Pourtant, il y avait bien eu une tentative d’échappée qui aurait pu aller au bout tant les premiers kilomètres leurs étaient favorables. Très vite, les français Christophe Le Mevel (Garmin-Barracuda) et Yannick Talabardon (Saur-Sojasun) accompagnés de José Toribio (Andalucia) et des Belges Kenny De Ketele (Topsport Vlaanderen) et Jurgen Van de Walle (Lotto Belisol) ont pu compter jusqu’à 5′ d’avance. Qu’importe, les équipes Rabobank et 1t4i se sont mises en route pour leurs sprinteurs respectifs. Et les néerlandais ont eu raison car au sprint, justement, Michael Matthews (Rabobank) a laissé la concurrence loin derrière. L’Australien devance finalement Borut Bozic (Astana) et Roger Kluge (Project 1t4i).

Classement :

1. Michael Matthews (AUS, Rabobank) les 186 kilomètres en 4h24’17 »
2. Borut Bozic (SLO, Astana) m.t.
3. Roger Kluge (ALL, Project 1t4i) m.t.
4. Stéphane Poulhies (FRA, Saur-Sojasun) m.t.
5. Francisco-José Ventoso (ESP, Movistar Team) m.t.
6. Pim Lighthart (PBS, Vacansoleil-DCM) m.t.
7. Giovanni Visconti (ITA, Movistar Team) m.t.
8. Michel Kreder (PBS, Garmin-Barracuda) m.t.
9. Daniel Schorn (AUT, Team NetApp) m.t.
10. Aitor Galdos Alonso (ESP, Caja Rural) m.t.

Sep Vanmarcke. Si la semie-classique Kuurne-Bruxelles-Kuurne s’est une fois de plus offerte à un sprinteur, Sep Vanmarcke (Garmin-Barracuda) ne peut être que satisfait de son week-end. Vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad, samedi, le jeune coureur Belge a réussi son numéro de séduction au sein du peloton. Aussi, Juan Antonio Flecha (Team Sky), troisième, a salué « l’immense talent dans ce genre de course » de son adversaire. Il affirme également avoir été « surpris qu’il puisse battre Tom Boonen au sprint au terme d’une course aussi difficile. » Tom Boonen s’était auparavant incliné face à l’aisance de son compatriote. Il avait évidemment remarqué les facilités de Vanmarcke, parlant d’un grand champion en devenir. La poignée de main à l’issue de la course pourrait bien ressembler, à moyen terme, à une passation de pouvoir entre les deux coureurs belges. Même si Sep Vanmarcke a encore tout à prouver, à seulement 23 ans, il a déjà montré qu’il allait falloir assurément compter sur lui.

Mark Cavendish. Vainqueur sans n’avoir jamais vraiment semblé en difficulté à l’occasion du sprint final, le Britannique Mark Cavendish (Team Sky) n’était pourtant pas dans un grand jour. « J’étais malade toute la journée, avoue-t-il après avoir franchi la ligne d’arrivée. Mais toute l’équipe m’a maintenu en tête de peloton. Alors, quand la course s’est décantée tout c’est bien passé pour moi, nous avions trois coureurs devant et les autres à mes côtés, ainsi, nous n’avons pas eu à mener la poursuite. Il restait alors 50 kilomètres à parcourir et je ne me sentais toujours pas très bien. J’ai juste cherché à suivre et mon équipe m’a parfaitement bien protégé. Je n’ai finalement pas eu à faire grand chose. Ils m’ont déposé à 250 mètres de la ligne, je suis passé devant et c’était gagné. Nous avons vraiment pris le contrôle du sprint et dominé l’ensemble de nos concurrents, c’était une super démonstration de notre force. »