Tour de France 2015. Cinq ans après le Grand Départ de Rotterdam et dix-neuf ans après s’Hertogenbosch, les Pays-Bas accueilleront à nouveau le coup d’envoi du Tour de France en 2015. Dans un peu plus de dix-huit mois, le peloton s’élancera d’Utrecht au nord du pays. Les détails seront révélés par Amaury Sport Organisation le 28 novembre, mais on peut déjà imaginer que la caravane mettra quelques jours à rejoindre la France. Terre de cyclisme s’il en est, les Pays-Bas accueillent régulièrement les Grands Départs des différents Grands Tours. Le pays avait ainsi accueilli les premières étapes des Tours d’Espagne 2009 (Assen) et d’Italie (Amsterdam) et de France (Rotterdam) en 2010. Ce sera donc le deuxième Grand Départ du Tour de France donné de l’étranger consécutif après la province du Yorkshire en 2014.

Sarajevo. Le Tour de France 2014 rendra hommage aux victimes de la Grande Guerre avec un départ d’étape d’Ypres et une autre avec le passage à Verdun lors de l’étape Epernay-Nancy. Mais ce ne sera pas la seule fois que les cyclistes commémoreront le centenaire du déclenchement de la Première Guerre Mondiale. Une course sera organisée le 22 juin prochain autour de Sarajevo où l’archiduc François-Ferdiand avait été assassiné par un militant nationaliste serbe. 120 coureurs en provenance de 120 pays devraient participer à cette course d’environ 150 kilomètres qui rassemblera les communautés divisées par une autre guerre : celle qu’ont connue les Balkans au milieu des années 90 faisant près de 100 000 morts. Le tracé passera dans des zones habitées par des Bosniaques, des Croates, et des Serbes.

Patrice Ciprelli. L’affaire Longo avait été quelque peu oubliée, mais elle est revenue sur le devant de la scène cette semaine. Patrice Ciprelli, mari et entraîneur de la championne française, a été mis en examen mercredi après que la chambre criminelle de la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de l’époux de Jeannie Longo. Ciprelli espérait casser le jugement de la Cour d’Appel de Grenoble en contestant la légalité de certains actes d’enquête. Il est donc mis en examen pour achat d’EPO. Les faits remontent au mois de février 2012 lorsque Patrice Ciprelli avait été interpellé pour un achat présumé d’Erythropoïetine. Pour sa championne de femme ? Non, pour lui, en qualité de reconstituant musculaire après avoir été victime de nombreux accidents, avait-il expliqué lors de sa garde à vue au commissariat de Grenoble.

Lance Armstrong. Un an après avoir fait la une des médias contre son gré, Lance Armstrong refait surface. Cette fois le Texan le fait par choix, en accordant une longue interview à Cyclingnews. Le site spécialisé anglophone, conscient du buzz qu’un tel entretien pouvait susciter, l’a divisé en plusieurs volets. Dans le deuxième, l’Américain est revenu sur les relations qu’il a entretenues avec différents acteurs du cyclisme. Mais c’est cette petite phrase qui retient l’attention. « J’étais sûr de ne pas être contrôlé positif. De ne jamais l’être, a lâché Armstrong. Car notre plan était très classique. C’est marrant, car je dis la vérité, mais les gens n’aiment pas ça. Les gens n’aiment pas entendre que le système US Postal n’était pas aussi sophistiqué que cela. Que j’étais clean en 2009. » Il s’est dit prêt à laisser les instances tester ses échantillons le jour ou le test sur les transfusions sanguines verra le jour.

Mark Cavendish. Voilà pratiquement un an que Mark Cavendish a quitté le Team Sky pour rejoindre Omega Pharma-Quick Step, mais il avait toujours éludé la question de son départ de la formation britannique. Celui qui est considéré comme le meilleur sprinteur au monde est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à quitter cette équipe. Dans son autobiographie, le natif de l’île de Man affirme qu’il avait pris sa décision au soir de la 6ème étape du Tour de France 2012 à Metz. Ce jour-là, Cavendish évite la chute, mais en contournant les coureurs tombés au sol, son pneu explose. Dépanné, le Britannique, tunique arc-en-ciel sur le dos, est esseulé et n’est pas attendu par son directeur sportif Sean Yates. « Nous étions le 6 juillet. C’est la date à laquelle j’ai compris que ce serait mon dernier Tour chez Sky », a écrit l’ancien champion du monde.

Tom Boonen. D’improbable, la participation de Tom Boonen (Omega Pharma-Quick Step) au 101ème Tour de France est passée à possible. C’est en tout cas ce que le Belge a laissé sous-entendre à nos confrères du Het Laatste Nieuws. Et forcément, l’arrivée à Arenberg sera dans le viseur du quadruple vainqueur de Paris-Roubaix. « J’ai commencé à en discuter avec Patrick Lefevere et Wilfried Peeters avant que le parcours soit connu », explique l’ancien champion du monde dans les colonnes du quotidien flamand. Il pourrait ainsi se transformer en poisson-pilote pour Mark Cavendish tout en abordant la Grande Boucle sans pression. Car Boonen et le Tour, c’est une histoire tourmentée. Avec des hauts (son maillot vert en 2007), mais aussi des bas (son interdiction de départ en 2008 pour un contrôle positif à la cocaïne).