Ca fait maintenant un mois qu’on a l’impression que vous vivez un rêve éveillé. C’est le cas ? 

Oui mais ça fait un peu plus d’un mois que tout se passe bien pour moi. Donc j’espère que cela va continuer comme ça. 

Est-ce que le titre de champion de France espoir est vraiment l’accélérateur qu’il faut pour passer pro ?

Non, je ne pense pas. Pour moi, ça n’a pas été un accélérateur, mais juste un petit bonus qui a fait que confirmer ce que j’avais fait avant. C’est vrai que pour certains, ça peut être un accélérateur, mais moi, j’avais déjà fait mes preuves avant. 

Le Bourg Ain Cyclisme 01 est en DN2 pour l’instant. Souhaitez vous passer en DN1 ou cela n’a pas d’importance ?

Non, justement. On voit qu’il n’y a pas besoin d’être en DN1 pour passer pro. Un mec comme David Gaudu avait pu le montrer. Je pense que même un club de DN2, c’est très bien. Ca permet aussi de mettre en avant un coureur plutôt qu’un collectif. C’est ce qui a fait que j’ai pu me retrouver devant quand je le voulais sur toutes les courses. Au final, c’est ce qui m’a valu d’attirer le regard des équipes sur moi.

Indépendamment de vous, pensez-vous que le BAC 01 a de réelles chances de passer en DN1 ?

Oui, on a de réelles possibilités. On a quand même des coureurs qui vont pouvoir marquer de bons points sur les deux dernières manches de DN2. C’est vrai que moi, je n’ai fait aucune manche cette année donc si on passe, ce ne sera pas grâce à moi. Mais j’espère vraiment que le club va pouvoir monter en DN1 parce que c’est l’objectif. 

La saison prochaine, vous ferez la deuxième partie de saison avec Cofidis. 

Oui, la fin de saison, à partir du mois de septembre jusqu’au mois d’octobre. Je vais pouvoir faire quelques courses avec eux donc ça va être une belle expérience. 

Vous connaissez d’ores et déjà le programme ? 

Non, on n’a pas encore vu le programme. Mais il y aura sûrement le Tour du Doubs et des courses en Italie. 

Quel profil de coureur vous donneriez-vous ?

Plutôt puncheur/grimpeur. 

Quand vous avez commencé le vélo, aviez-vous une idole dans le peloton pro ?

Non, c’est vrai que je n’ai jamais vraiment eu d’idole dans le vélo. Je l’ai toujours pratiqué comme je l’aimais et je me fais plaisir.